Ce jeudi avait lieu la conférence de presse de lancement de la Danone Nations Cup, avec la présence de Blaise Matuidi, parrain de l’édition 2016. EspoirsduFootball.com y était et vous raconte.
Un parrain nommé Blaise Matuidi
L’euphorie était au rendez-vous en cette fin de jeudi après-midi à l’Urban de Puteaux. Les journalistes, dont nous faisions partie, furent honorés d’être conviés à cette conférence de presse de lancement de la Danone Nations Cup. Les jeunes joueurs fiers de parader après leurs performances la saison passée et tout excités à l’idée de rencontrer une de leurs idoles, le parrain de la compétition et ce pour la 2e année consécutive, Blaise Matuidi. Qui lui venait d’apprendre sa nouvelle convocation en équipe de France.
Il était presque 19h quand le milieu de terrain du Paris Saint-Germain est arrivé sur les terrains pour le début d’une conférence de presse animé par Philippe Doucet, journaliste à Canal+. Une arrivée qui a attiré entre autres les caméras de Téléfoot, L’Equipe 21, beIN Sports mais aussi les micros d’Europe 1 telle une volée de moineaux.
L’international français a pénétré sur le terrain 2, le « Parc des Princes », accompagné par tous ces jeunes talents qui défendront les couleurs tricolores lors du tournoi à venir. En espérant que ces espoirs du ballon rond profitent d’une compétition dont le parrain n’a hélas pas eu l’occasion de jouer. Surtout que, selon un des joueurs présents, « elle est au moins aussi importante que la Ligue des Champions ». C’était en tout cas le sens de sa question posée à Blaise. En plus, pendant l’édition de l’année dernière au Maroc, les joueurs étaient « logés dans un hôtel 5 étoiles », comme n’a pas manqué de préciser un de ses coéquipiers.
Des médias pliés par des gamins de 12 ans !
Les présentations étant faites, on a pu passer au ballon, avec les premiers exercices d’adresse. Classique : des plots alignés entre lesquels il faut slalomer, en aller-retour. 4 équipes de 6 joueurs s’affrontaient à chaque fois : une équipe de participants à la DNC et trois équipes de journalistes. Sur un principe de relais, les six joueurs devaient faire le parcours le plus rapidement possible. Seule la dernière équipe arrivée était éliminée. Force est de constater que les gamins se sont montrés nettement plus adroits que leurs aînés. Voilà, les médias venaient de se faire plier par des enfants de 12 ans mais peu importe, il restait une douceur à sauver : une photo en équipe avec Blaise Matuidi. Bousculade géante au portillon pour poser avec cette rockstar d’ancien stéphanois. Il est environ 19h45 lorsque ces shootings improvisés s’achèvent. Blaise Matuidi doit s’en aller, les jeunes joueurs suivent le pas, le tournoi inter-médias peut débuter.
Un tournoi inter-médias en guise de conclusion
Chaque équipe ayant eu droit à sa petite photo avec Blaise Matuidi, le tournoi inter-médias peut enfin débuter.
Dès notre arrivée à l’Urban Soccer, chaque journaliste s’est vu attribuer un maillot avec un pays qu’il représentera. Parmi eux il y a le Brésil, la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Canada, le Maroc, l’Australie ou encore l’Espagne. Cette dernière équipe était composée de journalistes connus (Smaïl Bouabdellah, Margot Dumont, Marc Libbra).
Un membre de l’Urban Soccer, rassemble les équipes afin de leur expliquer les règles du jeu à respecter sur les terrains qui seront accompagnés par des arbitres. Pas de tacles, de coups d’épaules ou encore de mauvais gestes. Les équipes sont composées de 4 joueurs + 1 gardien de but.
Le tournoi comporte 3 poules (2 poules avec 4 équipes et 1 poule avec 3 équipes). Les matchs durent 10 min et les 2 premières équipes de chaque poule sont qualifiées. Ceux qui finissent troisième sont repêchés et s’affrontent dans un «mini-tournoi».
Il est à peu près 20h30 lorsque les premiers matchs débutent dans une superbe ambiance. Toutes les équipes échangent entre elles, ça rigole, ça se taquine, ça chambre, bref, on sent que tout le monde est présent pour profiter et s’amuser. Bien évidemment, le sujet numéro 1, c’est le football et plus particulièrement les matchs de Ligue des Champions de la veille. Tout le monde est unanime pour dire que le match Bayern Munich – Juventus était magnifique.
Surprise hier pour les enfants de l'ACBB avec la venue de @MATUIDIBlaise pour le lancement de la #DNC2016 @DanoneFR pic.twitter.com/C9NxcYr7QY
— Alex B. (@AlexandreSKCom) 18 mars 2016
Au niveau du terrain, on voit déjà les équipes qui ont un niveau supérieur aux autres mais dans l’ensemble le niveau est assez homogène. La beauté du football est bien représentée : des passements de jambes, crochets et virgules fusent sur tous les terrains. Certaines actions étaient remarquables.
Le fair-play, un des mots d’ordre de la DNC, se fait ressentir. A chaque fin de match, même si parfois les scores sont assez larges, on peut tout de même apercevoir des félicitations, des sourires, des accolades et même entendre des «Bien joué !» ou encore des «Beau match !».
Entre les matchs nous avons la possibilité de nous restaurer autour d’une collation (eau, fruits) . Ce n’est pas de refus car pour certains les matchs sont assez intenses et pour ceux qui ne jouent pas régulièrement au foot cela peux très vite devenir compliquer. On voit pas mal de joueur essoufflés pendant les matchs, s’étirer après. C’était plutôt physique.
Il est à peu près 22h lorsque la finale doit se jouer. Les 2 équipes qui ont réussi à atteindre la finale ne sont autres que l’Allemagne et la France. C’était vraiment les 2 équipes qui sortaient du lot. Finalement, le tournoi inter-médias fut remporté par ….. la France ! Un avant-goût pour l’Euro 2016 ? Qui sait !
Cette soirée de lancement fut une belle réussite pour tout le monde, notamment pour l’Urban Soccer de Puteaux qui a été à la hauteur de l’événement suite à une parfaite organisation et une amabilité, envers les journalistes, remarquable.
Nos envoyés spéciaux à Puteaux, Randy Assala et Patrick Kuawo.