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Euro U17 2016 – Une défaite des Bleuets face à l’Angleterre 2-0

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Ce Lundi 09 Mai, les Bleuets affrontaient les voisins britanniques, une équipe qui avaient perdu lors de la première journée face à la Suède (2-1). Tenue en échec contre le Danemark lors de la première journée, la France se devait de proposer  autre chose afin de prétendre à la victoire, et ainsi, espérer la qualification pour le tour suivant. Pour cela, le sélectionneur Diomède procédait à deux changements, avec Bermede et Fargeas à la place de Taha et Valery, une composition plus offensive que contre le Danemark.

La première mi-temps ressemble étrangement à celle contre le Danemark, en ce qui concerne la possession de balle (70%), mais aussi au niveau des occasions, plutôt proche du néant, même si le jeune Rafik Guitane voit sa frappe, à la septième minute, s’écraser sur la barre transversale. L’Angleterre, pareil que la France, a du mal à se créer de grosses occasions, mais profite d’une erreur d’inattention des Français pour ouvrir le score : en effet, suite à une touche anodine, une-deux entre Mount et Dozzell qui rentre dans la surface, et adresse un centre à ras-de-terre pour Morris. L’attaquant d’Ipswich se retrouve seul face au but vide, et n’a donc plus qu’à pousser la balle au fond des filets. L’addition aurait pu s’alourdir juste avant la mi-temps, avec Adeniran qui efface Kamara, et file au but, mais il est rattrapé au dernier moment par le capitaine Zagadou, auteur à nouveau d’une très belle prestation. 1-0, c’est donc le score à la pause.

Cependant, quelques secondes après le début de la seconde mi-temps, les chances de victoire allaient se compliquer pour les Bleuets : Reiss Nelson se dirigeait tout droit vers le but adverse, face au portier Gaëtan Poussin. Ce dernier stoppait irrégulièrement l’anglais entraînant un penalty, mais aussi l’expulsion du Bordelais. Desprez rentre donc sur la pelouse dans des conditions particulières, pour tenter d’arrêter le penalty. Mais il n’en fut rien, puisque Reiss Nelson marque, et porte ainsi le score à 2-0. Une situation plus que difficile donc pour les joueurs du champion du monde 1998, Bernard Diomède, qui n’arrivera même pas à réduire la marque. Le match se finit donc par un 2-0 en faveur des Britanniques.

Composition de l’Equipe de France

Poussin –  Kamara, Zagadou (C), Nguiamba – Fargeas, Cuisance, Guitane, Sarr – El Mokeddem (Desprez 43’), Karoui (Fortune 46’), Bernede (Taha 56’).

Jeudi prochain, la France affrontera la Suède. Un match décisif pour la suite de la compétition, même si la qualification semble plus que compromise : en effet, la France devra, non seulement gagner contre la Suède (qui a perdu contre le Danemark lors de la deuxième journée), mais aussi espérer que le Danemark remporte son match contre l’Angleterre.  Pour obtenir la victoire contre la Suède, les Bleuets devront régler les problèmes en attaque, puisqu’ils n’ont toujours pas marqué le moindre but dans cet Euro.

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U17 Nationaux – Le miracle spinalien

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Habitués de la lutte pour le maintien, le club de la cité des Images vit actuellement une saison extraordinaire conclue à la 2e place de son groupe derrière l’ESTAC. Une place de dauphin qui leur permet de s’inviter au bal des play-offs du championnat de France U17.

Rencontre avec les héros de la saison

De l’aveu de l’entraineur, Aurélien Ferrari aussi bien que de ses joueurs, rien ne laissait présager d’une telle performance « On a pas l’habitude de ce genre de classement, on avait fixé le maintien comme objectif, mais avec notre groupe de qualité, on a été agréablement surpris au fil de l’avancée de ce championnat». Une peur compréhensible pour un entraineur qui avait vécu une saison compliquée avec les U19 spinaliens la saison dernière. Un avis partagé par l’un des protagonistes de cette belle saison Yannis Khenchoul « En début de saison, on jouait le maintien mais petit à petit on a commencé à croire en nos capacités et cette confiance s’est ressentie dans nos résultats ».

Une performance due avant tout à un collectif à toute épreuve, unis et capable de tout souligne le coach spinalien  « Les garçons ont crée une entité entre eux, on arrive à gommer nos lacunes par une grosse volonté et une grosse mentalité, meilleur concentration ».

Collectif, un mot qui revient beaucoup dans les différentes interviews des jeunes spinaliens notamment chez Lionel Samba  « On a un gros collectif, on joue chacun les uns pour les autres, on reste toujours soudés, bien aidés par notre coach » arrivé de Virton (Belgique) et qui s’est parfaitement adapté au club spinalien.

Pour l’arrière droit Mamadou Camara, cette jeune équipe est  « comme une petite famille soudée, on est tous fiers de faire parti de ce groupe ».

Une bande de copains qui fait passé le collectif avant les individualités, signe d’un mental à toute épreuve.

Epinal U17 - 2

Une révélation qui attire forcément les convoitises de certaines entités professionnels, l’un des joueurs ayant déjà cédé aux sirènes de l’ESTAC Troyes en la personne de Newton Munier.
Des contacts que le club essaye de contrôler pour ne pas briser l’équilibre « Pas toujours évident de gérer les contacts avec d’autres clubs qui ne jouent pas toujours le jeu, mais on est transparent et on les aident à les accompagner, on les guident pour ne pas qu’il fasse de mauvais choix ». Un accompagnement dans la philosophie d’un club qui essaye de guider ces jeunes pousses vers le haut niveau ou vers l’équipe première.

Une saison compliquée pour l’équipe fanion que l’épopée des jeunes U17 vient quelque peu atténué « C’est avant tout la récompense de tout un club, les dirigeants et les éducateurs donnent tout pour faire progresser le club et on espère que cela portera ses fruits dans le futur et permettra à des jeunes joueurs d’intégrer l’équipe première » souligne Aurélien Ferrari.

Pour le jeune joueur Lionel Samba, l’équipe première est également un objectif « Je me sens bien ici et cela ne me dérangerait pas de continuer à porter les couleurs spinaliennes dans le futur et pourquoi pas en équipe première ».

Epinal U17 - 3

Le Stade Rennais au programme

Une cohésion et un état d’esprit conquérant indispensable avant de se rendre en terre bretonne, à Rennes ce Dimanche.

Mais ne compter pas sur eux pour faire figure de sparring-partner « On ira pas là bas pour faire de la figuration, on est une groupe ambitieux et on y va avec humilité.
Pour nous, c’est du bonus et on compte profiter de ce match pour montrer de quoi on est capable» 
souligne le technicien vosgien.

Pour Lionel Samba et Mamadou Camara ce « match bonus » sera également l’occasion de tout donner pour accrocher quelque de chose de formidable « Ce serait super de gagner ce match mais on a conscience que notre parcours est déjà énorme et que les rennais sont favoris ». Pour d’autres comme Yannis Khenchoul « C’est aussi l’occasion de découvrir de superbes installations, un centre de formation professionnel et de s’approcher encore un peu plus du très haut niveau ».

Une performance qui sera suivie avec attention car au milieu des formations professionnels, la fraicheur apporté par les jeunes spinaliens est une nouvelle qui réjouira tous les amateurs de football.

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Interview – Moussa Dembélé, révélation de Fulham

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Formé au Paris Saint-Germain, Moussa Dembélé a traversé la Manche à 16 ans pour s’engager avec Fulham. Véritable révélation du Championship cette saison, le jeune international U20 français a accepté de nous recevoir à Londres pour revenir sur son parcours et évoquer son futur.

Bonjour Moussa ! Première question, serait-il possible de te présenter ?

« Moussa Dembélé, 19 ans, attaquant à Fulham. J’ai d’abord joué à Cergy-Pontoise, de 6 à 8 ans. Je suis ensuite parti au PSG, jusqu’à mes 16 ans, avant de partir en Angleterre, à Fulham, où j’ai signé mon premier contrat professionnel. Aujourd’hui, je joue avec l’équipe première, en Championship (D2 Anglaise). »

Très jeune, tu es donc parti dans un club professionnel, en l’occurrence au PSG. Comment cela se fait-il ?

« Avec Cergy, on avait fait un des nombreux tournois du printemps, et le PSG y participait également. Nous avions joué contre eux, pour une victoire 2-1, avant de remporter le tournoi. Le lundi qui suit, ils m’ont convoqué pour faire des tests et je me suis donc retrouvé au PSG. »

Tu as donc pu jouer au PSG, le club de la région parisienne jusqu’à tes 16 ans. Mais pourquoi avoir décidé de partir en 2012 ?

« Avec l’arrivée des qataris, j’ai toujours pensé qu’il serait difficile pour les jeunes du club de s’imposer, d’avoir du temps de jeu. Je voulais donc partir pour gagner vite en expérience, chose qui aurait été très dur à Paris. »

Quand tu vois quelques joueurs qui jouent de temps en temps avec le PSG, est-ce que tu éprouves des regrets d’avoir quitté le club ?

« Non, vraiment je n’ai aucun regrets. Comme je le disais, il est très dur pour les jeunes du centre de formation de Paris de s’imposer, mais un joueur comme Adrien Rabiot par exemple est l’exemple qui confirme la règle. Il a su saisir les opportunités et il fait de bonnes choses aujourd’hui. Mais chacun son parcours, et à moi de travailler pour m’imposer à mon tour. »

As-tu quand même gardé le contact avec des joueurs que tu as côtoyé à Paris ?

« Oui, je parle encore à des joueurs comme Presnel Kimpembé, Kingsley Coman… En fait, à peu près l’ensemble de ceux avait qui j’ai joué à Paris. »

Ton choix s’est donc porté vers l’Angleterre et Fulham, mais quels ont été les éléments déterminants de ton choix ?

« L’Angleterre est un des meilleurs pays si ce n’est le meilleur pays pour jouer au foot, avec un championnat réputé. J’ai choisi de partir à Fulham parce que le club possédait – et possède – la meilleure académie d’Angleterre. Celui qui tient l’académie de Fulham est Malcolm Ellias, qui était avant à Southampton, et qui avait notamment recruté Gareth Bale, Adam Lallana ou Alex Oxlade-Chamberlain, donc c’est forcément un des grands endroits de la formation en Angleterre. »

Ton intégration à Fulham n’a-t’elle pas été trop compliqué pour toi, qui est parti à l’étranger à seulement 16 ans ?

« Non, ça a pas été spécialement dur pour moi, surtout que mon frère est venu à Londres avec moi, donc ça m’a facilité pas mal de choses. De plus, le club m’a bien accueilli, donc ça m’a mis dans de bonnes conditions d’entrée. »

A ton arrivée à Fulham, quelles-ont été les principales différences par rapport au football en France ?

« Déjà, la première chose qui m’a marqué ici, c’est vraiment le degré de professionnalisme demandé par les clubs. Rien que dans les catégories jeunes, on demande de l’intensité, de la rigueur, et ça se ressent dans les matchs de jeunes je pense, au niveau de la rigueur demandée dans le jeu notamment. »

Depuis ton arrivée à Londres il y a trois ans, cette saison est sans aucun doute la plus aboutie de toutes, comment expliques-tu cela ?

« Je pense qu’il faut savoir saisir sa chance au bon moment. Je pense avoir montré ce que je valais. Le fait d’avoir la confiance du coach au fur et à mesure m’a forcément motivé, ce qui explique en grande partie pourquoi j’ai pu faire la saison que j’ai faite. »

Est-ce qu’il y a un système de jeu dans lequel tu as préféré évoluer cette saison ?

« Non, je n’ai pas forcément de formation préférée. Tant que je peux évoluer devant en pointe, que ce soit un 4-3-3, 4-5-1 ou un autre, ce sont forcément des systèmes qui me plaisent. »

Dans quels domaines de jeu penses-tu avoir progressé depuis ton arrivée à Fulham en 2012 ?

« Déjà, je pense avoir gagné en régularité, chose qui me faisait défaut avant, et à mes débuts en Angleterre. Le fait d’avoir été dans une académie qui se veut énormément professionnelle, puis de jouer aujourd’hui en pro. m’a forcément fait gagner en physique, et en mental. Après, c’est l’expérience qui a également eu un rôle très important : à force de jouer, on apprend vite, c’est sûr. »

Malgré cette saison plus que prometteuse, tu n’as pas obtenu le titre de meilleur jeune de Championship (au profit de Lewis Cook, Leeds United). Une déception pour toi ?

« Non, vraiment, ça ne m’a pas dérangé. Je sais ce que je vaux, donc que je l’ai ou que je ne l’ai pas, c’est plus symbolique qu’autre chose selon moi. »

Presque à l’inverse de ta saison à toi, le club a vécu un épisode 2015/16 compliqué, terminant à la 20ème place, soit à deux places de la relégation. Mais cela a-t’il été tout de même bénéfique pour toi ?

« Oui, quand on est condamné à lutter pour le maintien, il y a forcément de la pression presque en permanence, donc on doit apprendre à gérer cela, et c’est sûr que ça m’a beaucoup aidé à grandir mentalement. »

Là encore, à défaut de la saison mitigée du club, vous formez un duo très prolifique avec Ross McCormack, avec 36 buts à vous deux (soit plus de la moitié du total des buts de l’équipe cette saison), comment expliques-tu cette complémentarité ?

« A force de jouer des matchs ensemble, on apprend à se connaître. Ça peut faire naître une certaine complicité sur le terrain, et ça aide beaucoup, c’est sûr. Il m’a fait de belles passes, je lui en ai fait des belles. J’ai donc appris à trouver une complémentarité avec des joueurs au profil plus ou moins similaire que moi, et ça nous au plutôt réussi cette saison. Ross est un très bon joueur, donc ça facilite le travail. »

Est-ce qu’il y a selon toi des équipes qui se détachent dans ce championnat, et pourraient jouer à
l’échelon supérieur ?

« Oui, il y a vraiment des écuries qui ont un gros niveau, comme Brighton, Middlesbrough, Derby, Sheffield Wednesday, Hull City. Ce sont des équipes qui jouent vraiment bien au ballon, et qui pourraient mériter de jouer plus haut. »

Maintenant la saison terminée, tes objectifs fixés en début de saison ont-ils été atteints ?

« Oui, j’ai atteint mes objectifs, mais je suis quand même assez exigeant et je pense vraiment que j’aurais pu mieux faire, avec un peu plus de régularité en début de saison notamment. »

En revanche, bien que tu sois un des jeunes français les plus performants cette saison, tu n’es pas forcément un élément indiscutable avec l’équipe de France, où tu joues en U20. Une déception pour toi ?

« Pour l’instant, je me concentre beaucoup sur mes performances en club. Si le travail fait est bon, l’équipe de France viendra ensuite. Après, que ce soit U20 ou Espoirs, je ne me mets vraiment pas la pression avec ça. »

On arrive dans un période ou les choses vont sûrement être amenées à changer, puisque tu es en fin de contrat à Fulham et que certains clubs ont déjà tentés une approche l’hiver dernier. Une préférence dans la destination ?

« Si jamais je suis amené à quitter le club, c’est plus le projet sportif du club qui m’intéresserait plutôt que la destination. Même si je suis amené à revenir en France, si un club, même autre que Paris, me propose un projet sportif intéressant pour moi, ça ne me dérangerait pas. »

Comment juges-tu l’ambiance à Craven Cottage, un des stades anglais les plus mythiques ?

« C’est vraiment une ambiance sympa, avec des fans très fidèles. Donc forcément, avoir un stade comme Craven Cottage derrière nous, ça boost, surtout dans cette saison où nous en avions vraiment besoin. »

Que penses-tu de la réussite de Leicester cette saison, eux qui jouaient encore en Championship il y a deux ans ?

« Il y a eu du bon boulot fait dans le club à mon sens, qui les a amenés à dominer pas mal d’équipes cette saison, dont certaines grosses écuries. Oui, c’est quelque chose de super pour eux. »

Un joueur qui t’a inspiré plus jeune ?

« Je dirais Ronaldo et Ronaldinho. Aujourd’hui, non, je n’ai pas vraiment de modèles. »

Ta citation préférée ?

« J. Cruyff : « Le football est simple, mais il est difficile de jouer simple. » »

Un conseil à donner à de jeunes footballeurs qui veulent à leur tour devenir professionnel ?

« Il faut travailler, travailler, travailler, et ne jamais rien lâcher. »

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Danone Nations Cup 2016 – Lamine Kezzim, éducateur des U12 du CFFP

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L’année dernière, l’étape parisienne de la DNC, avait sacré le Paris FC qui par la suite avait remporté la finale française et avait représenté la France lors de la finale mondiale au Maroc. Le 8 mai dernier, l’étape 2016 avait lieu à St Ouen, sur la pelouse du Stade Bauer (stade du Red Star).

C’est le Centre de Formation de Football de Paris (CFFP) qui a tiré son épingle du jeu malgré un plateau relevé (le Red Star, l’OM et le Paris FC notamment). Nous avons rencontré Lamine Kezzim, coach des U12 du CFFP.

Aldo Muller, responsable des filières élite et animation au CFFP

Le CFFP a été créé en 1985. Notre club est dédié essentiellement aux jeunes. Nous n’avons pas d’équipe senior et depuis l’année dernière, nous n’avons plus d’équipe U19. Nous avons la particularité d’être un sport-étude. Cette année, nous avons à peu près 90 élèves sur toutes les catégories (de la 6e au lycée). Les enfants sont scolarisés dans nos établissements partenaires (4 collèges et 2 lycées) et certains sont hébergés (près de 35). L’objectif est que le maximum d’entre eux rejoignent les structures professionnelles. Chaque année, une dizaine de joueurs signent dans des clubs professionnels. Cela varie selon les générations. Sur la génération 2001 qui est en U15 actuellement, nous avons déjà 7 signatures. Parmi les joueurs passés par le CFFP, nous pouvons citer Pierre-Gabriel Ronaël (né en 1998 et qui compte déjà 4 titularisations avec l’AS St Etienne), Franck Tabanou, Jérémy Ménez…Les jeunes s’entraînent 4 fois par semaine donc le rythme est assez soutenu. L’objectif est vraiment de les mettre dans les meilleures dispositions pour réussir.

Bonjour Lamine, pourrais-tu nous présenter ton parcours ?

« Je suis coach au CFFP depuis 3 ans et j’entraîne depuis une vingtaine d’années. J’ai beaucoup travaillé avec les seniors et depuis quelques années je me concentre sur les jeunes. J’ai fait mes études et ma formation en Algérie et j’ai des diplômes en éducation physique. »

En dehors de la DNC, vous êtes sur d’autres tableaux ? Quelle est votre préparation ?

« Nous avons une catégorie U12 Elite mais nous n’avons pas beaucoup joué en championnat. Nous avons souvent rencontré des U13 et nous avons choisi des plateaux relevés pour offrir une belle opposition aux enfants. En dehors de la DNC, nous sommes en finale de la Coupe Départementale de Paris qui se jouera au moins de Juin. Il nous reste aussi un beau tournoi à Fontainebleau au mois de juin. Sur le plan statistique, nous avons joué 28 matchs pour un bilan de 27 victoires et une défaite.
Concernant la préparation, nous avons 3 entraînements par semaine (1h30 par séance) plus la compétition le week-end, Je dispose d’un groupe ouvert de 16 joueurs avec 12 joueurs réguliers. Sur les 12 joueurs qui iront à Lille, 8 sont en sport-étude. Nous accordons d’ailleurs une grande importance aux résultats scolaires (pour les enfants en sport étude mais aussi pour les autres). »

Que peux-tu me dire sur votre jeu ?

« Notre principale valeur c’est le jeu de passes. La qualité technique et athlétique de mes joueurs nous permet d’avoir un jeu de transition. Nos attaquants sont très puissants et vont très vite. Nous arrivons donc à allier jeu court/préparation d’attaques placées et jeu en rupture et contre-attaque. Sur le comportement défensif, nous avons fait beaucoup de progrès depuis le début de la saison. Notre jeu est basé sur la pression avec une récupération haute. Il y a même parfois un marquage individuel. Nous avons un bloc très haut qui nous permet d’étouffer notre adversaire. C’est ce que nous avons mis en place à partir des quarts avec un pressing pendant presque 12 minutes. Ce pressing est possible sur des matchs courts comme à la Danone mais pas sur des matchs de 60 minutes. Nous concédons aussi peu d’occasion. »

Est-ce que la DNC était un objectif annoncé ?

« Nous avions vraiment ciblé la DNC cette saison car la Danone a pris de l’ampleur chez les jeunes et chaque année, les U12 savent que c’est le plus gros challenge de la saison. En Île-de-France, il y a beaucoup de joueurs et ils en parlent beaucoup entre eux (notamment sur les réseaux sociaux) d’autant que l’année dernière, le Paris FC a représenté la France lors de la finale mondiale au Maroc. Cela donne beaucoup de motivation. Pour le club, c’était aussi l’occasion avec une belle génération (le CFFP avait participé à la finale nationale à Marseille en 2014). »

Peux-tu nous résumer votre parcours à St Ouen dimanche ?

« Il y avait 60 équipes. Il n’y a pas de groupe à la Danone. Pour la phase éliminatoire, il y a six matchs à jouer. Nous avons hérité de 4 équipes coriaces et 2 un peu moins. Nous avons remporté notre premier match contre l’ESTAC 2-1. Ensuite, nous avons gagné contre une très belle équipe de Fontainebleau (1-0), contre St Leu (5-0) et contre Pontault-Combault (5-0). Nous avons ensuite fait match nul contre St Maur Lusitanos avant de l’emporter 3-1 contre Orléans. Nous avons terminé la phase éliminatoire 6e avec 19 pts. En quart de finale, nous avons affronté Bagneux que nous avons battu aux penaltys. En demi-finale, nous sommes tombés contre le Red Star qui jouait à domicile et nous l’avons à nouveau emporté aux penaltys. En finale, nous nous sommes imposés 2-0 contre Noisy le Grand. Sur la journée, nous avons marqué 18 buts pour 2 encaissés. »

Quelques jours avant la finale à Lille, comment as-tu préparé l’événement ?

« J’ai fait en sorte de relativiser l’événement et de continuer de travailler normalement avec eux. Je ne souhaite absolument pas mettre la pression sur les enfants. Je n’ai pas besoin de les motiver car ils sont bien conscients de leur chance. Nous n’avons rien ajouté à l’entraînement car le travail a été fait depuis le début de la saison. J’ai aussi essayé de les protéger par rapport à la médiatisation de la victoire à Saint Ouen. Même dans le club, tout le monde les reconnaît et les félicite. Cette médiatisation est vraiment quelque chose de nouveau pour eux.
Personnellement, je ne m’attendais pas à autant d’engouement. J’ai reçu beaucoup de félicitations et j’ai été très sollicité depuis 3 jours. J’ai gagné le championnat d’Algérie universitaire et une coupe avec des seniors mais je n’ai jamais ressenti cet engouement médiatique. Je suis hyper surpris. Cela veut en tout cas dire que la compétition est reconnue.
Pour revenir sur la finale, nous irons à Lille sans pression pour essayer de faire le meilleur résultat possible. J’ai deux interrogations. La première concerne le terrain puisque nous allons jouer sur herbe alors que nous avons l’habitude d’évoluer sur un synthétique. D’autre part, c’est la première fois que nous allons vraiment quitter Paris et que nous allons évoluer loin. Je ne connais pas encore la réaction de mes joueurs par rapport à ça. »

Justement, tu ne penses pas que c’est un peu trop pour des enfants ?

« Malgré leur jeune âge, les enfants sont matures et ne se prennent pas trop au sérieux. Ils restent sérieux à l’entraînement mais je ne les sens pas atteints par la médiatisation. Après le leitmotiv de ma vision du football reste le plaisir. Il doit être présent tout le temps. Les enfants partagent le plaisir de jouer ensemble et il y a une vraie dynamique de victoires dans ce groupe. Les notions de groupe, d’entraide et de solidarité sont des éléments importants de leur réussite. »

Certains joueurs de ton équipe ont déjà fait des tests dans des clubs pro ?

« C’est un souci car il devient très difficile de contrôler cela. Certains clubs vont parler directement aux joueurs, aux familles. Parfois ça perturbe les enfants. J’ai actuellement 7 joueurs dans le groupe qui sont sollicités régulièrement. Certains ont déjà fait des stages dans des clubs pros. Les recruteurs savent que le plus gros potentiel est en Île-de-France (près d’un joueur pro sur 4 vient de la région parisienne ndlr) et qu’il y a des clubs qui travaillent très bien en jeunes. »

Pour revenir sur la DNC, avais-tu suivi les précédentes étapes ?

« Non, je n’ai pas suivi particulièrement. Je regardais les résultats sur le site de la DNC pour avoir le nom des vainqueurs de chaque étape mais je ne connais pas précisément le jeu de chaque équipe. Par contre, nous avons des échos de connaissances qui ont pu assister aux matchs. Nous avons, donc, quand même des idées sur le niveau de chaque équipe. »

Merci et bon courage au CFFP pour la finale ce week-end.

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Le transfert des mineurs : de la règle à la pratique

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Me Thierry Granturco, avocat spécialiste de droit du sport s’exprime, pour EspoirsduFootball.com, sur le sujet très complexe des transferts des jeunes joueurs.

Depuis le fameux arrêt Bosman de 1995 de la Cour de Justice de l’Union européenne, qui a confirmé la libre circulation des joueurs au sein de l’Union, de nombreux clubs ont commencé à recruter de jeunes talents à l’étranger avec pour but ou pour conséquence de diminuer leurs coûts de formation. L’âge moyen du premier transfert des joueurs des championnats majeurs était ainsi de 24,3 ans en 1980/81 alors qu’il serait passé à 20,6 ans en 2014/15.

Les clubs ne se battent donc plus seulement pour recruter les meilleurs joueurs en vue d’obtenir les meilleures performances sportives. Ils se battent aussi pour recruter les plus prometteurs d’entre eux, alors même qu’ils ne sont encore que mineurs, quitte à parfaire leur formation une fois recrutés.

Les règles

Afin d’éviter les dérives, la FIFA a encadré les transferts de joueurs dans un règlement dont les articles 19 et 19 bis sont consacrés à la protection des mineurs. Ces dispositions posent en principe que les transferts de joueurs mineurs sont interdits mais prévoient par ailleurs trois exceptions :

  1. les cas des joueurs mineurs qui suivent leurs parents qui s’installent dans un nouveau pays, ou leur enfant signe alors un contrat pour un club local,
  2. les cas de mineurs de 16 à 18 ans qui, au sein de l’Union européenne et de l’Espace Economique Européen, sont transférés dans des centres de formation ou leurs scolarité et leur hébergement sont assurés,
  3. les cas de joueurs mineurs vivant à moins de 50 kms d’une frontière et signant dans un club du pays voisin se situant lui-même à moins de 50 kms de la frontière, de telle sorte qu’ils ne soient pas distant de plus de 100 kms du domicile de leurs parents.

On aura compris qu’à travers ces règles, la FIFA veut s’assurer que des mineurs ne soient pas déracinés, éloignés de leurs familles, qu’une bonne éducation leur soit donnée en parallèle de leur formation de joueurs de football et que leur hébergement soit assuré.

La pratique

Ceci étant posé, quelle est la réalité sur le terrain ?

La bataille entre les clubs pour attirer les jeunes talents est d’une incroyable violence. Pour la gagner, tous les moyens sont bons. Y compris ceux consistant à détourner les règles de la FIFA.

A ce titre, le moyen le plus communément pratiqué consiste à offrir aux parents du jeune surdoué, mais mineur, une nouvelle vie dans la ville du club souhaitant recruter leur fils tout en jurant à qui voudra les entendre n’être intervenu en rien dans leur déménagement soudain à proximité de leurs infrastructures sportives. Comme il s’agit là de l’une des exceptions à l’interdiction du recrutement de jeunes joueurs mineurs (celle consistant pour un enfant à suivre ses parents à l’étranger), il est effectivement tentant pour de grands clubs aux moyens financiers conséquents, de convaincre les parents plutôt que leurs fils.

D’autres moyens existent, moins pratiqués car à bien des égards non seulement immoraux mais également illégaux, tel que le paiement de primes à l’embauche conséquentes dans le cadre du nouvel emploi offert à l’un ou l’autre parent, contrebalancé d’une clause d’indemnisation en cas de
départ volontaire du parent en question pour une autre ville (où son fils aurait été recruté).

Certains clubs n’hésitent pas non plus à verser directement des sommes aux jeunes joueurs mineurs en habillant pour certains les versements sous forme de bourses d’études ou autres soutiens financiers. Pour cela et du fait de la minorité des garçons concernés, les clubs doivent bien entendu s’entendre avec leurs familles ou représentants légaux.

Dans tous les cas, certains clubs ignorent les règles de la FIFA et/ou celles de leurs fédérations nationales. Involontairement ou par incompétence.

D’autres les contournent en toute connaissance de cause. Avec plus ou moins d’aisance. Sachant que même des clubs aussi structurés que le FC Barcelone ont pu commettre des impairs à cet égard et être sanctionnés par la FIFA.

Comme quoi on ne peut pas être champions dans tous les domaines.

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Mercato – Okacha Hamzaoui vers l’Amiens SC

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L’Amiens SC, actuellement en ballotage favorable pour remonter en Ligue 2 après plusieurs années de purgatoire pourrait bien renouer avec sa filière algérienne qui lui avait (déjà) permis de quitter le National en 2011 (Saifi, Meliani, Zobiri, Djaballah).

Selon nos informations, Okacha Hamzaoui, milieu de terrain du MO Béjaia est attendu ce samedi à Amiens pour visiter les installations du club picard. En fin de contrat avec l’actuel septième du championnat algérien, Hamzaoui a été observé à plusieurs reprises par l’Amiens SC et a tapé dans l’oeil de l’entraîneur Christophe Pélissier. Il pourrait s’engager pour une durée de 3 ans. Sociétaire du MO Béjaia depuis deux saisons, Hamzaoui est auparavant passé par l’USM Bel Abbès puis la JS Saoura.

Outre l’international algérien A’, l’Amiens SC est également en contact avec Mouloud Sana. Passé l’ACBB, l’ES Paris 16 ou encore le CFFP, ce jeune algérien natif de Paris évolue actuellement en Italie, à Novara. Cependant, contrairement à Hamzaoui, seule une montée en Ligue 2 pourra confirmer son arrivée.

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Finale de la Coupe Gambardella 2016 : AS Monaco – RC Lens

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La finale de la Coupe Gambardella 2016 opposera ce samedi à 17h15 le RC Lens à l’AS Monaco. C’est l’occasion pour EspoirsduFootball.com de s’intéresser à ces deux adversaires.

Un groupe monégasque aux individualités de qualité

Après s’être imposé 2-0 face au Stade Brestois en demi-finale, l’AS Monaco retrouve une place en finale de la Coupe Gambardella, 5 ans après avoir remporté le titre lors de l’édition 2010/2011.

Deuxième de leur championnat cette saison à un point du leader, l’AS Saint-Étienne, les protégés de Frédéric Barilaro pourront compter sur le retour de certains cadres de l’équipe réserve et surtout sur celui de Kylian Mbappé. Ce dernier, habitué à évoluer avec l’effectif professionnel fut l’un des artisans de la qualification des monégasques en finale puisqu’il a marqué lors du tour précèdent. C’est donc avec un effectif renforcé que les U19 de l’AS Monaco se rendront au Stade de France. À ce propos, L’entraineur du RC Lens, Fabrice Vandeputte a récemment souligné la qualité des joueurs monégasques : « C’est au-dessus de nos adversaires précédents, c’est une évidence. C’est plus costaud au niveau des individualités. » [1].

À noter que les monégasques ont depuis leur entrée dans la compétition inscrit 11 buts et ont fait preuve d’une solidité défensive en encaissant seulement 2 buts.

Une équipe lensoise équilibrée

De l’autre côté, le RC Lens s’est qualifié après avoir largement dominé le FC Sochaux, vainqueur de la dernière édition, sur le score de 3 buts à 0. Les coéquipiers de Taylor Moore ont fait preuve d’une régularité impressionnante dans la compétition puisqu’ils ont inscrit pas moins de 20 buts et en ont encaissé 3.

L’entraineur de l’AS Monaco, Frédéric Barilaro n’a pas tari d’éloges sur son adversaire comme en témoigne ces propos : « Le RC Lens est une équipe bien équilibrée, qui n’a pas de points faibles. Ils essayent de jouer, d’aller de l’avant. Ils ont une bonne qualité offensive. À nous de jouer notre jeu, de mettre de l’intensité. » [2].

Les groupes probables

RC Lens :

Henriques de Pinho, Desprez – Moore, Ebosse, Sylla, Carlier, Milville, Wojtkowiak – Bellegarde, Diani, Adim, Béghin, Boli – Lemaire, Boussemart, Bari, Sidibé.

AS Monaco :

Mifsud – Dramé, Mbae, Ouedraogo, Serrano – Muyumba, Appin, Étienne – Tormin, Bongiovanni, Mbappé, Cardona, I.Diallo

[1] Fabrice Vandeputte : « Sereins et déterminés pour la Gambardella, www.lensois.com.

[2] F. Barilaro : « Jouer et ne rien regretter », www.asmonaco.com.

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Retour sur la finale de la Danone Nations Cup 2016

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Le dimanche 15 mai, le Stadium de Villeneuve d’Ascq (occupé par le LOSC de 2004 à 2012), accueillait la finale nationale de la Danone Nations Cup. Au programme, 10 équipes de 12 joueurs avec le même rêve ultime : représenter la France lors de la finale mondiale en octobre 2016 au Stade de France. Retour sur cet événement auquel EspoirsduFootball.com était invité.

Un plateau relevé

Nous avions précédemment présenté les vainqueurs d’étape (Montpellier, Schiltigheim, Brest, Arles-Avignon et le CFFP) hormis l’US Torcy, vainqueur la veille dans cette même enceinte du Nord. A ces équipes se sont ajoutés les deux meilleurs 2e (Bourgoin-Jallieu et le FC Nantes) ainsi que le LOSC, hôte de la compétition. C’est donc un plateau de grande qualité que proposait cette finale lilloise, avec des profils très différents (des clubs pros, des clubs amateurs et un centre de formation).

Dès le matin et jusqu’au début d’après-midi, les 10 équipes se sont rencontrées pour déterminer qui pourrait accéder au dernier carré. Au programme, une opposition face aux neuf autres équipes dans des matchs de neuf minutes. Comme le soulignait la majorité des entraîneurs, ce format de jeu très court (habituellement les jeunes jouent 2×30 minutes) ne laisse pas beaucoup de place à l’erreur et aux approximations. Un but encaissé compromet ainsi grandement la victoire. Au cours des matchs de la phase qualificative, le rythme des rencontres a été très soutenu avec parfois un gros pressing et beaucoup d’intensité. Dans cette configuration, plus de 30% des 45 matchs de la phase qualificative ce sont soldés par un match nul et la grande majorité des équipes qui avaient ouvert le score l’ont emporté.

Au final, ce sont l’US Torcy (l’une des 3 seules équipes à avoir obtenu le bonus avec Toulouse et le Losc), Montpellier, le CFFP (meilleure défense) et Toulouse qui accédaient au dernier carré. Le LOSC, de son côté, pourra regretter son dernier match contre Torcy (0-0) qui aurait pu lui permettre de passer devant le TFC.
DNC 2016 - ClassementBrahim Boubekeur, coach de l’ACA Arles-Avignon qui présentait une équipe U11(10e de la finale nationale) : « L’organisation était parfaite et les enfants ont été traités comme de vrais petits professionnels. Concernant le jeu, je suis très satisfait de ce que nous avons proposé. Même si nous terminons dernier, nous sommes loin d’avoir fait de la figuration. Nous perdons par exemple 1-0 contre Toulouse (demi-finaliste) alors que nous avons dominé tout le match. Contre les deux équipes parisiennes (Torcy et le CFFP), c’est sur le plan physique que ça a été difficile. Techniquement et dans le jeu, je trouve que nous étions au niveau. Les petits ont d’ailleurs été félicités par chaque éducateur de chaque équipe ».

Houssama El Ghazi, coach de Schiltigheim (8e) :  « Au niveau organisation c’est l’un des meilleurs tournois que j’ai fait. Nous avons été mis dans les mêmes conditions que des professionnels. Les enfants ont été très contents malgré le résultat. Ce tournoi va laisser de très beaux souvenirs aux enfants mais aussi aux dirigeants. Athlétiquement et physiquement, nous avons souffert mais dans le jeu, nous n’avons pas à rougir. Le tournoi a permis justement de voir où sont nos difficultés. C’est une très bonne base de travail ».

Focus sur le Stade Brestois

Comme chaque blogueur présent, nous avons suivi une équipe en particulier. Pour ma part, ce fût le Stade Brestois, dont le staff (Rayan Allot et Mathieu Gouriou) m’a tout de suite invité à m’asseoir sur le banc à leurs côtés.

Au terme, des 9 premiers matchs qui devaient déterminer les 4 équipes qualifiés, les jeunes brestois pointaient à une septième place, insuffisante pour poursuivre l’aventure. Fatigués et un peu tétanisés par l’enjeu, ils n’ont pas pu réitérer la très belle performance entrevue à Rennes. Comme le soulignait Rayan Allot, coach des Brestois, les jeunes avaient déjà eu une compétition quelques jours auparavant et les performances s’en sont clairement ressenties. Le Stade Brestois remporte, malgré tout le Prix du Fair-Play « Fondaction du football ».

 

Reportage du site EspoirsduFootball.com sur la DNC 2016 : http://www.espoirsdufootball.com/reportage-finale-danone-nations-cup-2016

Rayan Allot avec ses joueurs du Stade Brestois / © Jakez pour EspoirsduFootball.com

Rayan Allot, coach du SB29 (7e de la finale nationale) : « Au-delà du résultat, nous sommes là pour faire passer un message. Sur le terrain, il y avait une forte intensité et un gros rythme. Progressivement, nous avons un peu perdu pied car nous pensions peut être un peu trop à la qualification. Nous devons maintenant leur apporter les bons messages et relativiser les choses pour qu’ils puissent se tourner sereinement vers les prochaines échéances ».

Blaise Matuidi, le parrain idéal

Cette finale française était aussi l’occasion de voir Blaise Matuidi, parrain de la compétition, arpenter la pelouse du Stadium à la rencontre des jeunes. Tout sourire, le joueur parisien, s’est rendu très disponible tout au long de l’après-midi, répondant aux questions des enfants, n’hésitant pas à réconforter les déçus et à encourager ceux pour qui la victoire était encore envisageable. Au milieu des jeunes, le parisien était vraiment dans son élément. L’international français a d’ailleurs était rejoint par Rio Mavuba, lui aussi très sollicité. Deux joueurs qui par leur travail et leur abnégation font véritablement figure d’exemples pour tous les jeunes joueurs.

Reportage du site EspoirsduFootball.com sur la DNC 2016 : http://www.espoirsdufootball.com/reportage-finale-danone-nations-cup-2016

Le parrain Blaise Matuidi avec les jeunes toulousains / © Jakez pour EspoirsduFootball.com

Très disponible, Blaise a aussi répondu à nos questions. S’il avoue avec beaucoup d’humilité qu’il aurait aimé pouvoir jouer cette compétition mais qu’il n’était pas assez bon pour le faire, il délivre aussi des conseils avisés sur la marche à suivre pour accéder au statut de professionnel. Travail, écoute et plaisir sont les trois mots qui sont revenus avec insistance. A quelques semaines de l’Euro, Blaise a aussi souligné les « possibilités » d’un groupe France qui se connaît très bien. Comme à son habitude, en Bleu et au PSG, le natif de Toulouse « donnera tout ».

Une finale francilienne

Les demi-finales voyaient s’opposer l’US Torcy et le TFC d’un côté et Montpellier et le CFFP de l’autre. Le premier match a tenu toutes ses promesses. Dans une confrontation très serrée, ce sont finalement les torcéens qui ont su s’imposer malgré une belle opposition. Dans l’autre match, le CFFP s’est finalement imposé 2-0 mais le match aurait pu être tout autre puisque les montpellierains ont eu deux occasions franches alors que le score n’était que de 0-0.

Enzo Donis et Ludovic Margouet entraîneurs de Montpellier (éliminé en ½ finale contre le CFFP) : « Nous avons relativiser avec les enfants. La défaite est un peu cruelle et frustrante contre le CFFP puisque nous avons deux occasions franches en début de match. En 9 minutes, il faut vite trouver des solutions mais cela n’empêche pas de proposer du jeu. Quoiqu’il arrive, tout cela sera formateur pour les enfants. Au niveau de l’organisation, c’était magique pour les enfants comme pour les éducateurs. Blaise Matuidi a eu un geste de Grand en venant naturellement réconforter les enfants. Maintenant, il va falloir redescendre les pieds sur terre et se remettre au travail ».

La finale nationale de cette 17e édition de la Danone Nations Cup était donc 100% « parisienne » avec une opposition entre l’US Torcy (vainqueur la veille à Lille) et le CFFP (vainqueur la semaine précédente à St Ouen). Une confrontation entre l’équipe la plus prolifique offensivement (Torcy a inscrit 13 buts en 10 matchs) et la défense la plus hermétique (0 but encaissé pour le CFFP). Dans un match très serré, l’ouverture du score intervenait sur coup de pied arrêté. D’un splendide coup-franc que le gardien torcéen ne pouvait qu’effleurer, Wilson Samake permettait au CFFP d’ouvrir le score à la 6e minute de jeu. Un avantage décisif puisque le score n’évoluera plus. La déception et les larmes des torcéens (malgré le titre de meilleur joueur pour Nolan Delhelle) contrastaient forcément avec la joie des jeunes du CFFP et le chant entonné par Darling Bladi (le capitaine).

Le plan exposé par Lamine Kezzim, dans notre dernier entretien, aura donc fonctionné à merveille. Tout au long de la compétition, le CFFP a mis en place un gros pressing, empêchant les autres équipes de développer leur jeu et sanctionnant chaque perte de balle. Le CFFP termine aussi la compétition sans avoir encaissé le moindre but, preuve d’une vraie solidité défensive (secteur dans lequel les jeunes ont fait le plus de progrès selon leur entraîneur). Cette invincibilité, le CFFP la doit aussi à Trésor Mikael-Ange, son talentueux gardien (l’un des meilleurs de la compétition), comme en témoigne cette parade décisive lors d’un face à face en finale.

Les jeunes du CFFP auront donc l’honneur de représenter la France en octobre prochain lors de la finale mondiale de la Danone Nations Cup au Stade de France. Ils succèdent à une autre équipe parisienne (le Paris FC) qui avait terminé 3e l’année dernière au Maroc. Espérons que les jeunes parisiens suivent les traces du RC Lens, vainqueur en 2013 dans le mythique stade de Wembley.

Galerie photos de la Danone Nations Cup 2016

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#U19Nat 2016 – Les demi-finales en direct video.

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La Fédération Française de Football diffuse aujourd’hui les demi-finales du Championnat de France #U19Nat qui se déroulent aujourd’hui à Brive et opposent les Chamois Niortais à l’Olympique Lyonnais (14h30) et le Paris Saint-Germain à l’AS Saint-Etienne (17h30).

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Les finales #U17Nat (PSG-ASSE) et #U19Nat (PSG-OL) en direct video

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La saison des championnats de France U17 et U19 s’achèvent ce week-end à Saint-Flour (Cantal) avec de superbes affiches. Le PSG est engagé sur les deux tableaux avec une opposition contre l’ASSE en 17 ans samedi puis contre l’OL en 19 ans dimanche.

La Fédération Française de Football diffuse ces deux superbes affiches que nous vous proposons de regarder en direct ci-dessous.

PSG – ASSE (samedi 4 juin 2016 à 16h)

PSG – OL (dimanche 5 juin 2016 à 16h)

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Portrait – Vincent Thill, le successeur de Miralem Pjanic ?

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Le 26 mai dernier, le FC Metz annonçait la signature du premier contrat pro du jeune luxembourgeois, Vincent Thill (16 ans). Retour sur le nouveau joyau messin.

Le football dans le sang

Si Vincent Thill s’est tourné vers le football, c’est tout sauf un hasard. Le football, chez les Thill, c’est presque une religion. Serge, le papa, évoluait au poste d’attaquant. Il a joué au Luxembourg et en Belgique, et compte 14 sélections chez les Lions Rouges. Nathalie , la maman, a été gardienne de la sélection luxembourgeoise et a joué notamment à Niederkorn, Fola et Rodange.

Vincent est le troisième enfant d’une fratrie de quatre et tous jouent au foot. Sébastien (22 ans), l’aîné, est international luxembourgeois depuis septembre 2015 et compte déjà 5 sélections et un but (contre la Macédoine). Il évolue au Progrès Niederkorn avec son frère Olivier, 20 ans et international U21. Les 3 fils évoluent sous le regard émerveillé de Marek (9 ans), le petit dernier.

Contrairement à ses frères restés au pays, Vincent a choisi de rejoindre le FC Metz en 2012. Dès les premières observations au Luxembourg, le jeune attaquant messin a tapé dans l’œil de Philippe Gaillot et Sébastien Muet (actuellement en charge des U19). Son entraîneur en U19 précisait d’ailleurs au Quotidien en janvier dernier que même à 10 ans, Vincent « était déjà au service de l’équipe ».

Depuis son arrivée chez les grenats, Vincent Thill n’a cessé d’impressionner, gravissant les échelons avec une grande maturité. En décembre dernier, le jeune luxembourgeois a été à nouveau surclassé pour évoluer avec les U19 nationaux. Une première étape avant ses débuts pros ? Une chose est sûre, les dirigeants messins fondent beaucoup d’espoirs en lui.

Le FC Metz, le choix de la raison

Conscients des convoitises suscitées par son talent, le FC Metz avait fait signer un contrat Elite de 5 ans à son jeune joueur en février 2015. Selon les rumeurs, de grands cadors européens ( Bayern Munich, PSG, Arsenal et Chelsea notamment) s’intéressaient alors à la nouvelle pépite des grenats. Depuis, Vincent a encore progressé et l’intérêt des clubs n’a cessé de grandir et c’est le Bayern Munich qui a tenté d’enrôler le jeune messin. Quelques jours avant la signature de son premier contrat, tout semblait même indiquer que Vincent quitterait prochainement la France pour poser ses valises en Bavière. Rummenigge s’est même déplacé, en personne, en Lorraine pour formuler une offre de 6 millions d’euros (plus bonus). Alors que tout semblait calé avec le Bayern Munich, Bernard Serin, Philippe Gaillot (chargé du recrutement) et Denis Schaeffer (directeur du centre de formation) ont, semble t-il, trouvé les bons arguments pour couver un peu plus longtemps leur nouvel pépite. Malgré une offre bien inférieure à celle du Bayern, le clan Thill a choisi la continuité en accordant de nouveau sa confiance au FC Metz. Rien n’a filtré sur un possible temps de jeu garanti en Ligue 1 mais quand Le Républicain Lorrain a interrogé Bernard Serin il y a quelques jours, sa réponse a été prometteuse : « Bien sûr que je veux le voir (fouler les pelouse de L1) ! ».

Pour Luc Hotz, le sélectionneur des Lions Rouges, Vincent Thill a pris une bonne décision en restant dans un environnement connu et à proximité de sa famille. Interrogé sur la question en mars dernier avant une confrontation contre le Luxembourg, Miralem Pjanic soulignait dans Le Quotidien que le FC Metz était « l’endroit idéal pour faire ses premiers pas ». Ce cocon semble, en tout cas, plaire aux jeunes messins puisque Gauthier Hein, le capitaine de la réserve messine et Alexis Larrière ont déjà signé pros et que la signature de Vahid Selimovic est espérée.

Le nouveau génie messin

Le profil du jeune luxembourgeois n’est pas sans rappeler le néo-turinois dont le père a d’ailleurs affronté Serge Thill sur les terrains luxembourgeois. Vincent Thilll aime évoluer dans un poste de meneur de jeu mais peut également jouer devant. Outre des qualités techniques au dessus de la moyenne, Vincent détient aussi une très bonne vision du jeu et une grande qualité de passes. Altruiste, il est au service de l’équipe et peut souvent faire figure de leader technique. Enfin, le natif de Luxembourg possède un excellent pied gauche qui lui permet de faire des merveilles sur coups de pieds arrêtés.

S’il doit sans doute, « muscler son jeu » et progresser défensivement, Vincent Thill possède des qualités indéniables pour réussir, d’autant que son humilité, sa discrétion et son entourage font de lui « quelqu’un d’équilibré » comme le soulignait Sébastien Muet dans Le Quotidien. C’est d’ailleurs, son coach en U19 qui résume parfaitement la situation : « entraîner ce gamin, c’est un kiff d’enfer !».

Déjà international à 16 ans

En dehors d’une carrière en club que l’on espère radieuse, Vincent Thill risque aussi de marquer de son empreinte la sélection luxembourgeoise. Le jeune messin a, en effet, fêté sa première sélection sous les ordres Luc Hotz le 25 mars dernier lors d’un match contre la Bosnie de Miralem Pjanic… Tout un symbole. Lors de sa seconde sélection, le 31 mai dernier, le messin est entré en jeu à la 55e minute. S’il n’a pas pu empêcher la défaite du Luxembourg contre le Nigéria, il s’est illustré en inscrivant son premier but en sélection à seulement 16 ans. Cette performance n’est pas passée inaperçue puisque Kicker mais aussi la Repubblica n’ont pas manqué de souligner la performance et la précocité du néo-pro grenat.

Vincent compte donc déjà deux sélections à seulement 16 ans et devrait s’imposer dans une sélection dans laquelle évolue aussi son frère Sébastien et Christopher Martins Pereira, l’un des grands espoirs lyonnais.
En décembre dernier, le nouveau crack messin présentait son plan de carrière : jouer pour son pays en 2016 et passer pro à Metz à 17 ans et demi ! Il n’a pas perdu de temps…

Merci à Lucas Deslangles

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Présentation de la Péronne Cup 2016

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Un restaurant face à la mer, de la chaleur et « presque » du soleil… On pourrait se croire sur la Côte d’Azur mais nous sommes en Normandie, non loin de Caen pour la présentation de la première édition de la Péronne Cup. Focus sur ce tout nouveau tournoi dont EspoirsduFootball.com est partenaire !

Voir des équipes U19 majeures s’affronter sur les terrains de clubs amateurs calvadosiens, ça paraît improbable. Pourtant, plusieurs personnes se sont accrochées à ce rêve lancé il y a un an et demi dans le vestiaire de l’US Thaon. Sébastien Lemarié (vice-président de l’US Thaon) et Julien Gack (ancien entraîneur des gardiens de but du Stade Malherbe et de Troyes) ont d’abord cherché une catégorie dans laquelle il n’y avait pas de tournoi majeur en France. Le choix s’est logiquement porté sur les U19 avec la volonté de créer un événement international. Julien Gack, avec son réseau, a contacté certains clubs français qui ce sont tout de suite montrés intéressés aussi bien par la période du tournoi (en août) que par la catégorie concernée.

Peronne Cup Affiche

Un plateau de rêve pour la première édition

Beaucoup de belles équipes françaises ont donc répondu présentes pour l’événement (le Stade Malherbe Caen, l’Olympique de Marseille, l’OGC Nice et l’AS Monaco) mais la réelle volonté des organisateurs était de créer un tournoi international. Bien aidés par Evol Sport et le cabinet 3A, les calvadosiens ont ainsi su attirer des clubs importants du continent européen (Anderlecht, Udinese, PSV Eindhoven, Athletic Bilbao, Espanyol Barcelone, Feyenord Rotterdam, Milan AC, Besiktas, Stoke City, AS Roma). Le tournoi s’annonçait donc européen et pour une première édition, c’était déjà un sacré succès. Les choses ont pris une nouvelle envergure puisque le 2 et le 6 juin dernier, deux participants sud-américains ont été dévoilés : Boca Juniors et Palmeiras.

Au final, 16 équipes s’affronteront du 12 au 14 août prochain et les oppositions s’annoncent alléchantes. Si l’AS Monaco est le récent vainqueur de la coupe Gambardella, les équipes étrangères ne sont pas en reste. En effet, l’AS Roma a remporté la Primavera en s’imposant aux penaltys contre la Juventus alors le PSV est vice-champion des Pays-Bas. Anderlecht, de son côté, a atteint les demi-finales de la Youth League cette saison et s’est incliné contre Chelsea, le futur vainqueur. Il y aura donc du beau monde et preuve que le plateau était intéressant, la seule équipe anglaise (Stoke City) a longtemps négocié avec sa ligue puisque le championnat anglais aura déjà repris (le problème est identique pour l’Allemagne, ce qui explique l’absence de représentant). Comme le résume si bien le site mondudinese.it, la Péronne Cup a tout d’un championnat du monde des clubs U19.

Une organisation millimétrée

Peronne Cup Organisateurs

Les 16 équipes s’affronteront sur 4 terrains (Thaon, Bayeux, Verson et Vire) dans des matchs de 2 fois 30 minutes (2 matchs par jour par équipe) qui auront lieu dans des stades qui pourront tous accueillir plus de 2000 spectateurs. Pour l’événement, des tribunes temporaires seront montées pour que les spectateurs puissent regarder les matchs dans les meilleures conditions. Même si le diffuseur n’a pas encore été dévoilé, le tournoi sera même télévisé.

Sur le pré aussi, on a mis les petits plats dans les grands. Ainsi pour encadrer tout ce beau monde, ce sont des arbitres officiels qui officieront pendant tout le tournoi. Des rumeurs persistantes évoquent même des arbitres de Ligue 1 reconnus.

Comme le dit Sébastien Lemarié, « pas de grand tournoi sans grand parrain » et pour une première édition la Péronne Cup a tapé fort puisque c’est Blaise Matuidi qui sera le parrain officiel du tournoi. Déjà très impliqué auprès des jeunes avec notamment la Danone Nations Cup, le parisien s’engage un peu plus et sera sans doute présent en Normandie pour la finale.

Enfin, si les organisateurs de la Péronne Cup souhaitaient regrouper un plateau international très relevé, l’une des autres volontés était de rendre cet événement accessible au plus grand nombre. Pour quelques euros (2€ pour les enfants et 5€ pour les adultes), le public pourra venir observer les 10 matchs qui auront lieu chaque jour sur chaque site. L’idée était de faire de cet événement « une fête populaire dans la région ». Plus largement, l’objectif est véritablement d’inscrire ce nouveau tournoi dans le paysage régional et national. Une chose est sûre, même si la Péronne Cup n’a pas encore eu lieu, le professionnalisme des organisateurs et le magnifique plateau réuni cette année ont déjà poussé de grands clubs à se renseigner pour l’année prochaine. Nous espérons donc que la fête sera belle en août prochain et que cette première édition en appellera bien d’autres…

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Interview – Fouad Chafik, le joueur au parcours studieux

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Peu de joueurs professionnels peuvent se targuer d’avoir obtenu un Master 2. Pourtant, c’est l’histoire incroyable de Fouad Chafik. Devenu professionnel à l’âge de 25 ans, le latéral droit de Laval vient de s’engager avec le DFCO. Il découvre la Ligue 1 à 29 ans. Le natif de Pierrelatte a accepté de répondre à nos questions. Nous sommes revenus ensemble sur son parcours mais également sur ses ambitions.

L’équipe d’EspoirsDuFootball.com te félicite pour ta signature au DFCO. Pourquoi avoir fait ce choix ?

« Ce choix s’est présenté à moi, je suis quelqu’un d’ambitieux et un compétiteur, je ne pouvais pas refuser l’opportunité de pouvoir jouer en Ligue 1. De plus, le projet et l’environnement du club m’ont plu. Très heureux de m’être engagé avec le DFCO. »

Avais-tu d’autres opportunités ?

« Il me restait un an de contrat avec Laval, certains clubs se sont renseignés mais aucune proposition concrète si ce n’est celle du DFCO. »

«  Je me prépare déjà psychologiquement »

Tu découvres donc la Ligue 1 à 29 ans. Qu’espères-tu de cette saison ? Comment appréhendes-tu la découverte du plus haut niveau français ?

« Le plus important est de se maintenir en Ligue 1. J’espère que nous allons faire une belle saison. Nous savons qu’il va falloir se donner à fond à chaque match, être déterminés et en vouloir plus que l’adversaire. Il y a de belles équipes dans ce championnat. Je me prépare déjà psychologiquement et nous avons 6 semaines pour se préparer physiquement avant le début du championnat. Je ne suis pas quelqu’un qui se met la pression. On verra le moment venu. »

Tu comptes aujourd’hui 6 sélections avec l’équipe Nationale du Maroc. J’imagine que c’est une grosse fierté pour toi ?

« Oui une immense fierté, un rêve de gosse qui s’est réalisé. Jouer pour son pays c’est une sensation indescriptible. »

«  Je suis titulaire d’un Master 2 en économie du sport et du tourisme »

Revenons sur ton parcours, qui n’est pas commun. Tu as souhaité obtenir un bac+5 avant de signer ton premier contrat professionnel. Peux-tu nous expliquer ce choix ?

« J’ai un parcours atypique, je suis titulaire d’un Master 2 en économie du sport et du tourisme. Je ne suis passé par aucun centre de formation. J’ai privilégié mes études car je ne pensais pas devenir professionnel même si c’était dans un coin de ma tête. De plus même en étant pro, une blessure grave peut arriver et une carrière de footballeur est assez courte. C’est aussi pour préparer ma reconversion, l’après-foot avec ce bagage scolaire. »

Fouad Chafik Valence

(Fouad Chafik au stade Pompidou, avec le maillot de l’AS Valence lors de la saison 2011-2012)

Tu es devenu footballeur professionnel à l’âge de 25 ans avec ta signature au FC Istres en provenance de l’AS Valence, club avec lequel tu évoluais en CFA. Ne regrettes-tu pas d’avoir privilégié tes études ?

« J’avais terminé mes études depuis 2 ans lorsque j’ai signé à Istres. Je pense que cela s’est fait au bon moment. J’avais effectué une très belle saison en CFA avec Valence et un très beau parcours en coupe de France (L’AS Valence s’est illustrée en Coupe de France en atteignant les 16èmes de finale, battue par Évian Thonon Gaillard, club de L1 (0-2), après avoir sorti Arles-Avignon au 7e tour, club de L2). Cela a attiré l’œil de certains clubs et c’est le club d’Istres qui s’est présenté en premier. »

«  J’ai dû travailler les étés pour financer mes études »

Selon toi, quelles sont les différences entre un joueur comme toi qui a emprunté un chemin différent et un joueur qui a fait ses gammes dans un centre de formation puis intégré un groupe professionnel jeune ?

« Pour ma part, j’ai une certaine expérience de la vie, j’ai dû travailler les étés pour financer mes études. Je relativise aussi plus facilement certains événements de la vie. Je ne suis pas formaté par un centre de formation, j’ai pu profiter de ma jeunesse contrairement aux jeunes qui en sont issus et qui ont dû faire beaucoup de sacrifices. Je suis arrivé dans le monde professionnel avec une certaine fraicheur et une très grosse envie de montrer que même sans passer par un centre de formation on peut y arriver. »

Avais-tu un plan de carrière défini ?

« Non, pas vraiment. Je profite au maximum de ce qui m’arrive, c’est que du bonheur. J’ai pu découvrir la ligue 2 et je continue mon évolution en signant dans un club de Ligue 1. Et pour couronner le tout, je suis devenu international marocain, je ne pouvais rêver mieux. »

Tu comptes désormais beaucoup de matchs dans des clubs différents. Quelles sont les meilleurs souvenirs de ta carrière ?

« J’ai effectué 4 saisons en Ligue 2 avec 139 matchs au compteur sur 152 possibles. Mon meilleur souvenir restera mon premier match en pro contre Nantes devant 20 000 personnes. Et également ma première sélection avec l’équipe nationale du Maroc à Agadir dans ma ville d’origine, devant toute ma famille, une immense fierté. »

«  Le travail invisible est très important »

Tu as effectué 4 dernières saisons pleines où tu n’as quasiment pas été blessé. Quels sont les moyens que tu mets en œuvre pour avoir cette régularité ?

« J’ai effectué 3 premières saisons sans blessure et la dernière saison j’ai été blessé 6 semaines au niveau de la clavicule suite à un choc avec un joueur adverse. Il n’y a pas de recette miracle, il faut être motivé et déterminé à chaque match. Le travail invisible est très important : La nutrition, le repos, la récupération et le sommeil sont des éléments importants. »

Tu es un joueur avec des ambitions. As-tu envie de découvrir un championnat étranger et disputer la Ligue des Champions un jour ?

« Comme vous le dites, je suis un compétiteur et un joueur ambitieux mais je fonctionne par étape. Je vais découvrir la Ligue 1 et c’est déjà bien mais je ne me fixe pas de limites. Pouvoir disputer la Ligue des Champions un jour serait le summum. »

«  Il faut y croire jusqu’au bout »

(Fouad lorsqu’il évoluait en DHR avec l’US Montélimar lors de la saison 2009-2010)

(Fouad lorsqu’il évoluait en DHR avec l’US Montélimar lors de la saison 2009-2010)

Ton parcours pourrait inspirer beaucoup de joueurs qui jouent dans des divisions inférieures. Quel message pourrais-tu leur faire passer ?

« Juste leur dire que je suis la preuve vivante que l’on peut concilier football professionnel et scolarité. C’est très difficile de rentrer dans le monde du football professionnel, il est donc important de poursuivre ses études et d’avoir un bagage scolaire. Je leur dirai aussi de continuer à croire en leur rêve quoi qu’il arrive, avec du respect, de la motivation, de la patience, de l’abnégation et du travail. Je ne suis pas passé par un parcours classique, j’ai fait presque tous les niveaux régionaux en catégorie sénior, il faut donc y croire jusqu’au bout. »

L’équipe d’EspoirsDuFootball.com te remercie pour ta disponibilité et te souhaite une belle réussite pour la suite de ta carrière.

« Merci à vous et un petit message aux lecteurs d’EspoirsDuFootball, merci à eux de continuer à suivre le site qui est excellent et très instructif. »

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Portrait – Yoan Séverin (Juventus)

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La Juventus a toujours aimé les français : de Zidane à Pogba, en passant par Thuram, Evra ou Platini. Et les français l’ont généralement bien rendu aux italiens, devant souvent la coqueluche des supporters Bianconeri. Le club de la Vieille Dame a compris que le joueur français était intéressant, et s’intéresse donc de plus en plus à ce qui se passe de l’autre côté des Alpes. C’est ainsi que Yoan Séverin a pu signer du côté de Turin il y a deux ans. Portrait.

Yoan Séverin est originaire de Villeurbanne, en banlieue lyonnaise. Il commence le foot à 6 ans dans un club local, comme beaucoup de jeunes, avant de partir du côté de Bourgoin. Par deux fois, lui et son équipe finissent sur le podium de la finale régionale. C’est pourquoi, à 14 ans, le jeune villeurbannais est repéré par l’Olympique Lyonnais, où il reste deux saisons. La première saison, il s’impose au sein de l’effectif. En revanche, sa deuxième saison chez les Gones s’avère être bien plus terne. Plus de confiance, plus rien. La décision est prise par le club : Séverin et Lyon, c’est fini.

Cependant, rien n’est jamais fini et, avec un peu de chance, Yoan Séverin parvient à rebondir. A la suite d’un traditionnel tournoi de fin de saison, organisé près de Lyon, un autre club professionnel repère le jeune déchu : Evian Thonon-Gaillard. Le club avait déjà échangé un peu avec lui auparavant, et son départ annoncé de l’OL n’a fait qu’accélérer les choses. En Haute-Savoie, il retrouve la confiance retrouvée en fin de saison du côté de Lyon. Très vite, il s’impose comme un bastion des Roses, obtenant même le brassard de capitaine dès la deuxième saison avec les U17 Nationaux.

Quelques clubs cherchent à en savoir plus sur ce joueur, mais rien de concret. Jusqu’à un match amical, organisé durant l’été. Un émissaire de la Juventus de Turin, et pas n’importe lequel, se déplace pour venir voir ce jeune rhodanien. C’est Gianluca Pessotto (408 matchs avec la Juve, 22 sélections avec la Squadra Azzura) qui décide de traverses les Alpes. On lui propose alors de venir avec les jeunes de la Juventus. Pour le motiver à venir, on lui fait visiter les installations du club, mais Séverin refuse. Selon lui, cela aurait été un manque de respect vis-à-vis de son équipe, avec laquelle il a effectué toute sa préparation.

Pourtant, ses premiers mois avec le brassard de capitaine sont durs : le club ne remporte qu’un match de championnat entre août et décembre. Tout ne marche pas aussi bien que la saison précédente, Yoan en est conscient. C’est alors que la Juventus revient à la charge. Cette fois plus d’hésitation : partir chez un grand d’Europe, ça ne se refuse pas, surtout quand on vit une saison mitigée. C’est bien là le problème pour Evian : le club ne veut pas le laisser partir, du fait qu’il soit un des piliers d’une équipe en manque de résultats. Mais après avoir parlé avec beaucoup de monde au sein du club, l’ETG se résigne à le laisser partir. Pour son plus grand bonheur.

Là-bas, il découvre ce qu’est un club européen : de grandes installations, de grands moyens. Tout est différent. Mais dès ses premiers jours, Séverin se blesse. Le doute commence alors à s’installer chez le jeune français : était-ce le bon choix ? Son intégration est compliquée, et pour ne pas arranger les choses, il ne parle pas un mot d’italien. Les premiers mois sont très durs, mais après ce passage à vide, les qualités de l’ancien lyonnais reviennent. Il parvient à s’imposer dans la défense centrale des U17, et passe avec l’équipe réserve dès la saison suivante. Il connaît alors deux titularisations en Youth League, face à Malmö et à l’Atletico. Malheureusement, en octobre 2014, les ligaments craquent, et l’éloigne des terrains pour tout le reste de la saison : nouveau coup dur pour celui qui se faisait une place au sein de la Primavera, titulaire à chaque match depuis le début de la saison.

Mais l’abnégation, il commence à connaître. A force de travail, il revient en force pour cette seconde saison avec la Primavera. Il regoûte à la compétition en septembre dernier, après presque un an hors des terrains. Il rejoue également en Youth League, face à Séville et Gladbach. Il marque même son premier but avec la réserve face à la Sampdoria, au mois d’octobre. Mais Fabio Grosso, l’entraîneur, en attend encore plus de lui : depuis le 5 décembre, Séverin n’a plus rejoué en championnat, se contentant des différentes coupes. Mais le natif de Villeurbanne en veut toujours plus, et veut prouver qu’il a sa place dans le groupe : avec lui, la Juventus remporte la ViaReggio Cup, la coupe régionale, et parvient à se hisser en finale de la Coupe des réserves, perdue face à l’Inter Milan (0-1, 1-2). Reste à savoir si Grosso lui fera à nouveau confiance pour les quatre derniers matchs de la saison régulière ? On espère pour Yoan, surtout quand on sait que la Juventus est actuellement en tête dans sa zone…

Fiche technique

Nom : Séverin
Prénom : Yoan
Date de naissance : 24 janvier 1997
Pays : France
Poste : Défenseur
Clubs successifs : Bourgoin, Lyon, Evian TG, Juventus Turin

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Portraits de Rayan Senhadji et Jean Ruiz (Sochaux)

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À l’exception d’Haykeul Chikhaoui qui a signé au FC Porto, tous les vainqueurs de la coupe Gambardella 2015 ont déjà intégré le groupe professionnel du FCSM. Cette saison, 2 nouveaux jeunes vont découvrir ce monde. Présentations.

Rayan Senhadji

Nom : Senhadji
Prénom : Rayan
Date de naissance : 13/06/1997
Lieu de Naissance : Lyon
Nationalité : Française
Poste : Défenseur central
Taille : 1m85
Poids : 80 kg
Palmarès : Vainqueur de la coupe Gambardella en 2015

Profil du joueur

Rayan Senhadji, défenseur central de dix-neuf ans, a paraphé son premier contrat professionnel avec son club formateur pour une durée de trois ans.

Il a commencé le football à Mions à 9 ans.  Ensuite, il a rejoint l’AS Saint-Priest où il a joué 5 ans avant d’intégrer le centre de formation du FCSM à 15 ans.

Il a réalisé 4 saisons au FCSM. Cette saison, Il a joué 7 matchs en CFA dont 1 but. Il a été gêné par une blessure à l’épaule qui l’a éloigné des terrains.

Ce défenseur central est un joueur athlétique et physique, qui communique beaucoup avec ses partenaires. Il cherche à progresser dans le domaine technique. Son modèle est Sergio Ramos mais il admire aussi Raphaël Varane.

Il a réalisé sa meilleure année l’an dernier où il a été vainqueur de la Coupe Gambardella et a obtenu son baccalauréat. Il n’a jamais été sélectionné mais aurait le choix entre la France et l’Algérie.

S’il a atteint l’objectif du contrat professionnel, c’est parce que c’est un énorme travailleur.

Son message aux lecteurs d’EspoirsduFootball.com

« Je suis très heureux de m’engager contractuellement avec mon club formateur c’est quelque chose de très important pour moi de débuter ma carrière là où j’ai été formé. J’ai dû beaucoup travailler pour pouvoir signer ce fameux premier contrat j’ai essayé de mettre toutes les chances de mon côté en restant sérieux et rigoureux. Comme je l’ai dit cela reste une étape dans ma carrière et le plus dur reste à venir. Le travail, la rigueur et le sérieux sont les facteurs principaux pour espérer un jour faire une grande carrière. »

Jean Ruiz

Nom : Ruiz
Prénom : Jean
Date de naissance : 06/08/1998
Lieu de Naissance : Guebwiller
Nationalité : Française
Poste : Milieu défensif
Taille : 1m88
Poids : 80 kg
Palmarès : Euro U17 avec la France en 2015 et vainqueur de la coupe Gambardella en 2015

Profil du joueur

Jean Ruiz, milieu de terrain de dix-huit ans, a paraphé son premier contrat professionnel avec son club formateur pour une durée de trois ans.

Il a commencé le football dans un club d’Alsace à 4 ans.  Ensuite, à 6 ans, il est parti dans le club de sa ville, à l’ASCA Wittelsheim où il est resté jusqu’en 2010. Puis, il a fait 1 an et demi à l’US Wittenheim. Enfin, il est arrivé à Sochaux en 2012.

En août 2014, à seulement 16 ans, il joue son premier match avec la réserve du FC Sochaux-Montbéliard en CFA contre le FC Fleury 912. Actuellement il compte près de 30 matches en CFA dont 17 cette année (9 titularisations).

Petit, il était plus milieu offensif, numéro 10 voir attaquant des fois. Maintenant, il évolue milieu défensif. Cela s’explique par le fait qu’il aime pouvoir toucher et récupérer beaucoup des ballons et vite se projeter vers l’avant. Son modèle à ce poste est Paul POGBA mais il est surtout fan de Zinédine ZIDANE pour sa vision du jeu, ses contrôles et ses passes.

Il a réalisé sa meilleure saison l’an dernier où il a à la fois été vainqueur de la Coupe Gambardella et champion d’Europe avec les U17 français. Il compte d’ailleurs 17 sélections en Equipe de France (10 avec les U17 et 7 avec les U18). Il a notamment été appeler pour disputer la Coupe du Monde avec les U18.

S’il a réussi à atteindre ce contrat professionnel, cela s’explique par le fait qu’il est très exigeant envers lui-même, il ne se repose jamais sur ses acquis et cherche toujours à s’améliorer. Il consacre aussi une grande importance à ses études car il sait que cela est indispensable.

Son message aux lecteurs d’EspoirsduFootball.com

« Je suis très fier de signer dans mon club formateur. Je venais ici à Bonal étant jeune et c’est vraiment beau aujourd’hui de signer ici. Mes conseils pour devenir professionnel sont de ne jamais lâcher vos objectifs, toujours travailler plus, dans le respect, l’humilité et la détermination. »

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Création de l’association « Espoirs du Football »

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L’objectif de ce texte est d’expliquer notre démarche de création de l’association « Espoirs du Football » et d’exposer nos objectifs.

Contexte

Le site internet EspoirsduFootball.com a été créé en 2009. Le compte Twitter @EspoirsduFoot  est actif depuis 2013 et compte plus de 26 000 abonnés à ce jour.

Au cours de ces années, nous avons pu acquérir la reconnaissance des acteurs du football qu’ils soient anonymes ou professionnels.

Nous sommes suivis quotidiennement par plusieurs dizaines de footballeurs professionnels, des milliers de footballeurs amateurs ou en formation mais également des journalistes, des agents ou encore des clubs pros et amateurs.

Aujourd’hui, nous souhaitons utiliser cette visibilité pour mener des actions concrètes et utiles.

Structuration de l’association

Au-delà de notre objectif de présenter des jeunes footballeurs talentueux, nous allons nous mobiliser pour les enfants malades.

Afin de donner du crédit à notre démarche et agir de façon structurée et en tout transparence, il nous paraît indispensable de créer l’association « Espoirs du Football ».

Nous sommes actuellement en train de concrétiser la structuration de l’association « Espoirs du Football ».

Objectifs de l’association

Les objectifs de l’association seront notamment de mettre en place des actions en faveur d’enfants malades.

  1. Collecter des maillots de footballeurs

Deux options complémentaires sont envisagées :

  • Donner ces maillots aux enfants malades
  • Organiser des ventes aux enchères afin de collecter des fonds pour mener des actions auprès d’eux.
  1. Collecter et distribuer des livres de football

Nous offrirons des livres de football aux jeunes enfants hospitalisés afin d’occuper et égayer le quotidien.

  1. Collecter et distribuer des places de matchs

Nous offrirons des places pour des matchs de football aux enfants qui auront la possibilité de sortir temporairement ou définitivement d’hospitalisation.

  1. Obtenir des marques de soutien du monde du football

Deux options complémentaires sont envisagées :

  • Obtenir des messages de soutien personnalisés de footballeurs professionnels pour redonner le sourire et encourager les enfants malades
  • Organiser des rencontres entre des enfants malades et des footballeurs

Pour ces missions, nous nous rapprocherons d’associations qui œuvrent déjà dans ce champ tout en menant nos propres actions.

Soutiens de l’association

Afin d’être opérationnels et pouvoir mener nos missions, nous avons besoin de plusieurs types de soutien.

  1. Soutien moral

C’est le soutien le plus simple à apporter car il est accessible à tous. Nous avons besoin de relais dans le monde du football, que ce soit des footballeurs, des journalistes et des clubs professionnels et amateurs.

C’est un travail de réseau et de bouche à oreille qui nous permettra d’être efficaces et d’atteindre nos objectifs.

  1. Soutien humain

L’association étant composée de bénévoles, toutes les personnes motivées pour mener des actions sur le terrain ou à distance.

  1. Soutien matériel

Nous avons la certitude que nos lecteurs (footballeurs, journalistes, clubs …) qui sont immergés dans le milieu du football seront des soutiens de poids pour nous permettre d’atteindre nos objectifs : collecter des maillots, des billets de matchs, des livres ou encore apporter un soutien (message ou rencontre) aux enfants malades.

Outre ces acteurs du football, nous comptons également sur le soutien du plus grand nombre pour nous apporter un soutien matériel.

  1. Soutien financier

Ce n’est pas un objectif prioritaire mais bien évidemment, les dons seront acceptés.

Transparence et traçabilité

Nous assurerons une traçabilité des dons et de leur utilisation.

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Euro U19 – Le titre vu par Twitter !

Entretien avec Amine Harit (FC Nantes), vainqueur de l’Euro U19 2016

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Vainqueur de l’Euro U19 dimanche dernier avec l’Equipe de France (victoire 4-0 contre l’Italie), Amine Harit était un peu l’invité surprise du onze de départ de Ludovic Batelli.

Unanimement présenté comme l’une des belles révélations de la compétition, le jeune milieu de terrain du FC Nantes revient sur ce succès en Bleu et la saison à venir avec les Canaris.

Bonjour Amine, tout d’abord félicitations pour ton titre de champion d’Europe avec les U19 de l’EDF. Peux-tu te présenter brièvement pour nos lecteurs ?

Bonjour, merci beaucoup, je suis très content d’avoir remporté cette Compétition. Je m’appelle Amine Harit j’ai 19 ans, joueur du FC Nantes et international français depuis deux ans.

Avant d’arriver au FC Nantes à 15 ans, tu as intégré l’INF Clairefontaine et même joué avec le PSG pendant un an. Pourquoi un passage éclair au PSG. Comment se sont passées tes deux années à l’INF ? 

J’ai effectivement intégré l’INF de Clairefontaine étant plus jeune et joué pendant exactement 6 mois avec le PSG. J’y ai joué pendant une aussi une courte durée pour des raisons personnelles. J’avais fait des détections pour jouer avec le PSG et j’ai été retenu. Ensuite, il y a eu un problème avec le trajet, j’habitais un peu trop loin et je devais quitter l’école plus tôt. Ça n’arrangeait pas beaucoup mon père, il a donc décidé de me retirer et de m’inscrire dans le club le plus proche de chez moi, l’Espérance Paris 19ème.

Concernant Clairefontaine, comme vous le savez c’est un institut réputé pour avoir formé des jeunes qui ont réussi au plus haut niveau. J’ai passé ma première année à l’INF sous la responsabilité de Gérard Prêcheur, aujourd’hui entraîneur de l’équipe féminine de l’Olympique Lyonnais. Elle s’est très bien passée, tout comme la deuxième année que j’ai passé avec Philippe Bretaud. J’ai ensuite intégré le centre de formation du FC Nantes.

Tu as donc choisi de signer aspirant pour 3 ans avec Nantes. As-tu eu d’autres propositions à ce moment là ? Qu’est ce qui a motivé ton choix ?

Oui j’ai eu d’autres propositions à ce moment là. Quand je suis allé visiter le Centre de formation du FC Nantes, j’y suis allé en compagnie de mon père. Mon père a apprécié les infrastructures, le discours des éducateurs, le projet sportif et scolaire du club. C’est principalement ce qui a motivé mon choix.

Est-ce durant ta formation chez les Canaris que tu as appris à lâcher le ballon au dernier moment avec un super timing ou bien avant ?

Il est clair qu’avant d’intégrer le FC Nantes j’avais un problème avec ça. Je ne lâchais pas le ballon au bon moment. Quand il fallait beaucoup en faire je n’en faisais pas assez, quand il ne fallait pas dribbler je me permettais de le faire, j’étais un peu en décalé. C’est durant ma formation que j’ai appris à gérer ça, grâce à différents entraîneurs. Je pense notamment à Damien Bonnin, Samuel Fenillat,  Philippe Mao et Charles Devineau. Ce sont vraiment ces personnes là qui m’ont aidé à progresser.

Tu as découvert l’EDF assez tardivement soit la saison dernière avec les U18. As-tu pendant un moment douté de toi ?

Je n’ai jamais douté de mes qualités mais je savais qu’il fallait que je travail pour atteindre un niveau supérieur. J’ai bossé et j’ai eu ma chance l’année dernière avec les U18 de l’Equipe de France. C’est vrai qu’avant j’étais pas beaucoup travailleur, je me reposais plutôt sur mes qualités en pensant que ça allait faire la différence. Mais au bout d’un moment je me suis rendu compte que le travail était nécessaire pour réussir donc je me suis mis à bosser et j’ai été récompensé.

Venons-en maintenant à cet EURO U19  que tu as remporté hier avec tes coéquipiers. Ta sélection pour participer à la compétition a-t-elle était une surprise pour toi ? Tu as en effet pris la place de Nkunku dans le onze.

Surpris oui et non parce que ça faisait un an et demi que je préparais ça avec le groupe, je me sentais bien intégré. Donc pas vraiment surpris d’être dans le groupe. Après c’est vrai que je ne m’attendais pas forcément à être titulaire sur les cinq matchs qu’on a disputé. Comme je l’ai dit je suis un compétiteur, je m’attends à ce qu’il y ait de la concurrence partout et quand on me donne ma chance je n’hésite pas à la saisir et ça a plutôt bien marché et j’en suis plutôt fier.

Dans quel état d’esprit étiez vous après votre premier match synonyme de défaite face aux anglais ? Quel a été le déclic qui vous a permis d’arriver jusqu’au bout (Est-ce les cris de Ludovic Batelli sur le bord du terrain) ?

(Rire). Non vous pensez que le coach crie mais c’est sa manière de nous encourager, il a un timbre de voix assez fort donc vous pensez ça mais en fait non. Je pense qu’on a fait une mauvaise entame de match contre l’Angleterre, ça nous a servi de leçon car après on a dû courir derrière le score. On a su s’appuyer sur cette défaite là pour rebondir sur les matchs qui ont suivi. Je pense que le déclic du tournoi a été la victoire contre les Pays-Bas. C’est ce match qui nous a permis de vraiment nous rendre compte de nos qualités. On savait qu’on avait des qualités et sur ce match on a réussi à les mettre à profit du collectif pendant ce match là.

Qu’est-ce que cela fait de passer de la réserve de Nantes à la médiatisation d’un Euro ?

C’est clair que je n’étais pas beaucoup médiatisé avant, je suis un peu plus sollicité à ce niveau là mais franchement je ne me focalise pas trop sur ça. Je sais que j’ai une saison très importante qui va arriver donc je me préoccupe surtout du terrain et de faire ce qu’on me demande à l’entraînement et en match. J’ai vu que ça marchait plutôt bien donc je vais continuer sur cette lancée pour faire une bonne saison et confirmer tout le bien qu’on pense de moi.

Parlons de ton avenir désormais. Tu as signé ton premier contrat pro en janvier dernier. Comment l’as-tu vécu ?

Franchement c’était un bonheur pour moi, je pense que chaque jeune qui joue au football a un rêve et c’est celui de devenir footballeur professionnel. J’ai réalisé un bout du rêve car pour moi signer un contrat pro n’est pas une fin en soi, je serais vraiment footballeur professionnel quand j’aurais fait un nombre de matchs conséquent en Ligue 1. Pour l’instant ce n’est pas le cas donc là c’est une saison importante et une occasion pour moi de gagner la confiance du coach et de montrer ce que j’ai su faire à l’Euro. En fait, le plus dur reste à faire, je viens juste de franchir une petite étape.

Tu as joué hier avec certains joueurs qui ont commencé à se faire une expérience en L2 et même pour certains en L1. Je pense notamment à Augustin à qui Emery a promis du temps de jeux, as-tu eu le même genre d’écho de la part de ton coach ?

Pour l’instant je n’ai reçu aucun écho, le coach a préparé sa saison avec les joueurs qu’il avait à sa disposition pour le début de la préparation. Maintenant mes coéquipiers de la sélection (Kwateng et Braat) et moi arrivons un peu après, le coach a pu voir nos matchs et je pense qu’il est content de nous. Un titre de Champion d’Europe ce n’est pas rien quand même. Comme je l’ai dit c’est à moi de venir et de montrer ce que je sais faire, j’espère que ça va plaire au coach et j’espère vraiment que je vais continuer sur cette lancée.

Tu sembles être un joueur polyvalent capable d’évoluer en 8 mais aussi un peu plus haut. Quel est ton véritable poste ?

Je me sens bien en 8 ou 10 après si on me demande de jouer 6 je vais m’adapter comme j’ai pu le faire la saison dernière en CFA en évoluant sur le côté gauche. On peut me mettre un peu partout sur la ligne offensive je m’adapte.

Quels sont tes objectifs en club pour la saison prochaine ?

Comme je l’ai dit j’espère faire le maximum de matchs en Ligue 1, prendre tout ce qu’il y a à prendre. Continuer à travailler avec la sélection pour les rassemblements qu’on aura afin de bien préparer la Coupe du Monde qui aura lieu l’année prochaine. Ce sont vraiment mes objectifs et tout cela passe par une préparation dès cette semaine avec le groupe pro du FC Nantes.

Toi et tes coéquipiers de la sélection êtes-vous déjà tourné vers le championnat du monde U20 en Corée ?

C’est clair, on va commencer à préparer ça en août avec il me semble une double confrontation face au Japon. Le titre qu’on a remporté dimanche dernier nous a motivé et il faut qu’on confirme ça lors de la prochaine Coupe du monde.

Il me semble avoir entendu dire que tu avais lu le livre de Matthieu Bideau et Laurent Mommeja « JVDFP ». Qu’en as-tu pensé ?

Oui en effet, c’est Matthieu qui m’a conseillé de le lire et c’est ce que j’ai fait. Il y’avait des choses dans lesquelles je me retrouvais notamment lorsque je faisais des « petites conneries » au Centre. Ça m’a permis de revoir des points sur lesquels j’ai pu évoluer et ceux sur lesquels je dois encore travailler. Je confirme donc à 100% les écrits de Matthieu Bideau.

Un dernier mot pour nos lecteurs ?

Oui j’aimerais leur dire qu’il ne faut jamais baisser les bras, il faut toujours croire en ses rêves car rien n’est impossible dans la vie, que ce soit dans le foot ou ailleurs.

Fiche Amine Harit

Date de naissance : 18 juin 1997
Lieu de naissance : Pontoise (95)
Pays : France
Poste : Milieu
Clubs successifs : Argenteuil (2003 à 2004), Espérance Paris (2004 à 2007), Paris SG (2007 à 2008), Espérance Paris (2008 à 2011), Red Star (2011 à 2012), FC Nantes (depuis 2012).

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Retour sur le Crédit Agricole Mozaic Foot Challenge 2016

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L’édition 2016 du Crédit Agricole Mozaic Foot Challenge s’est déroulée les 20 et 21 mai dernier au sein du magnifique domaine de Clairefontaine, lieu d’exception du football français.

Comme chaque année depuis 1974 ce tournoi réunit les 24 meilleures équipes du football amateur françaises qui ont marquées le plus de buts durant la saison. C’est au sein de différentes catégories, U13, U15, U17, U19 Séniors et féminines que ces équipes se retrouvent pour disputer la finale à Clairefontaine.

Ce challenge existe depuis plus de quarante ans. Anciennement nommé, Challenge de l’offensive, il est un moment important de la saison amateure de football, puisqu’il donne le coup d’envoi des festivités des coupes, avant les finales de la Coupe Gambardella et la grande finale de la Coupe de France. C’était donc sous un soleil radieux et sur les superbes terrains de l’Institut National du Football Français de Clairefontaine que s’est déroulé le tournoi avec également le soutien de grands noms du football français et de l’équipe de France, Sylvain Wiltord (Champion d’Europe 2000) et Charlotte Bilbault (joueuse de l’équipe de France féminine) ont donné le coup d’envoi de la compétition et se sont prêtés au jeu des photographes et des questions- réponses sous les yeux émerveillés des participants.

Au- delà du résultat pour chacune des équipes, l’important était de prendre du plaisir et de profiter au maximum du privilège de jouer sur les terrains magnifiques et les installations très confortables du temple du football français. Et pendant les matches il régnait une très bonne ambiance de fair- play et du partage de la passion du football.

Et pour clôturer ce tournoi du Crédit Agricole Mozaic Foot Challenge, chacune des équipes a été invitée à assister aux finales des Coupes Gambardella et de la Coupe de France. Ce qui laissera en plus, d’avoir pu jouer sur les terrains des Bleus un très beau souvenir à ces participants.

Voici le palmarès de l’édition 2016 :

U13 : SR Colmar
U15 : JS Coulaines
U17 : US Sanaryenne
U19 : US Boulogne CO
Féminine : ASJ Soyaux Charente
Sénior : Olympique Villefontaine

Les photos

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Les surprenantes statistiques de la « Génération 1997 »

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Dans le livre « Je veux devenir footballeur professionnel ! » il est expliqué qu’on ne devient pas footballeur professionnel en signant son premier contrat pro, ni même en disputant sa première rencontre en Ligue 1 mais en réussissant à réitérer ces performances et en s’installant au plus haut niveau dans la durée.

Cette réalité s’applique également aux jeunes internationaux appelés dans les Équipes de France de jeunes. Il ne suffit pas de revêtir une fois le maillot Bleu d’une sélection française pour gravir tous les échelons jusqu’à l’Equipe de France A.

Dimanche 24 février 2016, l’Equipe de France U19 remportait l’Euro en disposant de l’Italie sur le score de 4-0. Trois ans plus tôt, le 1er avril 2013, l’Equipe de France battait l’Allemagne pour terminer sur le podium du Tournoi de Montaigu, considéré comme l’un des plus côtés de cette catégorie. Les cadres de cette équipe étaient alors Schmittheissler, Quna, Moukoudi, Pendant ou encore Toufiqui.

Nous vous présentons ci-dessous une enquête statistique sur le destin des internationaux français de la génération 1997 ayant participé au Tournoi de Montaigu en 2013 en comparaison avec les Champions d’Europe U19 2016 !

NomPrénomMontaigu U16 2013Euro U19 2016U16U17U18U19Total Club 2013Club 2016
SchmittheisslerCorentinOui1010MetzStrasbourg (CFA2)
LamoulieValentinOui33MontpellierMontpellier (CFA2)
QunaIbrahimOui1212TroyesInconnu
MoukoudiHaroldOui101314Le HavreLe Havre (CFA2)
PendantJasonOui16218SochauxSochaux (CFA)
ManéAlexisOui55GuingampGuingamp (CFA2)
Saint-MaximinAllanOui11718Saint-EtienneHanovre (All)
BouriaudTeddyOui775322NantesNantes (CFA)
ToufiquiSabriOui12113CaenRennes (CFA2)
MakiadiAlbertOui99BordeauxBordeaux (CFA)
MendyJorisOui44Saint-EtienneSaint-Etienne (CFA2)
EpaillardNathanOui66PSGPSG (CFA)
LusambaArnaudOui1595635NancyNancy (L2)
LabissièreBryanOui66PSGPSG (CFA)
TellJordanOui112316CaenInconnu
PoatyMorganOui88MontpellierMontpellier (CFA2)
OnguénéJérômeOuiOui16231637SochauxSochaux (L2)
AugustinJean-KevinOuiOui7241326PSGPSG (L1)
BernardoniPaulOui751426Linas MonthléryBordeaux (L1)
BraatQuentinOui77NantesNantes (CFA)
BoscagliOlivierOui351624FC BeausoleilNice (L1)
DiopIssaOui4522031ToulouseToulouse (L1)
GélinJérémyOui711119RennesRennes (CFA)
KwatengEnockOui7571635NantesNantes (L1)
MaouassaChrisOui1112427ArgenteuilNancy (L2)
MichelinClémentOui621018ToulouseToulouse (CFA2)
BlasLudovicOui11112MontrougeGuingamp (L1)
FuchsJeandoOui99MulhouseSochaux (L2)
HaritAmineOui21214NantesNantes (L1)
PohaDenis WillOui12521938RennesRennes (CFA2)
TousartLucasOui2121RodezLyon (L1)
AyéFlorianOui231520AuxerreAuxerre (L2)
MbappéKylianOui2810BondyMonaco (L1)
ThuramMarcusOui471526SochauxSochaux (L2)

Jérôme Onguéné et Jean-Kevin Augustin, seuls rescapés !

Une lecture rapide du tableau permet de constater un chiffre plus que surprenant. Seuls 2 internationaux français (sur 18 pour chacun des 2 listes) ont participé au Tournoi de Montaigu U16 en 2013 et à l’Euro U19 en 2016. Il s’agit de Jean-Kevin Augustin (PSG) et Jérôme Onguéné (Sochaux). Il faut également signaler que le parisien et le sochalien comptent peu de sélections en U17 et U18. Augustin était d’ailleurs absent de la liste initiale U16 pour le Tournoi de Montaigu 2013. Il avait remplacé le lensois David Faupala.

Une génération U16 sans lendemain !

Le constat est édifiant. Si nous faisons le choix d’exclure Onguéné (16 sélections) et Augustin (7), le total de sélections U16 pour les 16 autres joueurs ayant disputé le Tournoi de Montaigu 2016 est de 145 soit 9 sélections par joueur. A ce jour, alors que ces joueurs sont désormais âgés de 19 ans, le total de sélections de ces joueurs n’atteint que 199 soit 54 sélections de plus qu’en fin de saison 2012-2013. Seuls Lusamba (Nancy) et Bouriaud (Nantes) comptent des sélections avec l’Equipe de France U19 lors de la saison 2015-2016.

Pire encore, 9 joueurs ne comptent aucune sélection en U17, U18 et U19. La moitié des internationaux français ayant participé au Tournoi de Montaigu en 2013 ont donc vu leur carrière internationale prendre fin juste après leur participation à ce tournoi.

Hors Augustin, Onguéné, Lusamba et Bouriaud qui comptent des sélections des U16 aux U19, les autres comptent seulement quelques sélections, essentiellement en U17.

Si la carrière internationale de ces jeunes footballeurs a été stoppée avant même qu’ils deviennent majeurs, leur carrière professionnelle tarde également à décoller. La plupart de ces joueurs portent encore les couleurs de leur club formateur, et évoluent essentiellement en équipe réserve. Une grande partie n’a pas signé de contrat professionnel et il semble difficile pour eux d’envisager une carrière à haut niveau.

Une génération U19 sortie de nulle part ?

Alors que la moitié des internationaux français U16 n’a pas évolué en Equipe de France après le Tournoi de Montaigu, il apparaît (toujours en excluant Onguéné et Augustin) que seulement 4 Champions d’Europe U19 ont porté le maillot de l’Equipe de France U16 lors de la saison 2012-2013. Et hormis le rennais Denis Will Poha (12 sélections), les autres n’étaient pas des joueurs majeurs : Issa Diop (4), Enock Kwateng (7) et Florian Ayé (2).

Il faut dire que lors de la saison 2012-2013, un tiers des joueurs n’était pas encore membre d’un centre de formation de club professionnel. Alors que leurs homologues s’illustraient à Montaigu, Bernardoni (Linas-Monthléry), Boscagli (Beausoleil), Blas (Montrouge), Fuchs (Mulhouse), Maouassa (Argenteuil) et Mbappé (Bondy) arpentaient encore les pelouses de leur club amateur. Notons  que Maouassa et Mbappé sont surclassés et nés en 1998.

Autre élément surprenant : plusieurs joueurs n’ont découvert le maillot Bleu qu’en U19. C’est le cas de Braat (Nantes), Fuchs (Sochaux) ou encore de Lucas Tousart (Lyon). Le capitaine des Champions d’Europe 2016 compte 21 sélections en Equipe de France. L’intégralité obtenue sous le maillot U19.

Pour autant, malgré une éclosion tardive pour plusieurs internationaux français, la plupart des carrière de ces joueurs a été linéaire et la grande majorité a signé un contrat professionnel. Certains sont même désormais des valeurs sûres de leur club formateur.

Quelle conclusion ?

De façon générale, il apparaît de façon évidente qu’être international U16 n’est pas une garantie pour briller aux échelons supérieurs. Plusieurs raisons pour l’expliquer.

  • Les sélectionneurs français eu U16 disposent d’un tamis avec des mailles sans doute un peu trop large. Les joueurs susceptibles d’être sélectionnés viennent tout juste d’intégrer des centres de formation et la connaissance de tous les profils n’est pas forcément optimale malgré l’organisation des stages nationaux U15 qui permettent de voir plus de 110 joueurs chaque année.
  • Les joueurs sont encore bruts. Ils ont quitté leurs clubs amateurs où ils étaient souvent les petites stars. L’arrivée en centre de formation brise parfois certaines certitudes et peut casser des joueurs.
  • Les impondérables ne sont également pas à négliger. Une mauvaise adaptation à une nouvelle catégorie ou un nouveau coach, une blessure au mauvais moment et une carrière internationale voire professionnelle peut-être immédiatement stoppée …

Alors petit conseil, ne vous croyez pas arrivés après une sélection en Equipe de France U16 !

Cet article Les surprenantes statistiques de la « Génération 1997 » est apparu en premier sur Espoirs du Football.

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