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Entretien avec Yoan Séverin, jeune français de la Juventus

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Passé par les équipes de jeunes de l’Olympique Lyonnais et de l’Evian TG, Yoan Séverin évolue désormais à la Juventus Turin. Aligné avec les pros lors de la reprise, il a accepté de se confier à EspoirsduFootball.com.

Bonjour Yoan, tout d’abord, peux tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Yoan Severin, j’ai 19 ans, je suis né en France à Villeurbanne. J’ai commencé le foot à l’Isle d’Abeau à 5 ans et je suis parti a Bourgoin Jallieu par la suite. En U14, j’ai pris la direction de l’Olympique Lyonnais pour deux 2 ans avant de rejoindre l’ETG pour 1 an et demi avant de signer à la Juventus à l’été 2014.

Revenons sur ton parcours. Tu as effectué 2 années à l’Olympique Lyonnais, comment cela
s’est passé pour toi ?

La première année s’est très bien passée, j’étais titulaire, mon intégration était bonne. Les 6 premiers mois de ma seconde année à l’OL, en U15, étaient à l’image de la saison précédente : supers ! Malheureusement à partir du mois de décembre j’ai eu un coup de moins bien, j’ai eu une soudaine perte de confiance, ce qui m’a valu une baisse de temps de jeu.

À l’issue de ta saison en U15, Lyon et toi c’est fini, comment as-tu vécu la situation ?

Je suis sorti du rendez-vous avec mon père, j’étais en larmes. Lyon c’est mon club de cœur, ça a été dur à encaisser. Mais mon père m’a soutenu, m’a dis qu’il n’y avait pas que l’OL comme club.
J’étais en contact avec l’ETG, où je suis parti. J’ai eu la chance d’être entraîné par Souleymane Cissé, qui a su me redonner confiance.

Tu rebondis ensuite à l’ ETG où ton intégration s’est très bien déroulée. Raconte-nous.

Tout s’est parfaitement passé avec l’ETG. Je connaissais des joueurs, dont 3 ou 4 de l’OL et de la ligue Rhône Alpes. C’est un club familial, avec des valeurs dans lesquelles je me retrouve. Ça a tout de suite collé.

Tu refuses de signer à Juventus qui te suivait pour rester au club d’Evian une première fois. Pourquoi cette décision ?

J’avais déjà effectué la préparation avec mon équipe, je voulais pas la lâcher. Puis je ne me sentais pas prêt pour ce défi.

6 mois plus tard, la Vieille Dame revient à la charge et cette fois-ci, tu acceptes. Quel a été le déclic ?

Nous n’avions gagné que 2 matchs avec mon équipe, j’étais vraiment écœuré. La Juve faisait le forcing. Je n’ai plus hésité, j’y suis allé tout de suite. Le train ne repasserait peut-être pas une troisième fois.

Tu te blesses gravement en octobre 2014, peu de temps après ton arrivée à la Juventus, c’est un
gros coup dur. Comment as-tu réussi à surmonter cela ?

Au début quand j’ai appris que c’était les ligaments croisés, ça a été un choc. Heureusement, ma famille, ma copine, mes amis et mon agent m’ont aidé à surmonter cette phase. Au fil du temps, j’ai trouvé l’envie de travailler pour revenir plus fort. Les débuts avec le groupe après ma reprise ont été compliqué, j’ai mis du temps. Mais aujourd’hui tout va pour le mieux, je me sens très bien.

Après une saison avec la Primavera et 4 matchs de Youth League, tu intègres en ce début de saison le groupe professionnel. Tu reviens tout juste de l’International Champions Cup où tu as pu glaner du temps de jeu avec de l’équipe professionnelle. Peux tu nous décrire tes impressions ?

Ça a été une super expérience de jouer un match avec l’équipe A. C’est une immense fierté, que du positif! Jouer avec des grands joueurs est forcément enrichissant. Je profite à fond de chaque moment.

Quelles sont les différences entre la formation italienne et française ?

En Italie, il y beaucoup de course, de physique. Ma première préparation à la Juve j’ai eu du mal. Mais je me suis habitué. Les entraînements sont axés sur la tactique et de nombreuses séances vidéos.

Tu dois beaucoup apprendre aux cotés des talentueux et expérimentés défenseurs de la Juve. As-tu un modèle à ton poste ?

J’apprécie tous les défenseurs, chacune de leurs qualités. Bonucci par exemple excelle dans la relance, Chiellini, lui, est dur sur l’homme. Chacun possède des qualités énormes. Pendant le stage, j’ai énormément échangé avec Mehdi Benatia et Mario Lemina. Ils me parlent de leurs parcours et me donnent des conseils. C’est très enrichissant.

Un petit mot sur la situation actuelle de l’ETG ? (ndlr : l’ETG est placé en redressement judiciaire)

J’étais attristé d’apprendre cette nouvelle car Evian est important pour moi. C’est le club qui m’a relancé. Je regardais les matchs tous les vendredi. Ils devraient commencer la saison en CFA 2. J’espère sincèrement que le l’ETG va se relever.

Que peut-on te souhaiter pour la suite ?

Je ne sais pas ce qu’il se passera cette saison ou dans les années futures mais de continuer à progresser, de jouer le maximum de matchs et devenir un grand joueur.

Un petit mot pour nos lecteurs ?

De ne jamais rien lâcher, de ne jamais baisser les bras et croire en soi car même si sur le coup certaines nouvelles peuvent faire très mal, comme mon père dit « il n’y a pas qu’un club, tu rebondiras. »

Fiche technique

Nom : Séverin
Prénom : Yoan
Date de naissance : 24 janvier 1997
Pays : France
Poste : Défenseur
Clubs successifs : Bourgoin, Lyon, Evian TG, Juventus Turin

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Quelles indemnités de formation pour les clubs formateurs de Paul Pogba ?

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Manchester United a officialisé aujourd’hui le transfert de Paul Pogba en provenance de la Juventus Turin. Un retour aux sources pour l’international français qui a porté les couleurs des Red Devils de 2009 à 2012 avant de rejoindre l’Italie. Les médias évoquent une indemnité de transfert de près de 120M€.

En 2009, EspoirsduFootball.com avait diffusé les communiqués du Havre et de Torcy au moment du départ de Pogba à Manchester United. Le Havre accusant les anglais d’avoir volé le capitaine de l’Equipe de France U16 tandis que Torcy précisait que le Havre avait volé Torcy de la même façon.

Plusieurs followers de @EspoirsduFoot se sont interrogés sur les indemnités de formation qui seront perçues par les clubs formateurs de Paul Pogba. Plutôt que de vous donner les informations clés en main, nous vous proposons de vous donner quelques éléments pour calculer vous même ces montants. C’est quand même bien plus drôle que savoir combien de temps le bain de Gertrude met pour se remplir si on utilise uniquement l’eau chaude non ?

Les données du problème

Voici donc les éléments techniques sur lesquels vous pouvez vous appuyer :

Paul Pogba, âgé de 23 ans, est né le 15 mars 1993 à Lagny-sur-Marne. Il a évolué à l’US Roissy en Brie (1999 à 2006), l’US Torcy (2006 à 2007), le Havre AC (2007 à 2009), Manchester United (2009 à 2012) et donc à la Juventus Turin (2012 à 2016) avant de revenir à Manchester United.

Pour calculer les indemnités de formation que chaque club va percevoir, nous vous conseillons de vous appuyer notamment sur l’article 261 de la « Charte du Football Professionnel » de la LFP, les articles 20 et 21 du « réglement du statut et des transferts des joueurs » de la FIFA ainsi que sur les annexes 4 et 5 de ce même document !

Article 20 du « Réglement du statut et des transferts des joueurs » de la FIFA

Des indemnités de formation sont redevables à l’ancien club ou aux anciens clubs formateur(s) : (1) lorsqu’un joueur signe son premier contrat en tant que joueur professionnel, et (2) lors de chaque transfert d’un joueur professionnel jusqu’à la saison de son 23e  anniversaire. L’obligation de payer une indemnité de formation existe que le transfert ait lieu pendant ou à la fin du contrat. Les dispositions concernant l’indemnité de formation sont détaillées dans l’annexe 4 du présent règlement.

Annexe 4 du « Réglement du statut et des transferts des joueurs » de la FIFA

1 Objectifs

1. La formation et l’éducation d’un joueur ont lieu entre les âges de 12 ans et de 23 ans. L’indemnité de formation est, en règle générale, payable jusqu’à l’âge de 23 ans pour une formation suivie jusqu’à l’âge de 21 ans, sauf s’il est évident que le joueur a terminé sa période de formation avant l’âge de 21 ans. Dans ce cas, l’indemnité est due jusqu’à la fin de la saison au cours de laquelle le joueur atteint l’âge de 23 ans, mais le calcul du montant sera basé sur les années allant de l’âge de 12 ans à l’âge auquel il est établi que le joueur a effectivement achevé sa formation.

2. L’obligation de payer l’indemnité de formation ne portera aucun préjudice à toute obligation de s’acquitter d’une indemnité pour cause de rupture de contrat.

2 Paiement de l’indemnité de formation

1. Une indemnité de formation est due :

i. lorsqu’un joueur est enregistré pour la première fois en tant que joueur professionnel ;

ou ii. lorsqu’un joueur professionnel est transféré entre des clubs appartenant à deux associations différentes (durant ou à la fin de son contrat) avant la fin de la saison de son 23e  anniversaire.

2. Aucune indemnité de formation n’est due :

i. si l’ancien club met fin au contrat du joueur sans juste cause (sans préjudice aux droits des anciens clubs) ;

ou ii. si le joueur est transféré vers un club de la catégorie 4 ;

ou iii. si le professionnel réacquiert son statut d’amateur lors du transfert.

3 Responsabilité de paiement de l’indemnité de formation

1. Lorsqu’un joueur est enregistré pour la première fois en tant que professionnel, le club pour lequel le joueur est enregistré est tenu de payer l’indemnité de formation dans un délai de trente jours à tous les clubs auprès desquels le joueur a été enregistré (conformément à la carrière du joueur telle qu’indiquée dans le passeport du joueur) et qui ont contribué à sa formation à partir de la saison de son 12e  anniversaire. Le montant à verser est calculé au prorata de la période de formation que le joueur a passée dans chaque club. En cas de transferts ultérieurs du joueur professionnel, l’indemnité de formation ne sera due par le nouveau club qu’à l’ancien club du joueur pour la période au cours de laquelle il aura effectivement formé le joueur.

2. Dans les deux cas susmentionnés, le délai pour le paiement de l’indemnité de formation est de trente jours suivant l’enregistrement du joueur professionnel auprès de la nouvelle association.

3. Une association est en droit de recevoir une indemnité de formation qui serait en principe due à l’un de ses clubs affiliés si elle peut prouver que le club en question – auprès duquel le joueur professionnel était enregistré et a été formé – a entre-temps cessé de participer au football organisé et/ ou n’existe plus pour cause notamment de faillite, liquidation, dissolution ou perte d’affiliation. Cette indemnité sera affectée aux programmes de développement du football juniors de l’association ou des associations concernée(s).

4 Coûts de formation

1. Pour calculer les indemnités dues au titre des coûts de formation et d’éducation, les associations sont tenues de classer leurs clubs en quatre catégories maximum, conformément aux investissements financiers consentis par les clubs pour la formation des joueurs. Les coûts de formation sont fixés pour chaque catégorie et correspondent au montant nécessaire à la formation d’un joueur pour une année multiplié par un « facteur joueur » moyen, qui est le ratio entre le nombre de joueurs devant être formés pour produire un joueur professionnel. 2

. Les coûts de formation, qui sont établis sur la base des confédérations pour chaque catégorie et de la catégorisation des clubs pour chaque association, sont publiés sur le site Internet de la FIFA (www.FIFA.com). Ils sont révisés à la fin de chaque année calendaire. Les associations doivent en permanence tenir à jour les informations relatives à la catégorie de formation de leurs clubs dans TMS (cf. art. 5.1, al. 2 de l’annexe 3).

5 Calcul de l’indemnité de formation

1. En règle générale, pour calculer l’indemnité de formation due à l’ancien club ou aux anciens clubs du joueur, il convient de se baser sur les coûts de formation du nouveau club comme s’il avait lui-même formé le joueur.

2. Dans le cas d’un premier enregistrement en tant que professionnel, l‘indemnité de formation est calculée en prenant les coûts de formation du nouveau club et en les multipliant par le nombre d’années de formation à compter en principe de la saison du 12e  anniversaire du joueur jusqu’à la saison de son 21e  anniversaire. En cas de transferts ultérieurs, l’indemnité de formation est calculée en prenant les coûts de formation du nouveau club multipliés par le nombre d’années de formation avec l’ancien club.

3. Pour éviter que l’indemnité de formation pour des joueurs très jeunes n’atteigne des sommes exagérément élevées, les coûts de formation pour les joueurs lors des saisons entre leur 12e et leur 15e  anniversaires (à savoir quatre saisons) sont toujours basés sur les coûts de formation et d’éducation des clubs de catégorie 4.

4. La Chambre de Résolution des Litiges peut examiner les litiges concernant le montant des indemnités de formation et peut à sa convenance ajuster ce montant s’il est à l’évidence disproportionné dans le cas d’espèce.

6 Dispositions spéciales pour l’UE/EEE

1. Pour les joueurs transférés d’une association à une autre dans la zone UE/EEE, le montant de l’indemnité de formation sera établi en se basant sur les règles suivantes :

a) si le joueur est transféré d’un club de catégorie inférieure à un club de catégorie supérieure, le calcul sera basé sur la moyenne des coûts de formation des deux clubs ;

b) si le joueur est transféré d’un club de catégorie supérieure à un club de catégorie inferieure, le calcul sera basé sur les coûts de formation du club de la catégorie inférieure.

2. À l’intérieur de l’UE/EEE, la dernière saison de formation peut se situer avant la saison du 21e  anniversaire du joueur s’il est établi que le joueur a achevé sa formation avant cette période.

3. Si le club précédent ne propose pas de contrat au joueur, aucune indemnité de formation n’est due, à moins que ledit club puisse justifier le droit à une telle indemnité. Le club précédent doit faire parvenir au joueur une offre de contrat écrite par courrier recommandé au moins soixante jours avant l’expiration de son contrat en cours. Une telle offre sera au moins d’une valeur équivalente à celle du contrat en cours. Cette disposition est applicable sans préjudice du droit à l’indemnité de formation du ou des ancien(s) club(s) du joueur.

7 Mesures disciplinaires

La Commission de Discipline de la FIFA peut imposer des sanctions disciplinaires aux clubs ou joueurs ne respectant pas les obligations stipulées dans la présente annexe.

Article 21 du « Réglement du statut et des transferts des joueurs » de la FIFA

Si un joueur professionnel est transféré avant l’échéance de son contrat, tout club ayant participé à la formation et à l’éducation du joueur recevra une proportion de l’indemnité versée à l’ancien club (contribution de solidarité). Les dispositions concernant la contribution de solidarité sont détaillées dans l’annexe 5 du présent règlement.

Annexe 5 du « Réglement du statut et des transferts des joueurs » de la FIFA

1 Contribution de solidarité

Si un joueur professionnel est transféré alors qu’il est sous contrat, 5% de toute indemnité payée au club précédent, à l’exception de l’indemnité de formation, seront déduits du montant total de cette indemnité et distribués par le nouveau club à titre de contribution de solidarité au(x) club(s) ayant pris part à la formation et à l’éducation du joueur. Cette contribution de solidarité reflètera le nombre d’années (au prorata s’il s’agit de moins d’une année) durant lesquelles il était enregistré dans chacun des clubs entre les saisons de son 12e et de son 23e anniversaires, comme suit :

  • Saison de son 12e anniversaire : 5% (soit 0,25 % de l’indemnité totale)
  • Saison de son 13e anniversaire : 5% (soit 0,25 % de l’indemnité totale)
  • Saison de son 14e anniversaire : 5% (soit 0,25 % de l’indemnité totale)
  • Saison de son 15e anniversaire : 5% (soit 0,25 % de l’indemnité totale)
  • Saison de son 16e anniversaire : 10% (soit 0,5% de l’indemnité totale)
  • Saison de son 17e anniversaire : 10% (soit 0,5% de l’indemnité totale)
  • Saison de son 18e anniversaire : 10% (soit 0,5% de l’indemnité totale)
  • Saison de son 19e anniversaire : 10% (soit 0,5% de l’indemnité totale)
  • Saison de son 20e anniversaire : 10% (soit 0,5% de l’indemnité totale)
  • Saison de son 21e anniversaire : 10% (soit 0,5% de l’indemnité totale)
  • Saison de son 22e anniversaire : 10% (soit 0,5% de l’indemnité totale)
  • Saison de son 23e anniversaire : 10% (soit 0,5% de l’indemnité totale)

2 Modalités de paiement

1. Le nouveau club versera la contribution de solidarité au(x) club(s) formateur(s) conformément aux dispositions susmentionnées au plus tard trente jours après l’enregistrement du joueur ou, en cas de paiement en plusieurs versements, trente jours après la date de ces paiements.

2. Le nouveau club est responsable du calcul et de la distribution du montant de la contribution de solidarité en fonction de la carrière du joueur telle qu’indiquée dans le passeport du joueur. Afin de satisfaire à cette obligation, le nouveau club pourra, en cas de besoin, bénéficier de l’assistance du joueur.

3. Une association est en droit de recevoir la proportion de la contribution de solidarité qui serait en principe due à l’un de ses clubs affiliés si elle peut prouver que le club en question – qui a pris part à la formation et à l’éducation du joueur professionnel – a entre-temps cessé de participer au football organisé et/ou n’existe plus pour cause notamment de faillite, liquidation, dissolution ou perte d’affiliation. Cette contribution de solidarité sera affectée aux programmes de développement du football juniors de l’association ou des associations en question.

4. La Commission de Discipline de la FIFA peut imposer des sanctions disciplinaires aux clubs ne respectant pas les obligations stipulées dans la présente annexe.

Article 261 de la « Charte du Football Professionnel » de la LFP

Au terme de la saison au cours de laquelle le joueur sous contrat apprenti ou aspirant est âgé de moins de 17 ans au 31 décembre de l’année de cette même saison, le club a la possibilité de proposer à l’autre partie la signature d’un
nouveau contrat de stagiaire de 3 saisons.

Toutefois, dans la limite d’un contrat par saison, le club est en droit d’exiger d’un joueur la signature du contrat stagiaire ci-dessus.

À l’expiration normale des contrats apprenti et aspirant, le club est en droit d’exiger de l’autre partie la signature d’un nouveau contrat de joueur stagiaire, élite ou professionnel.

À l’expiration du contrat stagiaire, le club est en droit d’exiger de l’autre partie la
signature d’un contrat professionnel.

Le club aura dû, le 30 avril au plus tard, prévenir le joueur, et/ou son représentant légal s’il est mineur, de ses intentions par lettre recommandée avec accusé de réception, dont une copie sera adressée à la LFP.

1. À défaut pour le club d’avoir usé de l’une des facultés ci-dessus, le joueur pourra régler sa situation dans les conditions suivantes :
a) signature d’un contrat de joueur stagiaire, de joueur élite ou professionnel
dans le club de son choix sans qu’il soit dû aucune indemnité au club quitté ;
b) reclassement dans les rangs amateurs, soit :
– pour le club quitté lors de son passage dans les rangs de joueur en formation avec licence amateur, sans cachet « Mutation », ou ;
– pour le club autorisé auquel il était lié par un contrat de joueur en formation, avec licence amateur, sans cachet « Mutation », ou ;
– pour un autre club amateur que celui d’origine, avec cachet “Mutation”.

2. Si le joueur refuse de signer un contrat de joueur en formation, de joueur Elite ou de joueur professionnel :
– il pourra signer un contrat aspirant ou apprenti avec un autre club membre de la LFP s’il était sous statut amateur avec le club quitté
– il pourra signer un contrat Elite ou professionnel avec un autre club membre de la LFP s’il était sous statut aspirant, apprenti ou amateur sous convention de formation avec le club quitté.
– il pourra signer un contrat professionnel avec un autre club membre de la LFP s’il était sous statut stagiaire avec le club quitté.

Sous réserve que la proposition de contrat prévoie une rémunération annuelle fixe au moins égale à celle du contrat en cours (à l’exception des clubs relégués appliquant le dispositif prévu à l’ art. 761) des indemnités de formation seront dues au club quitté selon les modalités suivantes :

a) indemnité de formation

Une indemnité forfaitaire, applicable sur la période entre 12 et 20 ans, est due
par le nouveau club selon les critères suivants :
– Catégorie 1 : 90 000 Euros par année
– Catégorie 2 (centres de formation classés en catégorie 2A ou 2B) : 60 000 Euros par année
– Catégorie 3 (centres de formation classés en catégorie 2C) : 30 000 Euros par année
– Catégorie 4 (clubs à statut professionnel sans centre de formation agréé) : 10 000 Euros par année
Entre 12 et 15 ans l’indemnité est plafonnée à 10 000 euros par année.
Entre 16 et 20 ans, pour les joueurs sous statut amateur et signataires d’une convention de formation homologuée par la LFP, les indemnités mentionnées ci-dessus s’appliquent.
Les catégories sont établies selon la classification adoptée par la commission nationale paritaire de la CCNMF pour la saison qui précède l’application de l’indemnité de formation (ex : les indemnités de formation dues en 2015/2016
seront calculées selon la classification adoptée pour la saison 2014/2015) et sont applicables au club quitté.

Le calcul de l’âge s’effectue en prenant en compte l’âge du joueur au 31 décembre de la saison considérée pour le calcul de l’indemnité de formation (la règle appliquée étant similaire à celle applicable au statut contractuel du
joueur).
Le dernier club quitté est bénéficiaire de l’indemnité de formation si le joueur est licencié en son sein ou titulaire du contrat en cas de prêt sur la période de référence.

b) indemnité de valorisation de la formation
b1.
Dès lors que le contrat Aspirant, Stagiaire, Elite ou Professionnel est homologué au sein du nouveau club, une indemnité sera due par ce dernier au(x) club(s) quitté(s) en cas de survenance du ou des événement(s) suivant(s)
durant l’exécution du contrat dans le nouveau club :
– à la 3ème sélection nationale officielle en moins de 19 ans ou moins de 20 ans (les deux pouvant se cumuler pour arriver à trois sélections nationales) : 200 000 euros
– à la première sélection Espoirs ou après 30 participations effectives en championnat de Ligue 1 : 400 000 euros
– à la première sélection en Equipe nationale A : 600 000 euros
– à la 2ème sélection en Equipe nationale A : 400 000 euros
– à la 3ème sélection en Equipe nationale A : 200 000 euros
On entend par “sélection” la participation effective du joueur (entrée sur le
terrain) lors d’une rencontre officielle de l’équipe nationale concernée.
Les indemnités ci-dessus sont cumulatives mais plafonnées à un montant
maximum de 1,5 million d’euros.

b2.
Dans le cadre du contrat signé par le joueur avec son nouveau club :
– pour chaque prolongation de la durée du contrat avant la fin de la saison de son 23ème anniversaire, le nouveau club devra s’acquitter auprès de l’ancien club d’une indemnité égale à 12 mois du salaire mensuel brut moyen du nouveau contrat homologué signé avec le joueur. Le salaire mensuel brut moyen correspond à la totalité des salaires mensuels bruts fixes du nouveau contrat (incluant toute prime à l’exception des primes aléatoires) divisé par le nombre de mois de la durée du nouveau contrat.
– en cas de mutation définitive en France ou à l’étranger, le nouveau club
(à l’origine de la mutation) devra s’acquitter au club quitté d’une indemnité égale à 20% du montant HT de l’indemnité de mutation reçue.
Les sommes dues et/ou payées au titre du b1. seront déduites des sommes ci dessus pour calculer le montant dû au titre du b2.
Les indemnités fixées aux b1. et b2. sont applicables pour le nouveau club et devront être versées au dernier club quitté ou aux deux derniers clubs quittés au prorata de la valeur de l’indemnité de formation fixée au a) si le joueur, après avoir refusé un contrat aspirant ou apprenti dans un premier club, signe un contrat professionnel dans un troisième club après avoir refusé un contrat stagiaire dans un deuxième club.

c) Si le joueur refuse de signer un contrat de joueur en formation, de joueur Elite ou de joueur professionnel et signe une licence « amateur » ou un contrat fédéral, le droit à l’indemnité de formation pour le club quitté, fixé au point 2, sera valable dans les vingt-quatre mois (24) suivant le refus de la proposition de contrat. Durant cette période, si le joueur venait à signer un contrat de joueur avec un club professionnel, ce dernier serait redevable de l’indemnité de formation au club professionnel quitté selon les modalités de calcul fixées au point 2.

d) Modalités de mise en œuvre

Le club quitté est bénéficiaire de l’indemnité de formation si le joueur est
licencié en son sein ou titulaire du contrat en cas de prêt sur la période de référence.

Le nouveau club est responsable du paiement des indemnités mentionnées ci dessus et doit s’en acquitter dans un délai de trente jours à compter de la réception de la facture émise suite à la réalisation du fait générateur de l’indemnité. En cas de litige entre les clubs, le délai commence à courir à compter de la réception de la notification de la décision de la commission juridique. L’appel devant la commission d’appel de la LFP est suspensif.

Le non respect des dispositions ci-dessus entraînera l’application des sanctions
suivantes :
– paiement des indemnités ci-dessus entre le 31ème et 90ème jour qui suit la réception de la facture émise suite à la survenance du fait générateur de l’indemnité : majoration du montant de 5%.
– non paiement des indemnités ci-dessus au 91ème jour : retrait de 1 à 3 points dans le cadre du championnat professionnel auquel le club défaillant participe.
L’application des sanctions est de la compétence de la commission juridique.
Toute situation non prévue par le présent article sera de la compétence de la sous commission joueur de la commission paritaire de la CCNMF.

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Portrait – Jordan D’Ambrosio (FC Sochaux)

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Jordan D’Ambrosio, 16, débute sa 3ème saison au sein du centre de formation du Football Club Sochaux-Montbéliard. Retour sur ce joueur talentueux qui a terminé meilleur buteur de son équipe la saison dernière avec 11 buts en #U17Nat à seulement 15 ans.

Ses débuts avant de rejoindre le centre de formation

Jordan débute le football à l’âge de 6 ans. Il évolue à l’époque dans le club sa ville à Villers-Saint-Paul. Puis, à l’âge de 11 ans, il part à l’Union sportive municipale senlisienne. C’est ce club qui va lui permettre de franchir un cap et de rejoindre le centre de formation du FCSM à l’âge de 15 ans.

Il a choisi de devenir footballeur car petit il regardait déjà des matchs de football à la télé. Le fait que son grand frère, Malone, pratique également cette passion a confirmé son choix. Il est né avec un ballon dans les pieds.

C’est en enchaînant les matchs et les bonnes performances qu’il attire l’attention de Frédéric Cochez, le responsable du recrutement pour le FC Sochaux dans le Nord – Pas-de-Calais – Picardie, qui lui propose de faire les tests au club. Les tests étant convaincants, Sochaux lui formule une proposition. Jordan, « très heureux à ce moment tout en sachant que le plus dur restait à venir« , choisit de rejoindre le club qui est le plus convaincant par le projet proposé. Sochaux réalise donc un bon coup car d’autres clubs étaient également intéressés.

Son profil

Jordan est un joueur polyvalent. En effet, il peut évoluer ailier gauche et attaquant de pointe. Malgré ses statistiques impressionnantes laissant penser qu’il préfère jouer en buteur, sa préférence se tourne pour l’aile gauche. Il explique ce choix par le fait qu’il « a plus d’espace pour accélérer et percuter » bien que le poste d’attaquant de pointe lui convient parfaitement. Sur le terrain, ses atouts sont « la vitesse et le physique« . Cependant, il cherche à s’améliorer sur « son jeu dos au but« .

Son modèle est Neymar, car en plus de jouer à son poste et dans le club qui le fait rêver, « il a une énorme qualité technique et est assez rapide. Quand on le voit jouer, on a l’impression que le football est facile pour lui« .

Ses années au FCSM

Jordan débute sa troisième année au FCSM. Il est très satisfait et dresse un bilan positif. Pour lui, « l’environnement est bon, on travaille dans de bonnes conditions avec des coachs performants. Ses coéquipiers sont doués et l’ambiance agréable est également un plus« .

Sa première saison au club où il a évolué en U15 a été très satisfaisante.  » Nous avions un très bon coach. Il manquait sans doute des 2000 dans l’effectif pour pouvoir faire le doublé mais j’ai été était très heureux d’avoir été aussi décisif pour l’équipe et d’avoir autant appris avec mes coéquipiers.« 

Sa dernière et deuxième saison, il débute en U17 et inscrit 11 buts à seulement 15 ans. « D’un point de vue personnel c’était un bon bilan même si j’aurais pu inscrire quelques buts supplémentaires et d’un point de vue collectif c’était un bilan correct même si en débutant mieux la saison on aurait pu finir plus haut au classement » explique le joueur.

Lors de ce début de saison, il inscrit 5 buts en 3 matchs de préparation pendant le China Tour du FCSM laissant une image très positive et impressionnante de lui et du club dans ce pays. Lors du premier match en championnat, il inscrit 4 buts en une mi-temps faisant parler de lui par de nombreux spécialistes des jeunes. Evidemment, cela ne lui suffit pas puisque ces objectifs sont « sur le plan personnel, de mettre une vingtaine de buts et sur le plan collectif d’aller aux playoffs.« 

Ses ambitions et son message aux lecteurs

Ces performances n’intéressent pas que les clubs et les spécialistes puisque le staff de l’Equipe de France l’a également repéré. Il a notamment été retenu la saison dernière pour disputer un stage à Clairefontaine avec les U16 (du 14 au 17 décembre). C’est loin d’être le dernier s’il enchaîne les performances de classe et les buts. Pour lui, « c’est un plaisir d’être appelé et une fierté de défendre les couleurs de son pays. »

Son rêve et objectif principal reste le contrat professionnel avec le FCSM comme tous les jeunes au centre mais il sait que « la route est encore longue et qu’il a encore beaucoup à apprendre« . Pour cela, « il espère apprendre avec les plus grands et progresser pour être encore plus performant » tout en aidant son club a réalisé de grandes choses.

Pour les jeunes footballeurs, Jordan « conseille d’essayer et de vivre leur rêve à fond. Pour réussir, il faut de la volonté, de la détermination, du travail et de la confiance en soi.« 

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Performance – Alexis Flips (LOSC) inscrit un quadruplé contre Boulogne

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La performance de la deuxième journée du championnat #U17Nat est sans contestation l’oeuvre d’Alexis Flips. Le jeune lillois de 16 ans a inscrit un quadruplé et délivré trois passes décisives à l’occasion de la victoire du LOSC sur sa pelouse contre Boulogne sur Mer.

Né le 18 janvier 2000 à Villeneuve d’Ascq (59), Alexis Flips évolue au LOSC depuis 2008. Avant, il portait les couleurs de l’AS Hellemes (de 2005 à 2008). Ses performances pourraient à nouveau lui ouvrir les portes de l’Equipe de France, lui qui compte 11 sélections avec les U16 !

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Galerie Photos de la Peronne Cup 2016

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EspoirsduFootball.com était présent à la Peronne Cup 2016. Nous vous proposons de découvrir la Peronne Cup 2016 à travers cette galerie photos.

Retrouvez l’intégralité de notre reportage sur la Peronne Cup 2016.

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Reportage – Retour sur la Peronne Cup 2016

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Du 12 au 14 août avait lieu la Peronne Cup que nous vous avions présenté il y a quelques semaines. EspoirsduFootball.com était sur place pour suivre la première édition de cette compétition prometteuse.

Les équipes jouent le jeu

Il est 9h30 lorsque la compétition débute le vendredi 12 août. Pour l’occasion, le soleil a (enfin) décidé de se montrer (et ce sera le cas pendant toute la Peronne Cup). Le premier match, ayant lieu à Thaon (club à l’initiative du projet), voit l’AS Monaco rencontrer les belges d’Anderlecht. Dès les premiers contacts, on remarque que les deux équipes ne sont pas là pour faire de la figuration et au terme des deux mi-temps de 30 minutes, ce sont les joueurs du Rocher qui l’emportent par la plus petite marge. Ce premier match plante le décor : les équipes, si elles sont là pour se tester (avec notamment plusieurs joueurs à l’essai), sont aussi là pour aller le plus loin possible. Le niveau affiché pendant les 3 jours ainsi que l’intensité des matchs sont déjà une première réussite.

Au terme des 3 matchs joués par chaque équipe, le premier de chacune des 4 poules se qualifie pour les demi-finales. Pour les autres équipes, des matchs de classement ont eu lieu jusqu’au dimanche matin. Au final, les 4 équipes qualifiées sont l’AS Roma, l’Udinese, Palmeiras et le PSV Eindhoven. La solide équipe romaine s’appuie sur un trident offensif ravageur : Antonucci, Keba et Tumminello. L’Udinese et le PSV sont des équipes très solidaires avec une grosse densité. Enfin, les brésiliens de Palmeiras sont résolument tournés vers l’avant avec un impact important des latéraux (notamment Mailton Dos Santos de Sa), un chef d’orchestre très talentueux (Vitinho), un ailier percutant (Artur Guimaraes) et un avant-centre réaliste (Matheus Iacovelli) qui a d’ailleurs remporté le prix du plus beau but du tournoi avec une bicyclette en demi-finale contre les italiens de l’Udinese.

Le spectacle au RDV

La première demi-finale opposait Palmeiras à l’Udinese. Au terme d’une première mi-temps, dominée par les brésiliens, les deux équipes rentraient aux vestiaires sur le score de 0-0. Palmeiras revenait avec les mêmes intentions aperçues tout au long du tournoi et concrétisait sa domination dès la 34′ minute avec une réalisation de Walter Suiz. Fort de cette ouverture, les Alviverdes continuaient à pousser et une minute plus tard sur un ballon qui trainait dans la surface, Matheus Iacovelli, l’athletique attaquant de Palmeiras s’envolait pour claquer une bicyclette qui ne laissait aucune chance au portier italien. A 2-0, on pensait le match plié. Seulement, après avoir fait sauter le verrou italien, les brésiliens faisaient preuve de facilité. A force de reculer et de laisser venir les italiens, Palmeiras s’exposait. C’est donc logiquement que les italiens réduisaient le score par l’intermédiaire d’Armenakas (40′). Assommés, les brésiliens ne maitrisaient pas la fin de match et trois minutes seulement après la réduction du score, l’Udinese revenait à 2-2 grâce à Variola. Au terme des 60 minutes, les deux équipes étaient toujours à égalité. La séance de tirs aux buts voyait finalement les italiens s’imposaient (3-2 tab) grâce à leur portier Davide Borsellini.

L’autre demi-finale opposait les italiens de la Roma, impressionnants pendant la phase de poule, au PSV Eindhoven. Dans un match engagé, les romains ont fait la différence grâce à leur buteur providentiel, Marco Tumminello (qui a fait ces débuts en Serie A en janvier dernier), auteur d’un doublé (9′ et 47′). Pas forcement dominateurs dans le jeu, les Giallorossi ont fait preuve de réalisme et d’une grande maturité pour s’imposer malgré la réduction du score tardive des néerlandais (60′ par Joell Piroe). Les joueurs du PSV n’ont pas su concrétiser les occasions face à une équipe bien en place. Ils ont réalisé, malgré tout, un beau tournoi et termineront même 3e après leur victoire le lendemain face à Palmeiras, malgré une nette domination des brésiliens.

La finale de cette première Péronne serait donc 100% italienne avec une opposition entre la Roma et l’Udinese. Le match était assez fermé et les occasions rares. Les Zebrette proposaient un bloc très solide et c’est fort logiquement que les deux équipes arrivaient au bout du temps réglementaire sur un score nul et vierge. La décision se ferait donc aux penaltys et pour les joueurs de l’Udinese, ça devenait presque une habitude. Dans une séance crispante, ce sont finalement les romains qui se sont imposés (6-5) et qui ont pu fêter dignement la victoire. Un premier vainqueur heureux à en voir les visages et la joie des champions d’Italie U19 en titre qui n’étaient pas venus en Normandie pour faire de la figuration.

Cette première édition de la Peronne Cup aura donc été pour nous l’occasion de voir de très bons joueurs de football et parmi tous ces joueurs certains ont particulièrement attiré notre attention. Voici une liste non exhaustive etcomplétement subjective de quelques talents présents :

Gardiens : Aboubakar BAH (1999, OGC Nice), Mike Van Den Meulenghl (PSV Eindhoven)….

Défenseurs : Reian MEDDOUR (1998, Anderlecht), Sebastiaan BORNAUW ( 1999, Anderlecht) , Stefano CIAVATTINI (1998, AS Roma), Maoudo DIALLO ( 1999, AS Roma)…

Milieux : Mauro Dos Santos (1999, PSV Eindhoven), Mirko ANTONUCCI (1999, AS Roma), VITINHO (1998, Palmeiras), Artur GUIMARES (1998, Palmeiras)…

Attaquants : Maher HAMMED (1998, OGC Nice), Nabil ALIOUI (1999, AS Monaco), Trésor NDAYISHIMIYE (1999, Anderlecht), Marco TUMMINELLO ( 1998, As Roma), Hakim ABDALLAH (1998, STOKE CITY), Matheus IACOVELLI (1998, Palmeiras), Sidy Coly KEBA (1998, AS Roma)…

Une première édition prometteuse

Au terme des 3 jours de compétition et alors que la Roma remportait la première édition de la Peronne Cup, l’heure était déjà aux conclusions. Peu de temps après la remise de la coupe, Julien Gack me confiait que cette première édition était une réussite et que toutes les équipes étaient très satisfaites. Après ce réel succés, la question d’une seconde édition se pose forcément et pour Julien elle aura bien lieu : « on travaillera sur la seconde édition dès la semaine prochaine ». Une édition à laquelle devrait être invitée la Roma en tant que vainqueur mais peut être aussi l’Udinese en tant que finaliste. Cette enthousiasme des organisateurs était aussi visible chez les joueurs. Pour Reian Meddour, le capitaine des belges d’Anderlecht,  » le tournoi était de haut niveau avec beaucoup de clubs renommés comme Milan, Monaco ou encore la Roma ». Le capitaine des Mauves, récent vainqueur de l’Otten Cup (tournoi crée en 1947), me confiait qu’il avait « rarement vu un tournoi aussi bien organisé ». Même son de cloche chez les brésiliens de Palmeiras. Matheus Iacovelli,le talentueux attaquant des Alviverdes, a trouvé le tournoi « très intéressant » et a apprécié le fait que les conditions soient les mêmes que pour des pros.

Pour une première édition, cette Péronne Cup est donc un vrai succès et nul doute que les commentaires des joueurs et dirigeants ayant participé cette année permettront d’attirer de nouveaux clubs prestigieux en Normandie l’année prochaine. Quand on voit avec quel enthousiasme les espagnols de Vigo ont répondu favorablement à l’appel des organisateurs suite au désistement de Boca Juniors, on ne se fait pas trop de soucis… Rdv l’année prochaine pour la seconde édition.

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Performance – Le début de saison canon de Moussa Sylla (1999, Monaco)

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Décidément, les attaquants de l’AS Monaco brillent lors des débuts de saison en #U19Nat. Après Kylian Mbappé, auteur d’un superbe début de saison avec le Club de la Principauté la saison dernière, c’est au tour de Moussa Sylla de se distinguer.

En seulement trois matchs, le jeune monégasque a trouvé le chemin des filets à six reprises. Il s’est ainsi signalé en inscrivant un but contre Saint-Etienne, un doublé contre l’AS Béziers et un triplé contre l’OGC Nice aujourd’hui.

Moussa Sylla est né le 25 novembre 1999 à Etampes. C’est dans sa ville natale qu’il a commencé le football avant de prendre le chemin de Brétigny sur Orge. Il évolue à l’AS Monaco depuis 2014.

International français U16, Moussa Sylla est issu d’une fratrie de footballeur talentueux. Son grand frère Baba Sylla est passé par le centre de formation du LOSC et son autre frère Yacouba Sylla vient de s’engager Montpellier.

 

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Entretien avec Alexis Flips (2000, LOSC)

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Il y a des performances qui marquent les esprits. La prestation d’Alexis Flips avec le LOSC contreBoulogne sur Mer lors de la deuxième journée du Championnat national U17 est de celles­ ci. Le natif de Villeneuve d’Ascq a été l’auteur d’une prestation remarquable en inscrivant 4 buts et en délivrant 3 passes décisives lors de la large victoire (7­-0) des Dogues. EspoirsduFootball.com a souhaité échanger avec lui.

Bonjour. Peux­ tu nous parler un peu de ton parcours ?

De 2005 à 2007, j’ai joué à l’AS Hellemmes (où a évolué aussi Raphaël Varane, ndlr) puis j’ai signé en février 2007 au LOSC. Lorsque j’étais en 5e, j’ai signé un accord de non sollicitation puis en 2015, j’ai signé un contrat aspirant au LOSC.

Quel est ton profil et à quel poste préfères­-tu évoluer ?

Je peux évoluer sur les ailes mais j’aime aussi être derrière les attaquants en poste de n°10. Mes qualités sont la technique et la percussion. J’ai aussi une bonne frappe et je suis relativement adroit devant le but.

L’année dernière, nous t’avons vu évoluer quelques matchs en U19 et cette année tu débutes en U17. Vas-­tu aussi évoluer dans les deux catégories ?

Je m’entraîne avec le groupe U19 depuis l’année dernière. Je suis actuellement en U17 mais j’aspire à trouver une place en U19 et à devenir titulaire. A tout moment, je peux passer dans le groupe U19. L’année dernière, j’étais dans l’équipe U19 qui a joué contre le PSG et j’ai aussi joué en Gambard’.

entretien-alexis-flips-1

Quelles différences vois-­tu entre les deux catégories ?

La différence est surtout athlétique. Quand tu joues contre des bonnes équipes en U17 ou en U19, le jeu est le même mais c’est au niveau athlétique que se fait la différence.

Quel est ton objectif pour cette saison ?

L’objectif est de m’imposer comme titulaire en U19 et de m’entraîner en CFA. En fin d’année, j’aurais peut être ma chance pour faire quelques matchs en CFA. Je dois avoir un entretien la semaine prochaine mais les objectifs devraient être ceux là.

A plus long terme, quel futur espères-­tu ?

Mon exemple c’est Eden Hazard. Ce serait magnifique. L’objectif est de m’imposer durablement à Lille et partir par la grande porte. Eden Hazard est un très bon joueur, peut être top 10 mondial et il a été formé au club. C’est vraiment lui l’exemple.

entretien-alexis-flips-2En dehors de la L1, tu suis d’autres championnats, tu supportes d’autres équipes ?

Je ne supportes pas forcément une équipe en dehors de la L1. J’aime bien le Real et le Barça mais aussi la Premier League.

Tu es arrivé très jeune à Lille. A quel moment tu as commencé à te dire que tu pourrais devenir joueur de foot pro ?

Quand j’étais jeune, je n’y pensais pas vraiment. J’habitais Hellemmes donc c’était super de partir au LOSC même si pour moi ça restait un loisir. Après plus tu avances dans les catégories, plus c’est difficile mais plus tu peux en faire ton métier. J’ai commencé à vraiment réaliser en 5e lors de la signature de l’accord de non sollicitation.
En dehors du fait d’évoluer en U17 et U19 Nat à Lille, tu es aussi international. Tu peux nous en parler ?

Je compte 11 sélections en Équipe de France U16 mais malheureusement je ne fais pas partie du dernier groupe. Il faut que je sois performant en club pour retrouver la sélection. Si les performances sont là, le reste devrait suivre.

Alexis-Flips-JVDFP

Enfin, malgré ton jeune âge (16 ans), aurais­tu des conseils à donner aux jeunes footballeurs ?

Le premier conseil c’est d’être performant à l’école car ça peut être un vrai frein. Après, il y a le comportement. Si tu n’es pas rigoureux à l’école et au niveau du comportement, tu ne joues pas le week-­end, tu ne t’entraînes pas… Il ne faut jamais jouer stressé et et il faut toujours prendre du plaisir sur le terrain.

 

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FIFA 17 – Liste des meilleurs jeunes en Mode Carrière

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Comme tous les ans, l’événement est de la rentrée pour les passionnés de jeux videos de football est la sortie de FIFA. Avec le Mode Carrière, ils peuvent faire progresser les meilleures pépites de FIFA 17 pour les faire devenir les futures stars de FIFA 17.

Cette année, c’est l’ancien rennais Ousmane Dembélé, désormais au Borussia Dortmund qui pourrait être la nouvelle star du jeu avec une progression de 77 à 90 alors qu’il n’a que 17 ans ! Il faut noter la présence de 4 français dans le Top 10 avec également Anthony Martial, Kurt Zouma et Kingsley Coman !

Retrouvez ci-dessous la liste des jeunes joueurs qu’il faut acheter pour les faire progresser en Mode Carrière.





1) Ousmane Dembélé (Borussia Dortmund): de 77 à 90 (+13)
2) Dele Alli (Tottenham): de 80 à 90 (+10)
3) Renato Sanches (Bayern Munich): de 78 à 90 (+12)
4) Anthony Martial (Manchester United): de 82 à 90 (+8)
5) Marco Asensio (Real Madrid): de 81 à 89 (+8)
6) Alen Halilovic (Hambourg): de 79 à 89 (+10)
7) Youri Tielemans (Anderlecht): de 77 à 89 (+12)
8) Kurt Zouma (Chelsea): de 80 à 89 (+9)
9) Julian Brandt (Bayer Leverkusen): de 79 à 88 (+9)
10) Kingsley Coman (Bayern Munich): de 81 à 88 (+7)




11) Angel Correa (Atlético Madrid): de 79 à 88 (+9)
12) Mahmoud Dahoud (Borussia Mönchengladbach): de 79 à 88 (+9)
13) Gianluigi Donnarumma (AC Milan): de 76 à 88 (+12)
14) Breel Embolo (Schalke 04): de 76 à 88 (+12)
15) Jose Maria Gimenez (Atlético Madrid): de 83 à 88 (+5)
16) Kelechi Iheanacho (Manchester City): de 74 à 88 (+14)
17) Mauricio Lemos (Las Palmas): de 80 à 88 (+8)
18) Charly Musonda Jr (Bétis Séville): de 77 à 88 (+11)
19) Saul Niguez (Atlético Madrid): de 80 à 88 (+8)
20) Marcus Rashford (Manchester United): de 76 à 88 (+12)



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Old Firm – Triplé de Moussa Dembelé (Celtic) contre les Rangers !

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Moussa Dembélé vient de réaliser une entrée fracassante dans le coeur des supporters du Celtic ! Auteur d’un triplé lors de la victoire 5-1 des Verts et Blanc contre les Rangers, l’ancien attaquant de Fulham, arrivé cet été en Ecosse, a réalisé une performance inédite. Il a ainsi inscrit le premier triplé d’un joueur du Celtic lors d’un Old Firm depuis 1966 !

C’est d’ailleurs un véritable exploit pour le jeune français de 20 ans, puisqu’il a trouvé le chemin des filets en frappant de la tête sur corner, puis du pied droit et enfin du pied gauche !

Et pour ne rien gâcher, Dembélé s’est également illustré en offrant une passe décisive à Sinclair !

Le prochain match de Moussa Dembélé avec le Celtic Glasgow aura lieu mardi contre le FC Barcelone pour sa découverte de la Ligue des Champions !

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Portrait – Cameron Djassougue Mpouho (FC Sochaux)

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Cameron Djassougue Mpouho, 15, débute sa 1ère saison au sein du centre de formation du Football Club Sochaux-Montbéliard. Retour sur ce joueur talentueux qui est déjà titulaire indiscutable en #U17Nat et qui a inscrit 5 buts lors des 4 premiers matchs.

Son parcours avant de rejoindre le centre de formation

Cameron a débuté le football à l’Athletic Club de Boulogne-Billancourt où il y a évolué durant 10 ans. Il se souvient « y avoir appris les fondamentaux et vécus beaucoup de beaux moments« . Puis, il a ensuite rejoint l’Institut National du Football à Clairefontaine pour 2 ans. Il a pu « développer ses acquis avec l’expérience de nouvelles connaissances et éprouve une grande fierté d’avoir vécu cette aventure. » C’est cet été qu’il a rejoint l’effectif U17 du FCSM.

C’est à l’Athletic Club de Boulogne-Billancourt que Cameron commence à se faire repérer par le FCSM où il effectue notamment des tests avant que le club ne l’analyse de manière plus détaillée pendant les stages à l’Institut National du Football. Il se souvient avoir directement beaucoup aimé le club et justifie son choix de le rejoindre par le fait que « c’est un club qui a eu un passé exceptionnel. » De plus, le club lui a plu notamment « les gens autour, les terrains et l’environnement. » Il se souvient de « ce sentiment énorme d’avoir un centre de formation professionnel qui me suivait puis de ce beau moment lors de la signature de mon contrat et de la fierté que j’ai éprouvé à ce moment-là.« 

Son profil

Cameron évolue au poste d’attaquant. C’est selon lui le poste qui lui correspond le mieux car « depuis petit, je voulais marquer des buts, tirer pour marquer. » Il se souvient avoir changé plusieurs fois de poste à l’ACBB mais le club estimait qu’il était meilleur en attaquant central. Cameron s’est donc adapté à ce poste qui est maintenant son poste de prédilection bien qu’il explique pouvoir également jouer sur les côtés. Son principal modèle est d’ailleurs l’attaquant Brésilien, Ronaldo, qui a justement révolutionné ce poste.

Sur le terrain, ses atouts sont « sa vitesse où je souhaite encore s’améliorer, sa technique, sa finition et ses appels. » Il cherche actuellement à progresser sur « son jeu de tête et le jeu en soutien.« 

Ses débuts au FCSM

Cameron débute donc sa première année au FCSM. Il dresse un premier bilan positif du centre du formation. Pour lui, « je suis très satisfait. Le club possède de beaux terrains, les coachs encadrent bien, la structure est bien faite. Je suis très bien ici et mon entente avec mes coéquipiers et les membres du club est très bonne.« 

S’il est déçu de ne pas avoir fait le China Tour avec ses coéquipiers lors de la préparation du club suite à un stage avec l’équipe de France qui s’est bien passé. Il est très fier d’avoir marqué son premier but contre Mulhouse lors de son premier et dernier match de préparation. « J’ai été très bien accueilli et très bien intégré au groupe« .

Actuellement, les U17 Sochaliens sont premiers de leur championnat et Cameron y est pour beaucoup puisqu’il a été titulaire lors des 4 matchs et a déjà inscrit 5 buts. Il est « très fier d’avoir fait un bon début mais j’espère être régulier toute la saison. Je me sens bien dans l’équipe avec de très bons joueurs à mes côtés. » Il explique ne pas avoir un rôle particulier dans le groupe. Il veut juste jouer pour gagner et avoir des titres avec le club.

Personnellement, il « espère marquer beaucoup de buts, apprendre encore avec son équipe et viser le plus haut possible pour passer à l’étape supérieure. » Il ajoute que « l’équipe est collective. Tout le monde s’entend très bien ce qui fait la force du groupe qui possède également de bonnes individualités. » Néanmoins, Cameron pense que l’équipe peut encore progresser en corrigeant quelques pertes de balles bien qu’ils gardent très bien le ballon. Pour lui, l’idée est de viser le plus haut possible avec son équipe. Il est également satisfait de son entente avec Jordan D’Ambrosio où ses 2 joueurs ont inscrit 12 des 16 buts de l’équipe. Il explique que le fait que Jordan ait plus d’expérience que lui permet d’apprendre à ses côtés ce qui lui fait vraiment plaisir et espère que cette entente va continuer pour marquer de nouveaux buts.

Ses ambitions et son message aux lecteurs

A seulement 15 ans, Cameron est donc pour le moment titulaire indiscutable de son équipe U17 avec un ratio de 1.25 buts par match. Ces performances impressionnantes ont même été remarquées par le staff de l’équipe de France où Patrick Gonfalone l’a sélectionné avec les U16 pour les deux matchs amicaux face à l’Ecosse, les 27 et 29 septembre prochains. « Je suis très fier de cette première sélection et de faire mes débuts en équipe de France U16. J’espère que cela va continuer car j’ai pour objectif de jouer beaucoup sous ce maillot et est heureux de faire honneur à mon pays.« 

A long terme, Cameron « rêve de devenir un grand joueur et jouer dans un grand club. Je veux également faire honneur à ma famille surtout à sa mère qui a toujours été là pour moi« .

Pour les jeunes footballeurs, Cameron « conseille de jouer comme ils savent le faire et d’écouter les conseils qu’on leur donne surtout ceux des parents et des coachs« .

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Interview de Lamine Kezzim, avant la finale mondiale 2016 de la Danone Nations Cup

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Le 13 mai dernier, nous échangions avec Lamine Kezzim, le coach des U12 du Centre de Formation de Football de Paris (CFFP) après la victoire de son équipe lors de l’étape parisienne de la DNC. Quelques jours plus tard, les jeunes parisiens remportaient la finale nationale de la DNC face à l’US Torcy et se qualifiaient de fait pour la finale mondiale. A deux semaines de ce grand événement qui se déroulera à Meudon et à Paris, le coach du CFFP s’est à nouveau confié à nous.

Peux-tu nous dire ce qui a changé depuis votre victoire à Lille ?

« Même si les joueurs qui seront présents lors de la finale sont les mêmes que ceux qui jouaient déjà à Lille, conformément au règlement de la compétition, l’effectif pour le championnat a changé. Beaucoup de jeunes nous ont sollicités pour venir jouer chez nous. C’est un impact très positif de la Danone. Nous disposons d’un effectif de qualité donc nous avons choisi de renforcer uniquement les postes où nous avions des besoins. Malheureusement nous avons eu deux joueurs avec des blessures importantes. Ils devraient être tout juste rétablis pour la finale.
Après, il y forcement une certaine pression due à l’extérieur, à l’environnement. Cette pression s’est accentuée avec le tournage du clip de la finale et le tirage au sort en direct sur Canal Plus. Le stress monte peu à peu car le rendez-vous arrive. Il y a une attente de la part des familles, de l’entourage, des copains sur les réseaux sociaux. Mon travail consiste donc à maintenir une certaine sérénité et à ne pas oublier les objectifs du club qui restent la formation et la gestion du quotidien avec comme objectif le championnat. »

En tant qu’éducateur, c’est vrai qu’il y a l’aspect sportif mais dans de telles conditions, il y a aussi un aspect psychologique non négligeable.

« C’est ça ! Nous faisons attention. Il ne faut pas oublier qu’il y a un championnat important en cours avec un niveau relevé. Il faut rester concentré sur le quotidien, les séances d’entraînement et le travail. Il y a aussi beaucoup d’enfants en sport-étude et les études restent une priorité. Le but est de ne pas se disperser. Le club fait donc en sorte de dédramatiser et de faire peser le moins de pression possible sur les joueurs. Nous essayons de protéger les joueurs le mieux possible. D’ailleurs, le groupe est serein. »

dnc-cffp-darling-wilsonJustement, comment gérez-vous le rapport aux médias ?

« Depuis la finale à Lille, nous sommes pas mal sollicités. Nous faisons des plateaux télé, des journaux, des émissions. Nous essayons de faire participer tous les enfants et tout le monde essaie de passer au moins une fois. C’est une manière de faire profiter tout le monde.
Les enfants ont compris qu’ils ont fait quelque chose de très intéressant. Le plus dur était de gérer l’après. D’ailleurs, les jeunes le sentent car depuis la victoire, toutes les équipes que nous affrontons sont très motivées. Il y a beaucoup de volonté pour essayer de battre le vainqueur de la Danone. Cette adversité va sans doute être bénéfique pour le tournoi. »

Comment se déroule le championnat ?

« Nous avons disputé deux rencontres. Nous avons fait match nul et nous avons remporté le second. Sur la première rencontre, presque la moitié de l’équipe était absente pour diverses raisons.Lors du deuxième match, nous avons été beaucoup plus convaincants. Les enfants retrouvent un rythme. Nous avons encore un match et nous entamerons la préparation. »

Tu parlais de préparation spécifique. Peux-tu nous dire concrètement comment vous allez préparer l’événement ?

« La semaine précédent le tournoi, nous allons avoir un mini stage. Les enfants rentreront chez eux mais nous travaillerons plus. Un tournoi à 4 sera organisé chez nous au format Danone pour mettre les enfants dans les conditions spécifiques à la compétition.
Le mercredi ou le jeudi matin, nous irons sans doute à Meudon pour nous entraîner et prendre nos repères.
Lors de la finale, ce sera des matchs de 20 minutes (contre 12 minutes pour Lille). Nous pourrons prendre plus de temps pour développer notre jeu même si les matchs restent plus courts qu’en championnat (2×30 minutes). »

Reportage du site EspoirsduFootball.com sur la DNC 2016 : http://www.espoirsdufootball.com/reportage-finale-danone-nations-cup-2016

A Lille, votre équipe mettait une grosse pression durant toute la rencontre. Est-ce que l’augmentation de la durée des matchs va toujours vous permettre de développer cette philosophie de jeu ?

« C’est vrai que cela fait partie de ma philosophie de jeu mais je reste pragmatique. Nous allons observer les adversaires pour voir un peu quel jeu développe chaque équipe. Je vais essayer d’adapter mon jeu en fonction des points forts et des points faibles des adversaires.
Dans le groupe, nous avons le Portugal, la Hongrie et la Tunisie. Étant Algérien, je connais un peu le foot tunisien je pense qu’il y aura beaucoup de technique. Il faudra mettre beaucoup d’impact. Je me suis un peu renseigné sur les portugais de Belenenses et c’est très costaud. Ce sera un combat mais nous avons aussi des joueurs talentueux techniquement qui peuvent faire la différence. J’imagine que les hongrois de Budapest proposeront un mélange entre technique et physique.
A la fin de la première journée, nous pourrons ajuster et nous aurons sans doute pu voir jouer d’autres équipes. »

Parmi les trois adversaires, le Portugal fait forcément écho à la finale de l’Euro perdue par les Bleus. Est-ce qu’il y aura une envie de « revanche » ?

« Nous avons plusieurs joueurs d’origine portugaise dans l’équipe. Au sein du groupe, ils se chambrent un peu depuis l’Euro. Les enfants y pensent, il y a un truc. Après, j’essaie d’évacuer ça. Ce n’est pas le Portugal mais un club du Portugal. Ce n’est pas un remake de l’Euro. Je pense que les enfants sont réceptifs. »

Tu as 12 ans, tu aimes le foot, tu joues un tournoi international avec le maillot de l’Équipe de France avec des matchs au stade de France. C’est le rêve ?

« C’est vrai. Les enfants ont vraiment ressenti l’importance de tout cela lors du tournage du documentaire. Ils ont porté le maillot de l’Équipe de France et se sont dit que c’était vraiment sérieux. Ils sont conscients qu’ils vont représenter la France. Après, en tant que technicien, je reste concentré sur le sujet, sur le jeu. Je veux qu’ils fassent leurs matchs, qu’ils soient appliqués et qu’ils se fassent plaisir. »

Reportage du site EspoirsduFootball.com sur la DNC 2016 : http://www.espoirsdufootball.com/reportage-finale-danone-nations-cup-2016

Avez-vous un objectif ?

« On ne peut pas se permettre d’avancer un objectif à partir du moment où on ne connaît pas les adversaires. Si la compétition avait opposé des équipes françaises, nous aurions pu fixer un objectif.
Là, les équipes viennent des quatre coins du monde et je sais qu’il y a du talent partout. Les indonésiens par exemple, ont des générations très intéressantes. Les espagnols seront représentés par Séville qui a battu le Barça pour se qualifier, les allemands par le Borussia Dortmund…
L’objectif est bien sûr d’aller le plus loin possible. Les enfants doivent prendre tout ça comme du bonus et doivent déjà profiter d’être là. Nous prendrons les matchs les uns après les autres. J’espère avoir l’opportunité de voir toutes les équipes lors de la première journée. Si c’est le cas, j’aurais peut être un avis sur la suite. »

Enfin, peux-tu nous dire ce que la Danone Nations Cup a apporté aux joueurs ?

« Elle leur a tout apporté. Des sensations fortes, l’adversité, des tournois d’envergure, un environnement digne des pros. J’imagine que la finale mondiale leur permettra d’approcher d’autres cultures footballistiques. Au final, ils vont évoluer contre des jeunes qui ont le même rêve qu’eux.
Je pense que la compétition les a enrichi et les a fait grandir en tant que joueur mais aussi en tant que jeunes. Ils ont vraiment gagné en maturité.
Après il y a une aventure humaine exceptionnelle. Je suis dans le football depuis plus de 25 ans et j’ai déjà gagné des titres mais la sensation à Lille était unique. C’est l’aboutissement de quelque chose. Nous sommes partis de très loin. Je leur ai bien dit que quel que soit le résultat lors de la finale mondiale, je sais que nous avons fait quelque chose d’exceptionnel ensemble. »

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Espoirs FIFA 17 – Les meilleurs jeunes à recruter

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EspoirsduFootball.com vous propose de découvrir les meilleurs jeunes joueurs de FIFA 17 à recruter en mode carrière. Cette liste sera régulièrement mise à jour !



Leon Bailey – Jamaique – 18 ans – Milieu Droit ou Gauche – Genk – Note (75) – Potentiel (86) – Valeur (6M€)

Difficile de ne pas parler du jeune jamaicain Leon Bailey. Côté à 6M€, le jeune milieu gauche ou droit du KRC Genk est un petit gabarit avec une pointe de vitesse hors norme. A seulement 18 ans, il a une note de 94 en accélération et de 93 en vitesse. Sa note générale initiale est de 75 mais il peut grimper jusqu’à 86 ! Il est assez « facile » de le recruter en début de saison !

Odsonne Edouard – France – 18 ans – Milieu Droit – TFC – Note (68) – Potentiel (84) – Valeur (1.7M€)

Odsonne Edouard débute sa carrière au Toulouse FC en prêt du Paris SG. Doté d’un potentiel de 68 en début de carrière, il a un potentiel de 84. Alors que son poste naturel est avant-centre, il est positionné au poste de milieu droit. Attention tout de même, il n’est pas transférable dès le début de la saison !

Issa Diop – France – 19 ans – Défenseur Central – TFC – Note (74) – Potentiel (85) – Valeur (4.6M€)

Issa Diop est un des défenseurs centraux avec la meilleure marge de progression. Il commence sa carrière avec une note de 74 et il peut atteindre la note de 85. Ce jeune défenseur du Toulouse est une valeur sûre !



Emre Mor – Turquie – 18 ans – Buteur – Borussia Dortmund – Note (64) – Potentiel (84) – Valeur (850K€)

Emre Mor sur FIFA 17

Emre Mor sur FIFA 17

Emre Mor présente l’une des meilleures marges de progression du jeu ! Il commence ainsi sa carrière à 64 et présente un potentiel de 84 ! Recruté par le Borussia Dortmund, l’international turc possède déjà de belles caractéristiques avec 89 en accélération et 86 en sprint ! Assez facile à recruter en prêt pour deux ans en début de saison !

Aksel Aktas – France – 16 ans – Milieu Offensif – FC Sochaux – Note (52) – Potentiel (78) – Valeur (110K€)

Avec une progression de +26, Aksel Aktas présente un potentiel très intéressant pour les « petits clubs ». En effet, il commence sa carrière à seulement 16 ans et dispose d’une réelle marge de progression pour devenir un joueur utile à des équipes moyennes.




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Espoirs FIFA 17 – Présentation d’Ousmane Dembélé

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Seulement âgé de 19 ans, Ousmane Dembélé est sans doute le joueur avec le meilleur potentiel de FIFA 17. Alors qu’il débute la partie en mode carrière avec une note de 78, Ousmane Dembélé peut atteindre après quelques années la note de 90, ce qui le situe au niveau des meilleurs joueurs du jeu !



Ousmane Dembélé a rejoint le Borussia Dortmund en 2016 et dispose d’un contrat jusqu’en 2021. Difficile donc de le recruter dès la première saison. Sa valeur en début de partie est de 13,5M€ mais le Borussia Dortmund ne le vendra pas à ce prix !

Les principales qualités d’Ousmane Dembélé sur FIFA17 sont le dribble (85), l’accélération (91) ainsi que la vitesse (85) et l’agilité (84). Des qualités qui reflètent assez bien ses qualités réelles.




Attacking

67 Crossing
77 Finishing
43 Heading Accuracy
72 Short Passing
64 Volleys



Skill

85 Dribbling
66 Curve
65 Free Kick Accuracy
65 Long Passing
81 Ball Control

Movement

91  Acceleration
85 Sprint Speed
84 Agility
68 Reactions
74 Balance

Power

72 +1 Shot Power
58 Jumping
72 Stamina
44 Strength
65 Long Shots

Mentality

47 Aggression
33 Interceptions
75 +1 Positioning
72 -1 Vision
67 Penalties
70 Composure

Defending

35 Marking
29 Standing Tackle
24 Sliding Tackle

Goalkeeping

6 GK Diving
6 GK Handling
14 GK Kicking
10 GK Positioning
13 GK Reflexes

Source : SOFIFA

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Les trophées Espoirs du Foot 2016

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EspoirsduFootball.com lance aujourd’hui la première édition des Trophées Espoirs du Foot 2016. Depuis le lancement de notre site en 2009, vous êtes nombreux à nous avoir sollicité pour organiser une telle élection. C’est désormais chose faite !

Le principe

Le principe est très simple. Les followers de notre compte Twitter @EspoirsduFoot vont devoir voter pour le meilleur espoir français de l’année 2016. Les générations concernées sont celles de 1995 à 1998.

Chaque jour à 20h, un match opposera les joueurs de chaque génération avant un Final Four qui mettra aux prises le meilleur joueur de chaque génération !

Le hashtag pour participer à l’élection est #TrophéesEspoirsduFoot !

Les qualifications

Les qualifications vont opposer 9 joueurs par génération. Pour chacune, des matchs à 3 seront lancés.

Chaque sondage sera lancé pour une durée de 24h.

Les têtes de séries

Comme dans toute compétition, des têtes de séries ont été désignées. Elles ne participeront pas aux qualifications.

Il s’agit d’Anthony Martial (1995), Kingsley Coman (1996), Ousmane Dembélé (1997) et Kylian Mbappé (1998)

Les demi-finales de générations

Une fois la phase de qualification achevée, il restera 16 joueurs (4 par génération).

Des demi-finales de générations auront lieu avant la finale pour désigner le meilleur joueur de chaque génération.

Chaque sondage sera lancé pour une durée de 24h.

Les finales de générations

Afin d’élire les meilleurs joueurs des générations 1995, 1996, 1997 et 1998, des finales de générations seront organisés.

Chaque sondage sera lancé pour une durée de 48h

Le Final Four

La grande finale aura lieu durant une semaine. Elle opposera les 4 meilleurs joueurs restant en lice !

Les joueurs qualifiés

Génération 1995

  1. Yann Bodiger (Toulouse FC)
  2. Enzo Crivelli (SC Bastia)
  3. Thomas Didillon (FC Metz)
  4. Jean-Philippe Gbamin (Mayence)
  5. Presnel Kimpembe (Paris SG)
  6. Vincent Koziello (OGC Nice)
  7. Thomas Lemar (AS Monaco)
  8. Anthony Martial (Manchester Utd)
  9. Georges-Kévin Nkoudou (Tottenham)
  10. Adrien Rabiot (Paris SG)

Génération 1996

  1. Marcus Coco (EA Guingamp)
  2. Kingsley Coman (Bayern Munich)
  3. Maxwell Cornet (Olympique Lyonnais)
  4. Moussa Dembélé (Celtic)
  5. Mouctar Diakhaby (Olympique Lyonnais)
  6. Sehrou Guirassy (Cologne)
  7. Lucas Hernandez (Atletico Madrid)
  8. Neal Maupay (Stade Brestois)
  9. Lys Mousset (Bournemouth)
  10. Benjamin Pavard (VfB Stuttgart)

Génération 1997

  1. Jean-Kévin Augustin (Paris SG)
  2. Ludovic Blas (EA Guingamp)
  3. Ousmane Dembélé (Borrussia Dortmund)
  4. Issa Diop (Toulouse FC)
  5. Amine Harit (FC Nantes)
  6. Arnaud Lusamba (OGC Nice)
  7. Clément Michelin (Toulouse FC)
  8. Jérôme Onguéné (FC Sochaux)
  9. Allan Saint-Maximin (SC Bastia)
  10. Lucas Tousart (Olympique Lyonnais)

Génération 1998

  1. Timothé Cognat (Olympique Lyonnais)
  2. Odsonne Edouard (Paris SG)
  3. Jonathan Ikoné (Paris SG)
  4. Yann Karamoh (SM Caen)
  5. Jean-Victor Makengo (SM Caen)
  6. Faitout Maouassa (AS Nancy)
  7. Kylian Mbappé (AS Monaco)
  8. Arnaud Nordin (AS Saint-Etienne)
  9. Dayot Upamecano (Red Bull Salzbourg)
  10. Luca Zidane (Real Madrid)

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Portrait – Thomas Lemar, néo-Bleu

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La Guadeloupe a eu la chance de voir grandir Thomas Lemar. Footballistiquement, dans différents clubs, notamment celui de la solidarité scolaire de Baie-Mahault. Depuis Thomas a bien grandi. C’est maintenant un joueur de 20 ans qui évolue au sein de l’AS Monaco et qui vient d’être sélectionné en Bleu par Didier Deschamps !

Retour sur un parcours fulgurant.

En 2009, Thomas Lemar survole les débats dans son club guadeloupéen. Surclassé dans toutes les catégories d’âge, sa petite taille ne l’handicape pas, bien au contraire. Plusieurs clubs français et espagnols s’intéressent à son profil. C’est Caen qui réussit à s’attacher ses services puisque Thomas signe un accord de non-sollicitation avec le club normand, puis un contrat aspirant. En avril 2012, Phillipe Tranchant, son entraineur en CFA, décrivait son séjour en Guadeloupe à Ouest-France : « J’avais participé à un stage là-bas il y a 4 ans. J’ai eu la chance de le voir avant les autres : il faisait une tête de moins que tout le monde, mais on ne voyait que lui, un manieur de ballon vraiment exceptionnel. »

En 2013, Le stade Malherbe de Caen lui réitère une nouvelle fois sa confiance : il signe son premier contrat professionnel. Il joue son premier match à l’occasion de l’ouverture du championnat de France de Ligue 2, en remplaçant Jerôme Rothen. Il a seulement 17 ans à l’époque.

L’année suivante en Ligue 1, Patrice Garande le fait rentrer le plus souvent en cours de jeu. Il connait sa première titularisation contre Lorient, lors de la 11ème journée. Il faudra attendre la 31ème journée pour voir Thomas marquer son premier but dans l’élite face au FC Lorient. Ses débuts au plus haut niveau français sont donc très prometteurs puisqu’il finira la saison avec 1 but et 4 passes décisives en 25 matchs disputés.

Ses performances sont remarquées par de nombreux clubs européens. Et c’est l’AS Monaco qui réussit à attirer la nouvelle pépite française contre la somme de 4 millions d’euros. La saison dernière, Thomas Lemar s’épanouit pleinement sur le Rocher malgré les blessures récurrentes. Son entraineur, Leonardo Jardim est tombé sous le charme comme il l’a confié à Foot Mercato : « Thomas Lemar est un joueur que j’aime beaucoup. Il a beaucoup progressé depuis son arrivée. C’est devenu un joueur très important pour nous ». Ricardo Carvalho, international portugais et joueur de l’AS Monaco ne tarissait pas d’éloges : « Lemar c’est une belle surprise. Il a énormément de talent et en plus c’est un super mec ».

Au total, 34 matchs disputés toutes compétitions confondues pour 5 buts et 5 passes décisives lors de la saison 2015-2016. Sa régularité est rare pour un jeune joueur. Cette qualité justement, lui a permis de devenir international français en 2011 pour ne jamais sortir du groupe. Il totalise plus de 40 matchs internationaux, des U17 aux espoirs. Le voici désormais avec les grands !

Son insouciance et sa fougue alliées à sa maturité attirent de grands clubs européens, notamment le Bayern de Munich. Sa capacité à faire basculer un match par une passe, une accélération, un coup de pied arrêté ont séduit cet ogre européen. Sous contrat jusqu’en 2020 avec l’AS Monaco, le club espère réaliser une plus-value conséquente, à l’image d’Anthony Martial. C’est tout le mal qu’on lui souhaite.

En attendant, Thomas Lemar poursuit sa progression sous les couleurs de l’AS Monaco, et va désormais découvrir le maillot Bleu, des A cette fois-ci !

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Portrait – Mathys Kuntz (FC Sochaux)

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Mathys Kuntz, 16 ans, a débuté sa 8ème saison au sein du centre de formation du Football Club Sochaux-Montbéliard. Présentation de ce joueur talentueux, capitaine des #U17Nat, , actuellement en tête du groupe B.

Ses débuts avant de rejoindre le centre de formation

Mathys débute le football à l’âge de 6 ans dans le club de son village l’Union Ouvrière et Paysanne de Mathay. Après seulement une petite saison, on lui propose de faire les détections à Sochaux. Il intègre donc le centre de formation à 7 ans en U9.

Il explique son choix de devenir footballeur car « c’était un sport que ma famille regardait beaucoup et quand j’étais petit tout le monde me mettait le ballon dans les pieds et me disait de tirer. J’ai commencé à me prendre au jeu et je suis aller jouer dans le club de mon village. Après, je suis allé jouer à Sochaux et depuis je ne peux plus me passer du football. »

Au moment de rejoindre le club, il se souvient « J’étais très heureux et fier même si étant petit je ne me rendais pas compte de la chance que j’avais mais déjà chez les jeunes, Sochaux écrasait tout le monde alors j’étais fier d’être dans leur équipe. » Le choix de rejoindre Sochaux est logique puisqu’il est né à Montbéliard. Il ajoute « Sochaux est le club de ma région, c’était là où je devais aller. J’ai grandi en ayant une famille qui suivait Sochaux et qui m’a transmis ça. Je suis donc fier d’avoir rejoint le club. »

Son profil

Mathys est un joueur polyvalent. En effet, il peut évoluer défenseur central et milieu défensif. S’il est titularisé cette saison en défense centrale, il préfère évoluer milieu défensif justifiant son choix par le fait « qu’on est plus libre et on a plus la possibilité de se projeter qu’en tant que défenseur central. Néanmoins, je sais que je suis meilleur en défenseur central qu’en 6. »

S’il souhaite devenir encore plus agressif et progresser sur sa force et son explosivité, il sait que la détermination est sa principale qualité. Il ne lâche rien du début à la fin. Il décrit son profil en expliquant « j’aime avoir la possession du ballon, jouer simple, vite, dans les intervalles et trouver en profondeur quand je peux. J’adore le jeu offensif donc j’essaie chaque jour d’améliorer la relance, mes contrôles, mes passes, pour être toujours meilleur offensivement après je dois être plus agressif défensivement mais je travaille. »

Son modèle est Cristiano Ronaldo car « c’est le plus grand travailleur ! Il est parti de rien et avec le travail il est devenu le meilleur joueur du monde et peu importe ce qu’il gagne, il en veut toujours plus. Il est ambitieux et travailleur. C’est un exemple pour les jeunes footballeurs ! » À son poste, il adore Thiago Silva, Sergio Ramos ou encore Raphaël Varane car « ils sont complets et ils ne lâchent rien. Ils dégagent de la puissance. Ils sont durs défensivement et juste offensivement avec des bons jeux de têtes. »

Mathys Kuntz - FC SochauxSes années et sa saison actuelle au FCSM

Mathys débute sa huitième année au FCSM. Il est très satisfait et dresse un bilan positif : « J’ai beaucoup progressé au centre grâce à mes coéquipiers notamment qui m’ont beaucoup apporté. Cette année, l’ambiance est parfaite ! On est une bande de potes et c’est ça qui nous facilite souvent la tâche. Je me suis toujours bien entendu avec les éducateurs que je remercie et le centre est l’endroit idéal pour travailler. Je suis très heureux de mes années au centre. »

Son équipe a débuté la saison avec une préparation en Chine et 3 victoires en 3 matchs (5-2 contre Shanghai SIPG Football, 5-1 contre Shanghai Greenland Shenhua FC et 2-1 contre Shanghai Football Association). Cette préparation est une grosse force pour l’équipe en championnat. Mathys le confirme en expliquant que « les conditions climatiques étaient compliquées… Il faisait très chaud, toujours plus de 40 degrés, et surtout c’était très humide. Les entraînements et les courses étaient plus compliqués et je pense que physiquement ce stage nous a beaucoup apporté par rapport à ces conditions climatiques mais le stage a surtout créé un vrai groupe solide enfin une bande de potes et c’est vrai que ce stage nous a beaucoup apporté vraiment beaucoup. » Autre gros apport cette saison, l’arrivée de l’entraîneur Mickaël Vallée (ex-entraîneur de l’équipe U19, demi-finaliste de la coupe Gambardella avec l’effectif le plus jeune l’an dernier) « On s’est bien adapté au style de jeu du coach et vice versa. Il nous comprend et nous parle franchement sans passer par quatre chemins et il a joué récemment à bon niveau donc il nous comprend et c’est aussi un plus pour nous. »

Actuellement, en championnat, les Sochaliens sont 1ers du groupe B avec 30 points (10 victoires, 0 nul et 1 défaite). Ils possèdent la meilleure attaque et défense avec 36 buts inscrits et 5 encaissés. Mathys est satisfait de ce début de saison : « On a fait des bons matchs. On est solide et je pense qu’on n’aurait pas dû perdre ce dernier match contre Metz. C’était une bonne équipe mais nous n’aurions pas dû perdre. On avait la possession mais on ne trouvait pas la faille et cela s’est joué sur un détail après on ne va pas refaire le match mais ça nous sert de leçon pour la suite. On apprend de nos défaites et on espère rester solide jusqu’au bout. » Ce bon début de saison laisse Mathys et son équipe penser « que des belles choses sont réalisables cette année en U17 avec l’objectif d’aller chercher les play-off. »

Individuellement, Mathys a disputé les 10 derniers matchs en tant que titulaire et capitaine de cette équipe. Il avait manqué le premier match de la saison dû à une blessure. Par ailleurs, il a déjà inscrit un but cette saison. « Je suis fier d’être capitaine et souvent titularisé mais je dois être plus décisif. C’est pas suffisant 1 but. Je dois faire plus et être plus décisif dans les 2 surfaces. Je sais que le club me fait confiance et je suis vraiment content maintenant c’est à moi de montrer que le club a raison de me faire confiance. C’est un plaisir d’être capitaine de cette équipe car on est une bande de potes et pas seulement des coéquipiers et ça me facilite la tâche ! Je suis très fier d’être capitaine de cette équipe car on fait des belles choses, en espérant que ça continue. »

Malgré ce bon début de saison, Mathys est son équipe ne se repose pas sur les acquis. « Je pense qu’on doit être encore meilleur tactiquement pour ne pas laisser filer de points dans les gros matchs et pour maintenir les résultats le plus longtemps possible ! On doit travailler toujours plus c’est motivant de gagner les matchs on se sent meilleur, on est confiant. Il nous reste à jouer 2 équipes du top 4 et une banlieue parisienne dans la phase aller. Il faudra être costaud physiquement pour montrer qu’on mérite notre place de premier et qu’on peut la garder. »

Mathys Kuntz - FC SochauxSes ambitions et son message aux lecteurs

Auteur d’un gros début de saison, Mathys vient d’être retenu avec les U17 français, rassemblés à Clairefontaine du 28 novembre au 1er décembre, pour affronter la Russie en match amical. Il avait déjà connu cette récompense avec 3 sélections en U16. Pour lui, « c’est une fierté de représenter son pays ! Mais je dois franchir un cap encore. Je dois prendre plus de risque, être moins timide et montrer ce que je sais faire. »

Son rêve et objectif principal reste le contrat professionnel avec le FCSM comme tous les joueurs du centre. Cette saison, il « veut essayer de gratter un peu de temps de jeu plus haut dès que possible. »

Pour les jeunes footballeurs, Mathys conseille de ne « jamais abandonner et tout faire pour vivre son rêve. On a de plus en plus d’exemples qui nous montrent qu’il ne faut jamais abandonner… Je pense à Riyad Mahrez ou encore N’Golo Kanté. Il faut saisir sa chance car je pense que c’est vraiment une belle opportunité de pouvoir vivre de sa passion. »

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Témoignage –« Je suis footballeur et PD »

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L’homosexualité dans le football est un sujet tabou. Encore plus en centre de formation. Pourtant, impossible d’imaginer qu’aucun joueur, parmi les 2 400 actuellement en centre de formation, n’est homosexuel. Un jeune footballeur a accepté de se livrer pour EspoirsduFootball.com. Pour raconter son histoire et faire réfléchir. 

Je suis né à la fin des années 90 et mon parcours de footballeur est parfaitement classique. La découverte du ballon rond dans les cours de récréation en primaire, les parties de football avec mes amis, que ce soit sous le préau à l’école ou au pied de la cité. On était une belle bande de potes, et même si j’ai quitté le quartier depuis longtemps, c’est toujours un plaisir de retourner « chez moi » pour revoir toutes les personnes avec lesquelles on a fait les 400 coups.

La découverte de mon homosexualité

On ne peut pas vraiment dire que la découverte de mon homosexualité a été aussi grandiose que la découverte de l’Amérique. Si je me plonge dans mes souvenirs d’enfant, je n’ai rien en mémoire qui me rappelle que j’ai été attiré par les filles. A vrai dire, je pense avoir toujours su que je préférais les garçons. Certains homosexuels disent parfois que l’homosexualité leur est tombée dessus, mais ce n’est pas mon cas. Je me souviens bien de mes parents, comme tous les parents, qui essayaient de me « marier » avec des filles de leurs amis quand j’étais en primaire, mais comme je savais que c’était un jeu, je n’étais pas surpris de ne rien éprouver pour elles.

En primaire, j’étais tout simplement très loin de penser à mon orientation sexuelle. Mon seul but était d’entendre la sonnerie de l’école, pour descendre les marches quatre et quatre et aller taper dans le ballon avec mes potes. Comme j’étais plutôt doué, je pensais au football et j’évitais tout simplement de me faire distraire par des éléments extérieurs, que ce soit des filles … ou des garçons …  Et puis, il faut être franc, à 10 ou 11 ans, on confond souvent l’amitié et l’amour, alors le sexe …

En réalité, c’est peu de temps après avoir signé mon accord de non sollicitation avec un club professionnel que j’ai « découvert » que j’étais homosexuel. Je ne l’ai pas vraiment découvert, puisque comme je l’ai dis, j’ai toujours su que j’étais plus à l’aise avec les garçons. Disons que je m’en suis rendu compte. Signer un ANS est particulièrement éprouvant pour un jeune garçon de 13 ans. Même si dès l’âge de 10 ans, je savais que j’avais du talent puisque des clubs professionnels se déplaçaient pour venir me voir jouer avec mon club, c’est vers 12 ans que j’ai compris que le football allait sans doute être mon avenir. C’est une période charnière pour la construction d’un pré-adolescent, et je dois dire que je l’ai particulièrement mal vécue.

Comme je l’expliquais, un footballeur un peu doué avec ses pieds, ne peut pas échapper aux radars des recruteurs de clubs professionnels qui sillonnent la France. Surtout que je suis issu d’une zone géographique plutôt dense. Alors que c’est à 13 ou 14 ans qu’on se forge une personnalité, qu’on a besoin d’avoir de la stabilité, c’est l’âge auquel j’ai tout quitté. Mes parents bien sûr, mais également mes amis, mes éducateurs, bref mon quartier, mes repères. C’est également à ce moment que j’ai réellement compris que j’étais homosexuel. J’ai quitté mon meilleur ami – il l’est toujours aujourd’hui – et je me suis rendu compte que j’étais triste sans sa présence. Pas comme un couple déclaré bien sûr. Mais comme deux personnes qui s’apprécient, qui sont heureux d’être ensemble. Bref, qui s’aiment, sans bien évidemment savoir si c’est de l’amitié ou de l’amour. De son côté c’était uniquement de l’amitié. Du mien, je ne sais même pas vraiment. Un peu des deux sans doute. Mais comme nous sommes tous les deux complices, j’ai rapidement compris que notre amitié ne deviendrait jamais de l’amour. Et comme de son côté il est très tolérant, nous sommes encore amis. Et malgré quelques jours d’incompréhension au début, il est revenu vers moi comme si de rien était. Et notre amitié est encore plus forte qu’avant. Je ne le remercierais jamais assez pour sa tolérance et sa protection.

Mes parents ont beaucoup souffert quand je leur ai « avoué » que j’étais homo. Je pense tout d’abord que malgré tout l’amour qu’ils me portent depuis toujours, apprendre que leur enfant était homosexuel a été un vrai choc pour eux. Mes deux parents ont surtout eu peur pour moi. Mon père a longtemps joué au football et il sait à quel point les footballeurs peuvent être de « gros bourrins ». Il avait donc peur qu’on me colle une étiquette et que je sois stigmatisé au centre de formation. De son côté, ma mère avait la crainte que je craque mentalement et elle aurait souhaité que je rentre à la maison pour me protéger.

La vie au centre de formation

« Et alors, on est pas des PD, on leur rentre dedans« . Je crois que ma première expérience homophobe a eu lieu au centre de formation. Comme je ne savais pas vraiment qui j’étais avant, je n’avais jamais fait attention aux discours de mes précédents éducateurs. Peut-être est qu’ils utilisaient aussi des expressions comme « on est pas des tarlouzes » pour nous motiver ou « espèce de PD » contre des adversaires mais sincèrement je ne m’en souviens pas. A l’époque du quartier, on avait plutôt tendance à répondre aux agressions racistes comme « sale présu, retourne en Afrique » ou « putain de bougnoule« . C’était normal pour nous. On avait des joueurs de toutes les origines et de toutes les religions. Donc on se sentait solidaires. Tu insultais un coéquipier, tu insultais toute l’équipe. Par contre, on ne répondait pas vraiment aux insultes homophobes. Enfin si. Mais plutôt pour faire comprendre qu’on « était pas des PD« . Et moi aussi j’étais d’accord avec ça. « Je n’étais pas un PD« .

Bref, comme je le disais, c’est au centre de formation que j’ai vraiment été sensible aux messages à caractère homophobe. C’était assez récurrent mais pas contre moi bien évidemment. Déjà que je commençais à peine à prendre conscience de mon homosexualité, j’étais confronté de plein fouet à une espèce de banalisation du discours homophobe. Après je ne vais pas pleurer la dessus non plus. Ça serait trop facile. Ce qui m’aurait réellement fait mal, c’est qu’un coéquipier m’insulte de PD en sachant que je l’étais. Là, je pense que j’aurais vraiment souffert. Je ne sais pas si ma sensibilité de l’époque vient travestir mes souvenirs, mais j’avais vraiment l’impression que balancer des insultes était dans les mœurs du centre ! On était des gamins, donc pour s’amuser on pouvait traiter certains coéquipiers de « paysans« . Donc je dois aussi me regarder en face. Je ne vais pas reprocher à un mec de m’insulter de « taffiole » alors que moi-même je l’ai peut-être insulté de « négro » ou de « paysan« .

Je pense que c’est vers 13 ou 14 ans qu’un jeune commence à vraiment découvrir les relations amoureuses voire la sexualité. Cette période coïncide souvent avec l’entrée en centre de formation. Quand on est un jeune footballeur qui vient d’intégrer le club pro du coin, on est parfois considéré comme l’attraction locale. On commence à voir des agents tourner autour de nous pour faire leur business, et les filles à vouloir se caser pour assurer leur avenir. Elles ont tapé à la mauvaise porte en ce qui me concerne. Enfin, surtout pour l’avenir, car comme plusieurs jeunes homosexuels j’ai essayé avec des filles. Bien évidemment, sans un grand succès. Je lis souvent que des footballeurs sont avec des filles pour l’apparence et pour l’image. Je comprends cela. C’est plus facile et ça évite de répondre aux interrogations de l’entourage et aux questions des parents. Moi, j’ai fais ça pendant plusieurs mois. Ça me permettait d’être tranquille et de me découvrir. Je me suis peut-être menti à moi-même. Et à ces filles également. Je ne pense pas que ce soit une attitude propre aux footballeurs. Ça permet de se protéger du jugement, alors même qu’on est pas encore assez fort soit-même pour assumer.

Le regard des autres

Dans le vestiaire, plusieurs de mes coéquipiers savent que je suis homo. Certains connaissent mon copain actuel et d’autres non. C’est normal. Moi non plus je ne connais pas les copines de tous mes coéquipiers. C’est sûr que certains sont homophobes, au sens premier du terme. Ils ont peur de l’homosexualité. Comme si c’était une maladie honteuse et contagieuse. Ils regardent tellement de clips de rap, parlent tellement de sexualité qu’être homosexuel est totalement anormal pour eux. La religion y est également pour beaucoup. Depuis que certains savent, je me rend compte qu’ils font un peu plus attention à leurs propos. Mais je ne les reprendrais jamais. Il y a parfois des insultes qui sortent de ma bouche donc je suis tolérant et j’accepte que ce soit également le cas pour des coéquipiers. Ce qui pourrait réellement envenimer mes relations avec quelqu’un c’est si ses propos étaient récurrents ou blessants volontairement.

Ce qui est marrant, c’est que je n’ai pas fait de coming-out. Je trouve ça complément con. Je ne m’imagine pas réunir tout le monde pour dire : « bon bah voilà je suis PD« . Je l’ai juste dis à quelques potes du centre. Mais un jour, un coéquipier qui n’était pas vraiment au courant est venu me voir car il voulait qu’on « trouve le PD ensemble« . On a longtemps cherché. Il était persuadé d’avoir repéré le coupable qui « avait un regard bizarre » parfois.

Un autre coéquipier a un de ses frères qui est homo. Un jour il est venu me voir en larmes, car il venait de l’apprendre. Je ne sais pas si c’était des larmes de tristesse ou d’énervement. Sans doute un peu des deux. Nous avons beaucoup parlé et je pense qu’il s’est rendu compte que ce n’était pas une maladie héréditaire. On en rigole parfois encore. Il était entré dans ma chambre en me disant « putain tu te rends compte, mon frère est une putain de tapette« . Il a eu l’air tellement con quand je lui ai dis qu’il avait sans doute le flair pour marquer des buts mais pas pour repérer les PD.

J’ai lu plusieurs articles qui évoquent l’homophobie des jeunes footballeurs. Pour moi, ce sont des conneries. Ce que les footballeurs détestent ce sont les faibles. Le raccourci « tarlouze efféminée = faible » est assez facile. Nous sommes dans un milieu où il ne faut pas avouer ses faiblesses. Nous sommes forgés comme ça. Les mauvais prennent la porte. Quand je suis arrivé au centre, je n’ai pas assumé. J’étais dans l’incertitude. Désormais, je suis un leader de l’équipe et il est plus facile pour moi d’assumer qui je suis. Et pour moi, être homo n’est pas une faiblesse. C’est au contraire une énorme force. Il faut un mental exceptionnel pour faire face à ses propres angoisses sur sa sexualité. Je pense même que ça m’a forgé en tant que footballeur.

De façon générale, je pense sincèrement que les footballeurs ne sont pas fondamentalement homophobes. Il y a un culte de la virilité, sans doute encouragé par les entraîneurs et les supporters, qui génère des propos et des attitudes parfois condamnables. Mais j’imagine que c’est également le cas dans d’autres milieux.  Après bien évidemment il y a des joueurs irrécupérables, qui estiment qu’il faut « brûler les tapettes« . Certains m’ont dit ça frontalement. Ça s’est parfois réglé aux poings. Histoire de montrer que l’homosexualité n’est pas incompatible avec la virilité. J’ai beaucoup de mal à comprendre ces mecs. Ils disent souffrir de racisme, mais sont parfois les premiers à insulter les autres.

Comme vous seriez déçu que je ne parle pas des douches collectives, je vais être rapide. Ça a été un peu difficile au début. Un jour j’ai expliqué à un coéquipier que ce n’était pas parce que j’étais homo que j’allais le chopper dans les douches et qu’il n’était pas du tout mon fantasme. Un autre jour, j’ai demandé à un autre s’il allait forcément agresser une fille nue si elle se douchait avec lui. Vu son regard, j’ai compris que c’est lui qui avait un problème.

A une époque où je ne savais pas encore qui j’étais, j’avais l’impression que tout le monde savait que j’étais homo. Dans les duels avec des adversaires qui me traitaient de « sale PD » ou dans les insultes venues des spectateurs le long des mains courantes qui disaient « ne le laisse pas passer cette tapette« . On aurait dit que tous les regards étaient braqués sur moi. Je rêvais de marquer un but, soulever mon maillot et exhiber un tee-shirt avec écrit « je suis PD, et alors ? » un peu comme Balotelli avec son « why always me ?« . J’ai craqué une fois. Personne n’a su que c’était pour ça. Bien évidemment, c’était des insultes en l’air de leur part. Personne ne savait que j’étais homo. Et le révéler aurait été contre-productif.

illustration-foot-pd-3Pas un porte drapeau

C’est sans doute paradoxal, vu le témoignage que j’ai souhaité livré, mais je ne me défini pas par mon orientation sexuelle. Quand je me présente je ne dis pas « bonjour, je suis homosexuel« . Ça ne regarde personne. Surtout que je ne le porte pas sur moi, et que mon interlocuteur n’en a sans doute rien à faire. Je n’ai rien contre les personnes qui se revendiquent « homosexuelles » mais je déteste le communautarisme. Ça m’énerve que des individus s’autoproclament « représentants de la communauté homosexuelle« . Bien sûr, je suis jeune, je n’ai sans doute pas le sens de l’histoire et peut-être que dans quelques années je me dirais que ces personnes se sont battus pour moi. Mais à l’heure actuelle je pense qu’elles génèrent une stigmatisation de la fameuse « communauté gay« . Par exemple, la gay pride, c’est vraiment pas mon truc. Je ne retire aucune fierté à être homo. Moi, si jamais je dois sortir demain pour exhiber une quelconque fierté, ça sera pour assumer un choix ou une conviction. Pas pour assumer ma vie. De façon générale, j’ai l’impression que les coéquipiers que j’estime homophobes le sont essentiellement parce qu’ils n’aiment pas l’image que des gays peuvent renvoyer. Sincèrement, certains sont tellement dans le caricature de la « pédale » ou de la « folle » que j’ai l’impression qu’ils génèrent des réactions encore plus violentes envers les homos.

L’avenir

Le foot a toujours été ma vie. Je n’ai jamais négligé l’école, car c’était le deal de départ avec mes parents, mais je ne pourrai jamais vivre sans football. Que ce soit en Ligue 1 ou en DHR, je continuerai à jouer au football.

En ce qui concerne mon témoignage, mon but n’est pas militant. C’est la raison pour laquelle il est anonyme. Mon nom n’a aucun intérêt. Les personnes qui doivent savoir que je suis homo le savent déjà. EspoirsduFootball.com est lu par de nombreux footballeurs en centre de formation (ou pas) et c’est la raison pour laquelle je voulais témoigner. Il ne s’agit que de mon histoire mais je suis certain que plusieurs lecteurs vont se retrouver dans mes propos. J’ai la chance d’être costaud mentalement et d’avoir eu la chance de tomber sur des gens majoritairement tolérants, donc peut-être que mon expérience n’illustre pas forcément les expériences de certains jeunes homosexuels. Mais je pense fortement à eux et je souhaite leur apporter toute mon énergie pour ne pas subir leur homosexualité et les souffrances qu’elle peut générer.

J’espère également que des lecteurs, peut-être plus fermés que d’autres, pourront également comprendre que des personnes peuvent souffrir de leurs propos ou de leur attitude, et qu’on ne choisit pas d’être homosexuel.

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Ces footballeurs (idiots) sont trop payés pour taper dans un ballon !

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Ce matin, l’Equipe publie une enquête sur les salaires des footballeurs de Ligue 1. Comme souvent, on peut s’interroger sur l’intérêt et l’opportunité de sortir ces chiffres. Et également sur la véracité des rémunérations annoncées. Certaines sont erronées. Mais toutes font réagir.

Que ce soit à la machine à café au boulot, dans la cour au collège ou à la radio dans les bouchons, vous n’avez pas pu passer à côté de cette information. On peut lire des réactions de vierges effarouchées sur les réseaux sociaux et entendre des moralisateurs nous expliquer que ces salaires sont absolument anormaux et totalement immérités. 

Ce qui est très drôle, c’est que ces commentaires outrés viennent autant du grand public que de journalistes eux mêmes qui estiment que « les footballeurs sont trop payés pour taper dans un ballon« . Bien évidemment, la comparaison avec les médecins urgentistes, les instituteurs arrive très rapidement dans un bel élan de démagogie. On peut lire qu’il est anormal qu’un footeux, donc forcément un gros débile, gagne autant qu’une personne qui soigne nos parents ou qu’une autre qui instruit nos enfants.

Oui un footballeur professionnel est un privilégié. Un immense privilégié qui va gagner en quelques jours ce qu’un smicard ne gagnera peut-être jamais dans toute sa vie.

Footballeur, un cursus d’élite

En France, il existe 40 clubs de football qui disposent d’un centre de formation. Chaque centre de formation accueille en moyenne 60 jeunes apprentis. Il y a donc environ 2 400 jeunes footballeurs accueillis et formés dans les centres de formation de clubs professionnels français. Statistiquement, il est établi qu’environ 80 à 85 % des footballeurs en formation ne deviendront jamais professionnels. Un taux d’échec très important qui laisse environ 2 000 enfants sur la touche. 

Sur les 400 joueurs qui auront la chance de signer un premier contrat de footballeur professionnel, beaucoup n’auront pas la chance de faire des carrières longues. Les carrières de footballeurs durent en moyenne 6 à 7 ans.

Attention, il n’est pas question d’annoncer que les footballeurs sont mal payés. Juste de pondérer ces salaires. Se rendre compte que seulement une poignée de footballeurs bénéficie de salaires astronomiques. Avoir en tête qu’avant d’être en haut de l’affiche, un jeune footballeur doit quitter sa famille et ses amis à l’âge de 13 ans. Et surtout qu’il y a beaucoup d’appelés et très peu d’élus.

« Les footballeurs sont trop payés par rapport aux autres »

Il n’est pas rare d’entendre et de lire que les footballeurs sont beaucoup trop payés par rapport à d’autres sportifs : « ils font autant d’efforts que les footballeurs« , « ils ont encore plus de mérite« . La réponse est oui. Oui, il existe des différences abyssales de rémunération.

Est-ce que cela signifie pour autant que les footballeurs volent l’argent aux autres sportifs ? Évidemment non. D’ailleurs, ces sportifs eux-mêmes font très peu souvent référence à ces « inégalités de traitement ». En général, ce sont plutôt les observateurs qui poussent à cette comparaison.

Dans un élan de démagogie, des éditorialistes ou des journalistes évoquent des « sommes démesurées ». Mais sans jamais évoqué une loi presque vieille comme le monde, celle du marché, celle de l’offre et de la demande. Sans faire de l’économie de bas étage il n’est pas difficile de démontrer que si les footballeurs peuvent prétendre à des salaires aussi démesurés c’est tout simplement parce que les recettes des clubs sont importantes. Que ce soit les droits TV, les recettes de billetterie, celles de sponsoring etc …

Ces mêmes personnes travaillent pourtant dans les médias qui font leurs Unes sur du football, diffusent des matchs, débattent sur l’actualité du football. Jamais de curling, de tir à l’arc, de canoë-kayak …

Il est également insupportable d’entendre parler de mérite. Cette notion est noble. Mais elle ne semble pouvoir s’appliquer qu’aux footballeurs. Il est très rare d’entendre qu’une star de la chanson qui vend des millions d’albums ou qu’un acteur qui rempli des salles de cinéma a moins de mérite qu’un artiste qui se produit dans des petites salles et a des difficultés à joindre les deux bouts. Il est également rare qu’un éditorialiste parachuté sur des ondes nationales évoque le combat des pigistes qui courent après des petites piges dans des journaux locaux.

D’ailleurs, aucun footballeur n’a mis un pistolet sur la tempe d’un président pour bénéficier d’un salaire si important.

Les clubs et les footballeurs participent à la redistribution

Calcul des estimations des salaires (bruts et nets) © L'Equipe. 16 déc. 2016

Calcul des estimations des salaires (bruts et nets)
© L’Equipe. 16 déc. 2016

Si les explications sur les salaires présentés dans l’Equipe sont claires, elles sont très peu reprises dans les médias. Il y a donc une totale confusion entre les salaires bruts et les salaires nets. Pourtant avec cette pondération, il apparaît que le salaire brut mensuel d’un joueur de Ligue 1 (47 500 €) correspond à un salaire net d’impôts mensuel de 20 116 €. Celui d’un footballeur de Ligue 2 est 4 444 €. Un salaire proche de celui d’un journaliste confirmé du journal l’Equipe par exemple. Pour une carrière 5 ou 6 fois moins longue.
Mais plutôt que s’intéresser à la part qui file dans les poches des footballeurs, pourquoi ne pas mettre en avant les charges patronales, salariales et les impôts qui contribuent justement au mécanisme de redistribution. Et jusqu’à preuve du contraire, les clubs de football sont des sociétés privées, avec des ressources privées.

Conclusion

Oui les footballeurs perçoivent des rémunérations très importantes. Elles peuvent paraître indécentes dans un contexte social de plus en plus tendu. Mais elles doivent être pondérées. Tout simplement.

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La belle histoire de Fabio Pisacane

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L’histoire de Fabio Pisacane est la belle histoire de la fin d’année 2016. Atteint d’une maladie grave à l’âge de 14 ans alors qu’il était une jeune footballeur en pleine formation, il a effectué ses débuts en Serie A à l’âge de 30 ans ! Il a été élu footballeur de l’année 2016 par le quotidien britannique The Guardian.

C’était le 18 septembre 2016 à l’occasion d’une rencontre opposant son club de Cagliari, promu en première division italienne à l’Atalanta Bergame. Un accomplissement pour le latéral droit italien qui craquait devant la presse à l’issue du match !

Dans le coma à quatorze ans !

Alors qu’il n’a que 14 ans et aspire à devenir footballeur professionnel, Fabio Pisacane est diagnostiqué « Guillain-Barré« . Ce syndrome est une maladie auto-immune inflammatoire du système nerveux périphérique. Elle se traduit par une parésie qui contrairement à une paralysie par exemple, se caractérise par une perte partielle des capacités motrices d’une partie du corps (limitation de mouvement, diminution de la force musculaire), parfois transitoire d’un ou de plusieurs muscles. Cette maladie qui touche environ 1 personne sur 100 000 est brutale comme l’explique Fabio Pisacane : « C’est une maladie sérieuse. Même avec un traitement adapté, elle suit son propre cours. ll faut toucher le fond pour pouvoir s’en sortir. Une fois que vous avez touché le fond, soit vous commencer à obtenir des améliorations, soit vous êtes anéanti ! »

La maladie le touche de plein fouet. Le jeune adolescent commence à perdre l’usage de ses deux bras et son système respiratoire est affecté. L’intubation est obligatoire. Il va passer trois mois et demi à l’hôpital dont vingt jours dans le coma.

Collection Personnelle de Fabio Pisacane. Ici à l’âge de 14 ans.

Une enfance napolitaine dans un quartier difficile

Originaire de Naples, Fabio Pisacane a passé une grande partie de son enfance dans un quartier difficile de la ville italienne et aurait pu mal tourner sans le football : « Je suis né en 1986 et j’ai donc grandi quand la Camorra était très puissante à Naples. Une fois, je jouais au football et ils ont tué un mec à cinq mètres de nous seulement. Nous nous sommes arrêtés de jouer pendant un moment, puis nous y sommes retournés. La chose la plus horrible est que la mort était presque devenue normale. Dans un tel contexte, on peut rapidement mal tourner. Le football m’a permis de m’éloigner de cette triste réalité. Mais beaucoup d’amis avec qui je jouais au football dans le quartier n’ont pas forcément suivi la bonne trajectoire. De nombreux amis ont été tués. »

A l’époque, Pisacane n’a que 14 ans et passe ses journées dans le quartier à taper dans le ballon. Intrépide, c’est un garçon turbulent mais qui canalise son envie de bouger par le football. Talentueux, il est repéré par le club italien du Genoa à plusieurs centaines de kilomètres de Naples !

Alors qu’il n’a rejoint Gênes que depuis un mois, la maladie se déclare : « La vie en centre de formation est relativement simple. On se réveille, on se lève et on s’habille. Mais cette fois, alors que je voulais prendre ma chemise pour m’habiller, mes bras ne répondaient plus. Il était totalement impossible pour moi de faire le moindre mouvement. J’ai immédiatement compris que c’était grave. Mon père m’a rejoint de Naples et nous sommes allés faire les examens nécessaires pour savoir de quel mal je souffrais. Ils ont effectué des analyses de sang et très rapidement nous avons été informés que je souffrais du syndrome de Guillain-Barré« . Même si la majorité des personnes souffrant de cette affection s’en sorte, les médecins indiquent au père de Fabio qu’il n’était pas certain que son fils s’en sorte ! Croyant, Fabio se bat : « Je ne voulais pas mourir et laisser ma famille. Pour moi la maladie n’est pas venue pour me tuer. Sinon je ne serais pas présent aujourd’hui pour en parler. Elle est venue comme une bonne épreuve« .

Après avoir passé plusieurs semaines dans le coma, Fabio Pisacane entame sa rééducation. Son objectif est de marcher à nouveau et retrouver une vie normale. Le football est alors loin d’être une préoccupation !

Au coeur du scandale

Finalement, à force de se battre, il retrouve les terrains avec le Genoa. Footballeur modeste, il va entamer une carrière de footballeur plutôt anonyme. Il enchaîne les prêts et les co-propriétés avant de se stabiliser en troisième division à Lumezzane. A l’époque, alors qu’il évoluait en troisième division italienne, il est impliqué dans une tentative de corruption. Approché par un ancien dirigeant pour truquer des matchs de son équipe, Fabio Pisacane avait dénoncé ces tentatives de corruption aux autorités italiennes.

Passé par Ravenna en début de carrière, il est contacté par Giorgio Buffone qu’il avait connu quand il avait vingt ans pour perdre un match. La somme proposée est importante (50 000 €) et représente une année de salaire pour Pisacane. Mais il va refuser la proposition : « Je lui ai expliqué que je ne voulais pas tremper dans ce genre d’affaires. Il a tenté d’enchérir mais je lui ai dit à nouveau que je ne souhaitais pas aller plus loin. J’ai raccroché. Je sais que ce que j’ai fait n’a pas fait plaisir à tout le monde. Mais c’est ce que ma conscience m’a dit de faire« .

Son honnêteté est saluée par le sélectionneur italien Cesare Prandelli qui n’a pas hésité à inviter le footballeur italien à Coverciano, l’équivalent du Clairefontaine italien, pour rencontrer les joueurs de la Nazionale !

Après cette épisode, Pisacane va quitter Lumezzane pour s’engager avec Ternana puis Avellino en Serie B. Devenu une valeur sûre de la deuxième division italienne, il prendra le chemin de la Sardaigne en 2015 en signant avec Cagliari. Promu en première division après une seule saison, le club est actuellement 14ème de Serie A avec un Fabio Pisacane titulaire, pour son plus grand plaisir !

« Sincèrement, rien de ce que je fais n’est fait pour être un exemple pour les gens. Je suis un type simple et un humble. Et c’est justement parce que j’ai un peu d’humilité que je ne pense pas que d’autres personnes devraient me regarder comme un exemple.« 

L’article du Guardian est disponible en anglais (https://www.theguardian.com/football/blog/2016/dec/29/fabio-pisacane-guardian-footballer-of-year-award)

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